Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Slovaquie refuse la guerre avec la Russie


Le parti de l’ancien Premier ministre Robert Fico a obtenu 23,3% des voix.© TOMAS BENEDIKOVIC / AFP

Les médias occidentaux doivent reconnaitre qu’ils s’étaient réjouis prématurément. Depuis hier soir et jusqu’à l’aube ils ont fait état du résultat de deux sondages à la sortie des urnes qui prédisaient la victoire du favori des USA, donc de l’UE, donc de la presse officielle française (en existe-t-il une autre?), c’est bien le parti Smer-SD opposé à l’aide à l’Ukraine, qui a remporté le scrutin législatif en Slovaquie. Le parti de l’ancien Premier ministre Robert Fico a obtenu 23,3 % des voix, devançant le parti centriste Slovaquie progressive (PS). Notez que même si le programme de ce dernier parti ressemble à celui de Macron (guerre et mise en coupe réglée des conquêtes sociales) il est considéré comme un parti socialiste, alors que celui du vainqueur qui au contraire défend services publics et entreprises nationalisées est qualifié de “populiste et son seul programme : le refus de l’aide à l’Ukraine. Maintenant que nous connaissons le “code”, la sémantique nous pouvons suivre les résultats rapportés par nos médias, j’ai volontairement respecté le style vulgaire et les qualificatifs de l’auteur de l’article visiblement un anti communiste de première, déjà des articles et des dépêches montrent que l’on nous ment sur toute la ligne, les faits que nous exposons en première partie n’ont rien à voir avec l’aricle que publions en deuxième partie et qui correspond lui à notre système de propagande . (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete).

BRATISLAVA Si la propagande traite Robert Fico de “populiste, en l’accusait en filigrane de dsinformation et de corruption, c’est un retournement total des faits :

L’ancien Premier ministre avait été trahi par certains des siens et il avait été contraint à la démission en 2018, à lza suite d’une sombre affaire d’un journaliste assassiné parce qu’il avait procédé à une investigation sur les liens de la mafia italienne avec le pouvoir, un article paru après sa mort et qui n’a cessé d’empoisonner une classe politique slovaque face à la dégradation de la situation par les sucesseurs dont aucun n’est aujourd’hui en situation de se présenter aaujourd’hui. Après des années de crise et d’instablité,de mécontentement de la population, il revient par la grande porte, celle ouverte par ceux qui dans son pays refusent non seulement la guerre avec la Russie, un combat fratricide mais sur des bases qui n’ont rien à voir avec Orban si ce n’est sa défense de la souveraineté nationale et la méfiance envers ceux qui veulent transformer tous les anciens pays socialistes en charnier ukrainien. Il a condamné l’intervention mais refuse l’envoi d’armes et de continuer à alimenter la guerre., il n’est pas celui que l’on présente en occident mais la question est de savoir si il pourra avancer par rapport à des politiques de rupture avec le capitalisme néolibéral imposé par l’uE; Il a élargi sa base mais quel espace lui laissera-t-on?

Sa victoire, samedi 30 septembre, lors des législatives, lui confère une position favorable afin de former une coalition gouvernementale. Ces législatives ponctuent un cycle de crises gouvernementales depuis 2020 où trois gouvernements se sont succédé dans le tumulte de la pandémie de Covid-19 et des scandales de corruption, une aggravation des conditions d’existence que l’on a prétendu masquer par des victoires “sociétales” que l’on a ainsi rendu de plus en plus impopulaires en risquant de favoriser une vague conservatrice ou même fasciste comme en Iralie.

Robert Fico, 59 ans était communiste et il avait adhéré avant la chute du mur de Berlin en défend les valeurs ainsi il se réclame du pacifisme, celui qui est monté à l’Asssemblée générale de l’ONU pour cesser de livrer des armes à l’Ukraine, pas un ralliement à la Russie non le choix de la paix et pour cela voir en quoi l’OTAN a tout fait pour provoquer la guerre et la fait s’éterniser.

« L’Ukraine a sifflé et nous avons toujours tout livré jusqu’à ce que nos entrepôts soient complètement vides », lançait-il lors d’un débat quelques jours avant le scrutin. Tout en condamnant l’agression russe, il reprend la thèse du Kremlin selon laquelle Moscou se défend d’une agression plus large de l’Otan ? dont la Slovaquie est membre. Il appelle à des négociations et n’accepte pas que l’Union européenne alimente l’escalade du conflit par une augmentation des livraisons d’armes.

Avec 98% des votes comptabilisés, le parti Smer de Robert Fico est donné en tête avec 23,37% des voix. Le parti progressiste (PS) est arrivé deuxième avec 16,86% des votes, et le parti de centre-gauche Hilas (Voix) se place en troisième position avec 15,03% des voix. Notons que Hilas est issu de son parti mais avait organisé sa chute ou tout le moins prétendu rompre.

