Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Ni Marianne, ni moi ne sommes à votre service…

nous avons reçu Marianne et moi ce mot qui nous a touchées, parfois nous nous définissons comme les deux oies qui vont sur le fleuve Amour (aux confins de la Sibérie, là où elle rejoint la Chine) en étendant les bras en criant “prolétaires de tous les pays unissez-vous”, nous formons à nous deux un étrange groupuscule et nous nous demandons aussi pourquoi et pour qui nous dépensons une telle énergie… Marianne se relève à peine de la fête de l’Humanité, elle tente d’exploiter une video de la rencontre avec le camarade du KPRF et moi je suis en colère à cause de cette manière de faire comme s’il ne s’était rien passé… Alors voici une lettre qui nous dit son amitié :

Chères Camarades Danielle et Marianne,

Je cous cite :

Quelquefois Marianne et moi sommes épuisées, gorgées de tant de solitude et d’incompréhension et nous voulons abandonner, au moins nous reposer et puis nous pensons qu’il n’y a pratiquement pas grand monde pour dire le point de vue réellement communiste, pas gauchiste, pas faussement “radical”, pas d’une gauche atlantisée, non communiste … Alors nous continuons mais c’est limite. (Note de Danielle Bleitrach)

Votre passage m’interpelle, me touche. Vous n’avez pas raison de croire que vous êtes seules, et encore moins de vouloir abandonner le superbe travail que vous faites.

Il n’y a pas que ceux qui vous suivent en France, il y a Aginform, pour qui je traduis vos articles, tant bien que mal en italien, et d’autres au Canada, en Afrique… des francophones qui vous suivent.

Vous n’avez pas le droit de vous décourager, vous n’avez pas le droit de vous épuiser non plus. Ralentissez un peu. Soufflez un peu.  Ménagez-vous. Vous ne pouvez pas faire tout ce qu’il y a à faire. Le monde se réveille. Vous êtes aux avant-postes de l’information communiste.

Nous n’avons pas l’occasion ou l’opportunité de vous exprimer notre affection et votre estime, et nous sommes beaucoup.

Fraternellement

Alex

La manière dont certains en usent avec Marianne et la fatigue que celle-ci éprouve pour donner sans compter son temps et ses compétence, m’a mise hors de moi, en me souvenant des complicités autour de l’assassinat de Kadhafi, des gens qui sont toujours là, que l’on publie dans l’humanité, que l’on invite à des conférences et qui ont approuvé un crime dont les effets de font encore sentir aujourd’hui. Mon coup de gueule a suscité quelques remous non contre les complicités avérées qui se poursuivent et ceux qui laissent faire mais contre le mauvais esprit qui ose les dénoncer.

Je ne parlerai pas pour Marianne, je vous dirai simplement ceux qui s’amusent à saboter la générosité incarnée, l’engagement le plus désintéressé ne méritent que mon mépris, est-ce que vous vous rendez compte de ce que vaut son travail de traductrice ces heures qu’elle donne alors que d’autres les monnaient.. Non bien sur! Une seule chose vous importe hurler avec les loups, et elles sont nombreuses les hyènes qui se jettent sur ordre, par goût médiocre d’un petit pouvoir sur les gens qui se donnent sans compter, ceux qui tolèrent de tels moeurs sont aussi coupables. Moi j’ai l’habitude mais je ne puis plus supporter vos moeurs, vos silences, et vos indignations conformistes, votre absence d’autocritique parce que tant que vous ne réaliserez pas qui vous êtes et ce que vous couvrez depuis des années, vous recommencerez. Non, vous recommencez déjà… Vous êtes incorrigibles ?

Illustration : réunion de l’une de nos cellules de fac (il y en avait quatre sur le seul centre d’Aix en Porvence). Je suis aux côtés de raymond Jean qui passait son temps à démissionner et à ré-adhérer. je me suis jurée de ne jamais avoir ce ridicule, ce qui fait qu’après avoir quitté le parti en 2003 à cause de la guerre en Irak mais aussi des silences de la secrétaire de l’époque Marie Georges Buffet sur les retraites.

