Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Aujourd’hui anniversaire de l’accord de Munich

La conférence quadripartite entre l’Allemagne (Hitler), l’Angleterre (Chamberlain), la France (Daladier) et l’Italie (Mussolini) commence à Munich, où ils décident que la Tchécoslovaquie doit céder la région des Sudètes à l’Allemagne. L’accord impérialiste de Munich a été le point culminant de la politique d’encouragement des envahisseurs. Les gouvernements d’Angleterre et de France, à la demande du gouvernement américain, ont répondu à toutes les demandes d’Hitler, croyant que cela le retournerait contre l’Union soviétique.

La conférence à quatre parties entre l’Allemagne (Hitler), l’Angleterre (Chamberlain), la France (Daladier), l’Italie (Mussolini), pour que la Tchécoslovaquie décide de céder le territoire de la Suède à l’Allemagne commence à Munich un 29 septembre.

L’accord impérialiste de Munich a été le point culminant de la politique d’encouragement des offensives de l’Allemagne nazie. Et ceux qui ne cessent de dénoncer le pacte germano-sovietique semblent ignorer qu’il a été précédé de tels accords que l’on prétendait garantir la paix, alors que le parti communiste français comme tous les autres partis communistes, avec la voix de Gabriel Péri décrivait ainsi : “Munich c’est la guerre”.

Les puissances occidentales espéraient seulement recommencer avec succès l’offensive menée aux côtés des armées blanches pseudos nationalistes contre les bolcheviques dès que la Russie de Lénine a signé la fin de la guerre. Cet assaut du côté français a été le premier fait d’arme du général De Gaulle alors aide de camp et plume de Pétain. Il faut bien mesurer que hier comme aujourd’hui les élites bourgeoises de l’occident ont pour la plupart été intégrées à ce genre d’actions avant et après la deuxième guerre mondiale. Ce que l’on découvre du Canada n’a rien d’exceptionnel.

Avec Munich, la bourgeoisie française espérait bien en finir avec l’URSS, mais il y a eu aussi en son sein des gens qui refusaient l’asservissement très proche de celui imposé par l’OTAN qu’était le régime hitlérien qui avait déjà des alliés de poids aux Etats-Unis (dont le père d’un président, Joseph Kennedy), ce refus de la soumission totale aux Etats-Unis relève plutôt d’une négociation sur les termes de l’alliance que d’un véritable souci pour les conséquences pour les couches populaires. (source : Bundesarchiv)  · 

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