Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

“L’Est Global” a soutenu la résolution de Moscou à l’ONU sur la lutte contre le nazisme, par Evgeny Bersenev

Voici encore une illustration de la manière dont la deuxième guerre mondiale et l’extermination de masse du nazisme est la proie des antisémites (en particulier ceux qui sont devenus philosémites dans leur soutien sans faille à l’extrême-droite israélienne). Il s’agit de manipuler la mémoire historique d’abord en niant le rôle de l’armée rouge dans la victoire contre le nazisme. Mais aussi en isolant les juifs des autres victimes et des combats, des résistances à ce nazisme,. Une opération qui se poursuit et s’amplifie aujourd’hui et qui est destinée à créer les conditions d’un nouvel affrontement xénophobe et raciste à l’échelle planétaire. Les votes de ceux qui refusent de dénoncer la glorification actuelle du nazisme sont ceux de pays qui prétendent utiliser la shoah contre ceux qui s’opposent à leur pillage et c’est là aussi un complément à ce que je dénonçais dans un article récent sur la manière dont est utilisé Israël par ceux là même qui restent le ventre toujours fécond du nazisme et la France de Macron, celle-qui s’avance à un rythme accéléré vers la solution fasciste vote sans surprise pour la tolérance à la glorification du nazisme alors même qu’Israël ne peut l’accepter. On mesure le rôle joué en France même par les pseudos défenseurs des Palestiniens qui banalisent ce qui s’est passé dans cette seconde guerre mondiale en axant toute leur propagande sur l’équivalent entre le IIIe Reich et ce qui se passe à Gaza, en blanchissant les Etats-Unis, en interdisant la paix et la négociation et de fait s’inscrivent dans la même logique négationniste que celle que dénonce l'”est global”. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/398925/

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme proposée par la Fédération de Russie.

Selon le document, afin d’empêcher la révision des résultats de la Seconde Guerre mondiale et la négation des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, il est recommandé aux États de prendre des mesures dans le domaine de la législation et de l’éducation, conformément aux obligations en matière de droits de l’homme.

La résolution condamne les incidents impliquant la glorification et la propagande du nazisme. Il s’agit notamment de graffitis et de dessins à contenu pro-nazi, en particulier sur les monuments érigés à la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

Le document appelle les pays à mettre fin à toutes les formes de discrimination raciale par tous les moyens disponibles, y compris la législation. Il condamne également l’utilisation de matériel pédagogique qui encourage le racisme, la discrimination, la haine et la violence sur la base de l’origine ethnique, de la nationalité, de la religion et de la croyance.

Il convient de noter que lors de la discussion de la résolution, l’Australie, le Japon et l’Ukraine ont demandé l’inclusion d’un amendement au texte, selon lequel la partie russe aurait cherché à utiliser le document et “voulu justifier son agression territoriale contre l’Ukraine dans le but prétendu d’éliminer le néo-nazisme”.

La résolution a été soutenue par 118 Etats, 49 ont voté contre et 14 se sont abstenus. La Russie, la Chine et Israël ont voté en faveur de la résolution. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, l’Ukraine, la France, le Canada, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et d’autres pays s’y sont opposés.

Auparavant, la représentante permanente adjointe de la Russie auprès des Nations unies, Maria Zabolotskaya, avait déclaré que l’approbation par l’Assemblée générale de la résolution annuelle de Moscou sur la lutte contre la glorification du nazisme était en augmentation, ce qui ne convenait manifestement pas aux États occidentaux.

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré l’autre jour lors d’une “heure gouvernementale” à la Douma d’État que la position de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon sur la résolution remet en question la sincérité du repentir de ces pays pour les atrocités qu’ils ont commises pendant la Seconde Guerre mondiale.

Selon le politologue, journaliste international et rédacteur en chef du portail analytique sur la région baltique RuBaltic.Ru Alexander Nosovich, les pays occidentaux se sont opposés à la résolution pour plusieurs raisons.

– Tout d’abord, le soutien à l’Ukraine et aux pays baltes, et en premier lieu à l’Ukraine, est évidemment important pour eux. D’autre part, cette résolution, surtout dans sa version russe, place le régime de Kiev sous un jour peu recommandable. Mais ce n’est pas tout. Pour des raisons stratégiques de lutte contre la Russie, il est important pour l’Occident de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale.

SP : Qu’est-ce que cela leur apporte ?

– Le principal de ces résultats est que le nazisme a été reconnu au tribunal de Nuremberg comme un mal absolu, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Il a fédéré contre lui toutes les forces saines du monde, au-delà des différences d’idéologies et de systèmes socio-politiques.

C’est en s’opposant au nazisme que des forces mondiales aussi différentes que les États-Unis et la Grande-Bretagne, d’une part, et l’Union soviétique, d’autre part, ainsi que des pays d’autres continents, comme la Chine, se sont unies, bien qu’elles soient souvent oubliées. Tel était le point de vue pendant la Seconde Guerre mondiale, exposé dans les déclarations politiques de Roosevelt et de Churchill.

Cette position est restée inchangée pendant longtemps après la Seconde Guerre mondiale, mais il est aujourd’hui crucial pour les États-Unis et l’Europe de montrer que l’Union soviétique était également maléfique et que le nazisme n’était donc pas un mal absolu, mais un mal relatif – par rapport à Staline, au communisme et à l’Union soviétique.

Andrei Dmitriev, rédacteur en chef d’APN-Northwest, considère le vote de l’ONU comme un moment positif pour notre pays.

– L’adoption de la résolution a confirmé une fois de plus l’alliance naissante de la Russie avec les pays de l’Est global – il suffit de regarder la géographie des États qui nous ont soutenus. Il s’agit des États d’Asie, d’Amérique latine et d’autres encore. L’Europe, qui est en train de se ternir, a une fois de plus suivi l’exemple des États-Unis et a voté contre la résolution, confirmant ainsi son statut de territoire dépendant.

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