De surcroit la mesaventure qui consacre ma démission est une fable dans laquelle l’odieux le dispute au grotesque tout en étant révélatrice d’un contexte qui est le même que celui que nous avons vu dans “erreur ou trahison”, le livre d’ostrovoski qui décrit la fin organisée de l’uRSS, à savoir le grand remplacement des cadres.

Le contexte de ma démission en 2003 alors que j’avais adhéré en 1956, c’était celui de la préparation de la guerre en Irak, mais aussi celle d’une première attaque contre les retraites. Sur ces deux points, je pestais contre l’inertie de la direction nationale et j’avais organisé une activité de la section du premier et sixième arrondissement de Marseille autour de ces deux thèmes avec l’objectif de recréer des cellules d’entreprise. Le Congrès se préparait, pour la première fois il y avait trois motions, la première était celle de la direction, la seconde était celle du Pas de calais, la troisième celle de la section économique et j’étais sur la liste. J’avais écrit un article dans l’humanité en disant que j’étais contre la multiplication des motions et j’avais repris la fameuse phrase de Robespierre sur la peine de mort et l’execution du roi: “il n’a pas dépendu de moi que la peine de mort ne soit abolie, mais puisque vous l’avez voulu, etc…” en expliquant que moi j’étais pour le texte unique et les règles du centralisme démocratique mais puisque vous l’avez violé, je me permets de dire mes désaccords avec la ligne de Hue-Marie Georges Buffet et celle qui est à l’Humanité, qui soutient la guerre en Yougoslavie, de fait en Irak en prétendant que l’UE l’empêchera… (j’avais déjà traité Patrick le Hyarec d’âne arrogant parce qu’après un texte de daniel Cirera qui prétendait que l’UE empêcherait la guerre en Irak, il avait refusé de publier tous les textes, dont le mien, qui s’opposaient à cette vision, même pas un seul, en allégeant que l’humanité avait des problèmes financiers et qu’il n’avait pas assez de papier pour cela. Je lui ai repondu qu’il nous prenait pour des idiots et je l’ai traité d'”ane arrogant”. à partir de ce jour j’ai été interdite de publication dans l’humanité). Je n’ai jamais été diplomate, je le reconnais, mais j’ai toujours été très active et j’ai le don pour mettre en mouvement. Résultat la section du premier et du sixième dirigée par Mireille Mavrides, avec deux membres du comité central pourtant, donnait une large majorité à le motion de Nicolas Marchand. La mienne.

C’était sans compter avec la manière dont j’ai été la victime pas très maline d’un de ces coups de jarnac dont les bureaucrates ont le secret.

J’avais été victime d’un guet apens dans lequel intervenait une personne dont le parcours avait été le secrétariat local à la CFDT et l’adhésion à la ligue communiste, avant d’être mystérieusement dès son adhésion propulsée au Comité central et d’y devenir tout aussi mystérieusement la responsable du secteur international, la fulgurante ascension s’était faite en quelques mois. Christine Mendhelson, telle était le nom de la bénéficiaire d’une telle promotion,s’était avec les siens, en l’occurrence Jean Marc Coppola alors secrétaire fédéral du PCF, et Marie Georges Buffet déjà prête à tout céder à des “comités” et à Jean Luc Melenchon le tous batbotant dans les mêmes eaux, celles dans lesquellles on continue à puiser les “Boulet”…. Donc ces gens s’y connaissant à manoeuvres de couloir s’étaient convaincus que je voulais “prendre le pouvoir”, ce qui m’était totalement étranger puisque je partais à la retraite et j’envisageais d’aller m’installer à Cuba…

