Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

d’une certaine conception de la démocratie:

La gaffe de Biden dont nous analysons par ailleurs les soubassements idéologiques et politiques, son bellicisme, doit être analysé en fonction des intérêts réels en jeu. Comme nous devons considérer l’autre “évenement” de la nuit à savoir la déclaration de Zelensky sur l’annulation des élections présidentielles en Ukraine. Dans les deux cas sous couvert de démocratie nous avons des dirigeants sourds aux exigences réelles de leur peuple et qui ne trouvent matière à se maintenir au pouvoir que par le désaveu de leur adversaire, une propagande largement financée par leurs seuls supporters réels les monopoles financarisés de l’arment et de la guerre qui ont la main mise sur les médias. Mais malgré leurs monstrueux bénéfices ceux-ci peinent déjà à entretenir deux conflits de haute intensité et créent partout la catastrophe.

Joe Biden a demandé au Congrès américain d’approuver un nouveau programme de 106 milliards de dollars d’aide pour les deux pays en difficulté, Israël et l’Ukraine lors d’un discours prononcé le 19 octobre dans le bureau ovale.Biden a expliqué, selon une dépêche de la chaîne de télévision américaine “CNN”, que “Le Hamas et Poutine représentent des menaces différentes, mais ils ont un point commun : ils veulent tous deux anéantir complètement une démocratie voisine, l’anéantir complètement.”Biden a ajouté : “Nous ne pouvons pas laisser la petite politique partisane et la colère nous empêcher d’assumer nos responsabilités en tant que grande nation. Nous ne pouvons pas laisser des terroristes comme le Hamas et des tyrans comme Poutine gagner, et nous ne le ferons pas. Je refuse que cela se produise.

“L’Ukraine devrait recevoir 61,4 milliards de dollars si les dépenses sont approuvées, selon NPR (principal réseau de radiodiffusion américain), et Israël devrait recevoir 14,3 milliards de dollars d’aide, dont 9,16 milliards seront réservés à l’aide humanitaire. Les 106 milliards de dollars proposés ne seront donc pas tous destinés aux seuls deux pays. Il est clair que les marchands d’armes qui à ce jour sont les seuls bééficiaires de cette politique ne peuvent que se réjouir.

La reconstitution des stocks d’équipement et la recherche de nouveaux armements par les pays : voilà ce sur quoi comptent les fabricants d’armes ! Le chaos ukrainie a entraîné une hausse considérable des revenus des entreprises de défense.Les commandes existantes et l’afflux de nouvelles commandes de systèmes d’armes et d’équipements vont augmenter le chiffre d’affaires des grandes entreprises de l’armement au cours des prochains trimestres. Parmi elles, on trouve Lockheed Martin et General Dynamics.Lorsque des clients comme l’armée américaine ont commencé à signer des contrats destinés à reconstituer leurs stocks et à envoyer des armes directement à l’Ukraine au cours de l’année dernière, ces grandes entreprises ont pu voir se dessiner cette courbe de croissance de leur chiffre d’affaires.Des revenus supérieurs aux prévisions ont été annoncés par Lockheed Martin, General Dynamics et Rackspace Technologies lors de la publication de leurs derniers résultats, ce qui a beaucoup à voir avec l’état de la politique mondiale actuelle, selon l’agence de presse britannique “Reuters”.Lors d’une conférence téléphonique sur les résultats, Jason Aiken, directeur financier de General Dynamics, a évoqué la production d’obus d’artillerie de l’entreprise, qui devrait encore augmenter : “Nous sommes passés très rapidement de 14 000 cartouches par mois à 20 000”.

En Uraine, Volodymyr Zelznsky a écarté la possibilité d’organiser des élections dans le pays tant qu’il est en guerre.