Dans ce combat électoral, Robert Fico a maîtrisé la montée en puissance de son rival le plus proche, le libéral progressiste Michal Simecka, avec moins de 17 % des suffrages. Vice-président du Parlement européen issu du groupe Renew, cet ancien journaliste du Financial Times de 39 ans incarne une Slovaquie tournée vers l’Ouest et épouse les valeurs d’une “démocratie” proche des démocrates aux Etats-Unis, prônant les minorités mais à la manière de Syriza appliquant sans état d’âme les diktats des marchés financiers dont il est le représentant direct, privatisations et attaque des conquêtes sociales, un produit de Soros et Goldman et Sachs. Il a bénéficié d’énormes moyens et il avait tenté une opération révolution de couleur en s’affirmant comme le représentant de la jeunesse face au “vieux” et bien sûr nos médias avaient relayé ce qui était une fois de plus lancé comme une marque de savonnette et avait réussi ailleurs bien que le reflux soit perceptible dans toute l’Europe. D’ailleurs aujourd’hui même Courrier International dont on connait les orientations a continué la campagne de désinformation en notant que toute la presse sans exception (comme chez nous) déplorait l’élection de celui que ce média ne craint pas de présenter comme un corrompu, identique à Orban : “Vainqueurs des élections législatives qui se sont tenues en Slovaquie, l’ancien Premier ministre Robert Fico et son parti populiste Smer, opposés à l’aide à l’Ukraine, apparaissent en bonne position pour former un nouveau gouvernement. Une perspective qui, ce dimanche, inquiète l’ensemble de la presse à Bratislava, sans exception.” Extraordinaire ce vote où un peuple échappe à un pilonnage comparable à celui que subit le peuple français.

Non seulement ce vote slovaque qui à l’inverse de ce qui s’est passé en Slovénie déjoue les pressions en faveur de gouvernement directement dirigés par les secteurs financiers des Etats-Unis et de l’UE, du FMI et de la Banque mondiale mais il s’oriente vers une paix négociée en rupture avec les marchands d’armes. Nul doute qu’il va subir une terrible pression. Il renforce en outre le groupe d’Etats ex-communistes de l’Est dont les gouvernements sont hostiles au libéralisme, alors que des pays comme la Pologne doivent organiser des élections le mois prochain.

Son parti ne devrait toutefois pas obtenir de majorité, ce qui obligera le gouvernement à s’entendre en fonction des résultats d’une demi-douzaine de partis plus petits. Le chef de file de Hlas, Peter Pellegrini, qui fut Premier ministre de 2018-2020, a laissé le champ ouvert à une coalition tout en déclarant cette semaine que son camp était plus proche de Robert Fico.

(Reportage Jan Lopatka, David W. Cerny, Hedy Beloucif et Radovan Stoklasa à Bratislava, avec la contribution de Jason Hovet et Michael Kahn à Prague, rédigé par Michael Kahn; version française Camille Raynaud)

 PS Ce ton exécrable de ceux qui se prennent pour des journalistes et se croient tout permis est celui qui empreint cet article publié par la "propagande française", ci-dessous. Nous le laissons pour mémoire pour que l'on puisse mesurer jusqu'où va ce journalisme de la honte qui est le seul que nous ayons nous Français à notre disposition, celui qui va de LCI à l'Humanité de Kamenka et Fabien Gay, sans le moindre contradicteur. Ces "desinformateurs" agressifs se croient tout permis puisqu'ils sont selon eux dans le camp des vainqueurs.Mais de plus en plus ils se heurtent pourtant aux faits, is ont du mal à rendre compte des événements dans toute l'Europe aussi bien qu'en Ukraine, l'Humnité a attendu plusieurs jours avnt de faire discrétement état de l'affaire du Canada.Et encore plus de la logique belliciste de l'ensemble de la situation que l'on veut nous imposer. Lors d’un forum organisé à Kiev jeudi 28 septembre avec des professionnels internationaux de l'armement, Volodymyr Zelensky a plaidé pour la création d'un « grand centre militaire ». Une association avec les fabricants d'armes occidentaux afin d'accroître les livraisons d'armes pour soutenir la contre-offensive lancée par son armée début juin face aux Russes. On sait que notre ministre de la défense flanqué de nos marchands d'armes ont immédiatement répondu aux voeux de celui qui offre son pays comme terrain d'exercice. Pourtant il se murmure de plus en plus que cela ne sert à rien et ce matin une dépêche de l'AFP signalait les revers de l'Afu et de ses conseillers occidentaux. Car près du front de Zaporijia, on sait bien que l’opération de reconquête peut encore durer longtemps.L’artillerie ne suffit pas pour repousser les Russes et leur système de défense perfectionné dans les plaines du sud, soutient pour sa part Konstantin Souvorov. « Il n’y a que les avions de chasse qui peuvent les frapper durement. Ils se sont enterrés. Ils ont transformé des conteneurs maritimes en abris, ils y ont coulé du béton. Du coup, nos tirs d’artillerie ne servent à rien, ça fait comme un ricochet et ça ne leur cause pas beaucoup de dommages. Un avion serait plus utile. » Voilà l'essentiel de la propagande totalitaire française veut nous faire approuver cela comme nous l'avons fait avec la réslution 390 en inventant une adhésion des peuples qui n'existe pas plus que celui du peuple français et s'il n'y a pas d'adhésion au moins tabler sur notre inertie.  (note de DB)