En outre, je dois dire que je n’ai jamais eu la moindre attirance pour les responsabilités politiques et je les ai toujours assumées parce que je me croyais – erreur fatale – indispensable à la lutte pour l’émancipation humaine qui a toujours été naivement ma préoccupation première. Je n’ose pas compléter le tableau en expliquant ce qui est pourtant la stricte vérité à savoir que le toit de mon appartement s’était effondré et que ça avait été un miracle si je n’avais pas été tuée, mais dans l’attente d’un procès et de la refection, je vivais soit dans un taudis poussiereux à ciel ouvert, soit chez ceux qui voulaient me recueillir. Mon fils fragile était entré en crise, il était angoissé, menaçant et je n’osais pas le déconsidérer en disant ce que je vivais. L’extraordinaire que certains jugeront de l’insensibilité et que je continuais mes cours, mes activités militantes comme si tout était normal, j’étais simplement un peu plus fermée que d’habitude. mais pas au point de retenir un mot d’esprit dont j’aurais mieux fait de me passer. Mes reparties cinglantes et le fait que j’étais une intellectuelle donc nécessairement “méprisante”, alors même que l’on dépossédait la classe ouvrière de ses armes ont toujours été l’angle d’attaque.

Il y avait dans la section une cellule dont nous ne connaissions aucun des adhérents, une centaine, pratiquement le même chiffre que le reste de la section. C’était la cellule des sans papiers qu’une camarade sénégalaise, membre elle aussi du comité central gérait. J’avais appris par ma famille algérienne qui était la seule à m’aider réellement, que chaque dossier de sans papier devait être assorti d’une somme et d’une adhésion à la CGT et à la dite cellule du PCF si l’on voulait que le dossier reste en haut de la pile. Alors que la motion de la section économique était largement en tête, un journaliste de la Marseillaise Christian Carrère est venu m’aviser de ce que Mireille Mavrides recopiait le listing de la dite cellule et la faisait voter pour la liste de la direction. Christine Mendhelsson avait organisé le traquenard sans doute avec la fédération. J’ai alors déclaré “ma parole ce sont les âmes mortes”. je reconnais avoir eu tort de citer Gogol, il eut suffit que je le dise à la marseillaise, en galéjant “on fait voter les morts!” pour que cela soit mieux compris. mais que voulez vous mes références culturelles me perdront…

Christine Mendhelson et Mireille Mavrides ont convaincu Aminata, éphémère membre du comité central que j’avais dit que les sans papiers n’avaient pas d’âme. J’ignorais tout de cette interprétation, aussi quand dans la réunion de la section j’ai vu avec stupéfaction Aminata et un autre sans papier me fondre dessus en me déchirant le pull et en voulant me frapper en me traitant de raciste, ce qui est l’accusation la plus folle me concernant qui se puisse imaginer, j’ai jugé cela incompatible avec ce que je croyais être le PCF. Comme une imbécile j’ai fait exactement ce que cette provocation cherchait, le lendemain , j’ai écrit à Mireille Mavrides, secrétaire de section, Jean Marc Coppola secrétaire fédéral et Marie georges Buffet, secrétaire nationale cette simple ligne : “ne me comptez plus dans les effectifs de votre parti”.

Pas la moindre réponse, ils n’étaient que trop contents de m’avoir évacuée avec ma collaboration naive…

Ils ont dû sabler le champagne… Et à partir de là ce fut un flot ininterrompu de médiocrités et d’interprétation, de leçons de camarades plutôt mal intentionnés à mon encontre… ce n’était jamais gratuit néanmoins il s’agissait toujours de protéger ceux qui liquidaient le parti de celle qui s’obstinait à alerter. J’étais interdite partout, pour la presse ordinaire j’étais trop communiste, pour la presse dite communiste j’étais comme tous ceux qu’ils avaient baptisés staliniens des ennemis sur lesquels on lâchait les chiens…Heureusement j’ai pris l’habitude de voyager comme une routarde, partout des portes amies et un dialogue, il restait des communistes… Nous étions un archipel effondré mais toujours là, avec Marianne la quête est devenue plus passionnante encore, dans les transports en commun, les gares, partout grâce à sa traduction simultanée nous découvrions des raisons d’espérer…