Notons que la Russie ne reporte aucune élection et même si les moeurs électorales en Russie, le bourrage d’urnes en particulier, s’exerce aux dépends de l’opposition réelle, c’est-dire le KPRF, qui n’est pas interdit, dont les membres ne sont pas torturés comme en Ukraine, on peut dire que la situation ukrainienne avec l’interdiction de 14 partis, l’assassinat des opposants y compris les rivaux proches du pouvoir ne souffre pas comparaison. Les sondages eux-mêmes sont plus crédibles en Russie, que ceux en Ukraine qui sont de fait limités aux zones non enguerre. C’est ainsi qu’un sondage déclarait en septembre plus de huit personnes sur dix interrogées avaient déclaré soutenir le travail de leur chef de guerre, selon les résultats d’un sondage publié le 20 octobre 2023 par l’entreprise américaine “Gallup”, portant sur la cote de popularité de Zelensky en Ukraine. Un autre sondage récent des mêmes sources considérait bizarrement que la guerre n’était pas au premier rang des préoccupations des Ukrainiens, ce qui les inquiétait en tête était “la corruption” du gouvernement, un des thèmes à travers lesquels Zelensky mène l’épuration systématique de ses riveaux et pétend répondre à l’inquiétude des Européens sur l’emploi des fonds et des armes. Le deuxième problème était les salaires et la survie dans un pays où les prix sont à peine inférieurs à ceux de la France avec un salaire moyen de 380 euros. ET la destruction des services publics

Le magazine d’actualité généraliste américain “Newsweek” rapporte que Zelensky a déclaré, dans son discours du 6 novembre adressé aux Ukrainiens, que la tenue d’élections serait “irresponsable” compte tenu de la situation actuelle du pays et que ce n’était pas le moment d’organiser des élections en Ukraine.Lors de son discours il a également déclaré : “Nous comprenons tous qu’aujourd’hui, en temps de guerre, alors que les défis sont nombreux, il est totalement irresponsable d’aborder les questions électorales avec autant de légèreté”.

Les élections parlementaires d’octobre 2023 ont été reportées parce que la constitution ukrainienne interdit une telle procédure lorsque le pays est soumis à la loi martiale. Il était prévu, avant la guerre, que les élections présidentielles aient lieu en mars 2024.Selon Andrew Kramer du quotidien américain “New York Times”, Zelensky n’avait pas, fin août, écarté définitivement la possibilité d’organiser des élections malgré la loi martiale en vigueur en Ukraine.Les réactions politiques négatives auxquelles il a été confronté en public, une situation à laquelle sa mise à jour vidéo semblait répondre, l’ont amené à durcir ses idées sur les élections. Il avait pourtant envisagé la possibilité de voter en ligne.Selon le journal américain “The Hill”, avant d’appeler le peuple ukrainien à se souvenir que le pays devait se concentrer sur la guerre en ce moment même, Zelensky a déclaré que “les clivages politiques doivent cesser”.

“À l’heure actuelle, Zelensky doit faire face à une surveillance accrue de l’opinion publique quant au déroulement de la guerre et à la lenteur de l’offensive du pays, qui n’a pas encore permis d’obtenir de gains territoriaux significatifs. Il est donc clair que son appel à reporter les élections tombe au mauvais moment.

La presse des Etats-Unis, la nôtre pratiquant l’unanimité autour des vertus démocratiques de cet individu comme d’ailleurs autour de celles de Netanayoun et de tous ceux qui mènent des guerres par procuratiob, dit clairement que les opinions tranchées de Zelensky sur une victoire finale de l’Ukraine dans la guerre aient inquiété certains des plus proches collaborateurs du dirigeant ukrainien, c’est ce qu’il ressort d’un article de Simon Shuster paru le 1er novembre dans le magazine d’information hebdomadaire américain “Time Magazine”.Toujours selon Schuster, certains collaborateurs de Zelensky ont déclaré que son entêtement nuisait à la capacité de développer une nouvelle stratégie. Un conseiller du président a d’ailleurs déclaré : “il se fait des illusions, nous n’avons plus d’options. Nous ne sommes pas en train de gagner. Mais essayez de lui dire cela”.

Et maintenant que vous avez perçu vu par la presse des Etats-Unis elle même ce qu’il en est de nos champions de la démocratie, que peut-on penser de notre propre gouvernement et du consensus pro-atlantique qu’il crée avec l’aide de médias liés étroitement à la guerre et à ses profits.

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