Le parti populiste slovaque Smer-SD opposé à l’aide à l’Ukraine, a remporté le scrutin législatif en Slovaquie, selon le décompte de la quasi-totalité des voix. Le scrutin dans ce pays de 5,4 millions d’habitants, membre de l’UE et de l’Otan, est considéré comme déterminant pour savoir si la Slovaquie peut rester sur sa lancée pro-occidentale ou se tourner davantage vers la Russie. A la sortie des urnes, le parti centriste Slovaquie progressiste (PS) du vice-président du Parlement européen Michal Simecka était annoncé vainqueur.© VLADIMIR SIMICEK / AFP

Contrairement aux résultats de deux sondages à la sortie des urnes, le parti de l’ancien Premier ministre Robert Fico a obtenu 23,3 % des voix, devançant le parti centriste Slovaquie progressive (PS) soutenus eux par 17,03 % des votants, après le décompte de 99,43 % des bulletins de vote. Les résultats définitifs sont attendus dimanche matin

Opposition à l’aide militaire supplémentaire à l’Ukraine

La présidente slovaque Zuzana Caputova a déclaré à l’AFP cette semaine qu’elle confierait la formation du prochain gouvernement au chef du parti vainqueur, indépendamment de sa « préférence personnelle » en tant qu’ancienne membre de la Slovaquie progressive.

Le Smer-SD a déclaré qu’il ne commenterait le vote que plus tard dans la journée de dimanche. M. Fico a soigneusement évité les journalistes le jour de l’élection. Le Smer-SD avait promis lors de la campagne électorale d’arrêter l’aide à l’Ukraine voisine.

Au cours d’une campagne électorale houleuse, marquée par des taux particulièrement élevés de désinformation en ligne et qui a donné lieu à plusieurs rixes entre candidats, M. Fico s’en est pris aussi bien à l’UE et à l’Otan qu’à la minorité LGBTQ.

Il s’est aussi opposé à toute aide militaire supplémentaire à l’Ukraine qui lutte contre l’invasion russe. M. Fico a voté dans un village au nord-est de Bratislava, accompagné de sa mère.

Escalopes plus grandes

« En parlant à ma mère, je trouve qu’elle a beaucoup d’expérience et de bon sens, et bien sûr, elle fait les meilleures escalopes », a déclaré M. Fico dans une vidéo publiée sur Facebook. Il a souligné qu’il voulait une Slovaquie sans « amateurs et gaffeurs sans expérience qui nous entraînent dans des aventures telles que l’immigration et la guerre ».

« Et j’aimerais que les escalopes en Slovaquie soient de plus en plus grandes et non de plus en plus petites », a-t-il ajouté. Lors du dépôt de son bulletin de vote à Bratislava, M. Simecka a déclaré qu’il « accepterait le résultat de l’élection avec humilité ».

Le vainqueur de l’élection aura besoin de l’aide des petits partis pour former une coalition majoritaire au sein du parlement de 150 sièges. Le nouveau gouvernement remplacera celui de la coalition de centre droit au pouvoir depuis 2020, qui a changé trois fois en trois ans et qui a fourni une aide militaire et humanitaire considérable à l’Ukraine.

Coalition

La présidente slovaque a déclaré qu’elle chargerait le vainqueur de l’élection de former le prochain cabinet. Le choix des partenaires de la coalition comprend sept partis, selon le sondage, entrés au Parlement.

Outre les deux vainqueurs, il s’agit de Hlas-SD (15,43 %), dirigée par Peter Pellegrini, ancien vice-président de Smer-SD et successeur de M. Fico au poste de chef du gouvernement en 2018, Olano (9,34 %, centre), le Mouvement chrétien-démocrate (KDH, 7,14 %), Liberté et Solidarité (SaS, libéral, 5,64 %) et le Parti national slovaque (SNS, 5,8 %), selon les résultats partiels.

Hlas-SD est né en 2020 d’une scission au sein du Smer intervenue deux ans après le départ de M. Fico du poste de Premier ministre à la suite du meurtre du journaliste d’investigation Jan Kuciak et de sa fiancée. M. Kuciak avait révélé l’existence de liens entre la mafia italienne et le gouvernement de Fico dans son dernier article publié à titre posthume.

La Slovaquie est devenue indépendante en 1993, à la suite d’une séparation pacifique avec la République tchèque, après que la Tchécoslovaquie se soit débarrassée en 1989 d’un régime communiste de quatre décennies.

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