L’espoir et l’optimisme chevillés au corps…

Non seulement ils ne sont pas arrivés à me faire taire mais je jouis d’une longevité inespérée, une santé de fer, dans ma famille non seulement on est centenaire mais en pleine forme, je n’ai besoin d’aucun médicament, j’ai 10 de vision à chaque oeil et je trotte comme un lapin, intellectuellement je crois que c’est pareil encore qu’il soit difficile de juger… Ce qu’ils ne manquent pas de me reprocher… Bref je suis une harpie… ce qui ne correspond pas à mon tempêrament, à ma joie de vivre naturelle et à la manière dont j’entretiens amitiés et rencontres avec une indifférence totale à beaucoup de choses… J’ai une curiosité infinie et c’est mon bien le plus précieux avec ma capacité à m’indigner devant l’injustice… Je reconnais avoir la répartie parfois un peu cinglante mais je n’ai pas de rancune envers ceux sur lesquels il m’arrive d’exercer une verve excessive… mais cela me vaut des haines tenaces que je vois périodiquement ressurgir telles des grenouille sautant hors du marais et retombant aussîtôt. En revanche j’entretiens des tendresses et des complicités, bref l’humaine condition… Je ne me lasse pas de la créativité humaine… populaire ou savante peu me chaud…la nage, la marche , le cinéma et le voyage, la lecture suffisent à me rendre totalement heureuse…

Pourquoi est-ce que je m’encombrerai de vous si je ne vous faisais pas malgré vous confiance ?

J’ai tenté de revenir au PCF en 2013, en situation de faiblesse, de souffrance, à la mort de mon enfant… C’était pire que jamais, invivable, un mauvais lieu, un coupe gorge, je vous ferai grâce des péripéties là aussi e grotesque et l’odieux se mêlent: il est clair que je n’étais plus adaptée même si j’étais toujours – plus que jamais – convaincue de la nécessité d’un parti… Simplement j’avais compris que ceux que je prenais pour des dieux, les héros de jadis étaient désormais au niveau problématique de la societe française… et qu’il fallait faire avec, les autres “organisés” étaient souvent pires… Il fallait chercher une issue, ce ne serait pas un boulevard, tout serait à reconstruire et on devait saluer ce qui allait dans le bon sens…

Ce qui va dans le bon sens, un parti qui reconquiert son autonomie, qui retourne vers le monde du travail y traque le desespoir, l’abstention, le vote d’extrême-droite, un parti qui revendique l’héritage français, celui de la classe ouvrière, un parti du bon sens et de la générosité, de l’humour et de la sagesse parfois… Tout cela ne peut exister que parce que les communistes l’ont conservé au fond du coeur, mais il reste tant à reconstruire la formation des adhérents, leur internationalisme, se situer dans l’histoire comme dans un monde en plein bouleversement, renouer des liens… Marianne et moi apportons ce que nous avons à grande brassée pour aider et nous ne demandons rien en échange…

Ce que je dois aux communistes…

Si un peu de respect et de dignité pour vous mêmes, nous nous avons ce qu’il faut… Je voudrais arrêter le mythe de l’insatisfaction et vous dire à quel point ma vieillesse est la plus pleine, la plus heureuse qui se puisse imaginer, je ne souhaite qu’une chose c’est que chacun de vous vive à 85 ans dans pareille plénitude, aussi entourée, aussi active. Et confidence pour confidence je le dois au communisme, d’abord parce que comme tous ceux de ma génération j’ai bénéficié de ce qu’a créé Ambroise Croizat et pour lequel il a fait le sacrifice de sa vie, parce que j’ai bénéficié d’enseignants qui dans le lycée Marseilleveyre souvent communiste mon offert le savoir et surtout la passion de connaitre, de ressentir, l’intellect et la passion, parce que j’ai eu la chance d’aimer des héros, et de connaitre ce qui était le meilleur, en matière d’êtres humains.. Je ne suis que le produit de tous ceux qui ont donné leur vie pour moi, pour ce bonheur qui m’emplit à l’idée de découvrir… Je voudrais tant que les jeunes avec qui je discute et à qui je transmets cette idée forte que non seulement la vie vaut la peine d’être vécue mais qu’ils ont une chance formidable parce qu’un monde nouveau est en train de naitre sous nos yeux…

la semaine derniere aux Sablettes avant d’aller voir l’exposition de Willy Ronis à Sanary
Avec ma cousine Karinne Bleitrach à la Vieille Charité, Marseille, une magnifique exposition de Baya que je vous conseille

Si j’écris cette longue confession d’une enfant du siècle dernier c’est une fois de plus pour préciser que je ne suis pas membre du PCF, disons que j’appartiens encore à ses sympathisants mais que je me réserve le droit de dire les choses comme je les sens en tant que communiste tel que je comprend le fait d’être communiste. J’ai envie de partager mes découvertes, de m’interesser à l’univers de ceux avec qui je choisis de me battre, je ne leur demande rien ni leur religion, ni leur origine, ni leur fréquentation, nous tentons ensemble de découvrir si un autre monde est possible…

Je regretterai toujours jusqu’à mon heure dernière le monde de liberté et de responsabilité politique que fut le PCF de mon adhésion… Mais il ne faut pas rêver… Simplement être honnête à ma manière si elle vous déplaît et bien ce ne sera ni la première fois ni la dernière… Je veux bien reconnaitre que je suis loin d’être parfaite et que parfois mes intervention ne sont pas celles qu’il faudrait, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de ne plus être membre du PCF, je n’ai plus la patience de supporter la lenteur de votre prise de conscience, votre art de toujours attquer ceux qui vous alertent pour mieux sauver les pourris… J’ai des colères brutales mais elles sont rarement sans fondement… Je ne revendique aucun poste, aucune publication, aucune réhabilitation, je m’en moque totalement, c’est ma force et ma faiblesse…

Mais dites-moi qui supporterait que ceux qui ont collaboré c’est le mot qui convient entre autres à l’assassinat de Kadafhi derrière Sarkozy, les mêmes qui aujourd’hui impulsent le vote 390, avec les conséquences terribles en Libye, en Afrique, la méditerranée devenue un charnier, que ces gens là non seulement soient toujours en place et gèrent de fait le secteur international, nous coupent de tant de partis, censurent, nous abreuvent de fait de la propagande de l’OTAN…. Que ces gens-là vous fassiez toujours un rempart de votre corps devant eux, tandis que vous poursuivez ma dénonciation; sans doute pour définir une ligne rouge entre qui est communiste et qui esr votre adversaire, par conviction ou lâcheté… Qui aurait supporté cela pendant trente ans sans jamais vous trahir? Alors que vous n’êtes plus que pour avoir été…

La situation est toute simple pour moi du moins, la confiance celle que j’avais jadis dans le parti communiste français pour qui j’aurais donné ma vie sans hésiter pas par esprit de sacrifice mais parce que c’était la logique du sens de la dite vie, ce qui n’avait de sens que par rapport aux autres à qui je devais tout, à qui je continue à tout devoir, cette confiance c’est comme les allumettes, elle ne sert qu’une fois. Et ce n’est vraiment un parti qui conserve dans sa direction, en particulier dans son secteur international, dans sa presse, dans ses elus des gens dont tout me prouve qu’ils sont des marionnettes installées là comme elles l’ont été partout dans une contrerévolution qui est en train de disparaitre, mais ils restent là et si on y touche cela hurle comme toujours. Les mêmes hyènes, les mêmes complices surgissent et vous insultent, vous mettent à l’index. Autre chose est le fait que le pessimisme est un luxe que je ne peux pas me permettre et qu’il faut continuer, aider comme on le peut à la transformation en sachant que l’on aura dans ce parti aucun défenseur et que quelle que soit la lâcheté, le mensonge des attaques on sera seul. Ces gens là je n’en attend rien si ce n’est que peu à peu d’autres surgissent et grâce aux efforts d’une poignée change la donne, se donne réellement les moyens de penser et d’agir sur un monde qui désormais les attend. Il est probable que je ne verrai pas un tel moment, j’en suis tout à fait consciente, mais de temps en temps quand je vois à quel point le gâchis se poursuit et le massacre, la corruption de la jeunesse sont encore là, il m’arrive de pousser un cri que vous trouvez non sans raison incongru. Ce qui est dommage c’est que je n’ose plus faire adhérer tous les jeunes avec qui j’ai des discussions passionnantes, ni même peser sur les votes, c’est un pari, c’est le seul possible.

Dites vous bien que l’histoire prouve que je n’ai pas toujours tort, c’est une litote. Essayez si vous en êtes capables d’un peu réfléchir à ce que je vous dis là avec amitié…

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