La BCE dit faire de la lutte contre l’inflation sa priorité mais cela consiste derrière les Etats-Unis à étrangler l’économie au lieu de mettre en cause le dollar et son utilisation comme une arme contre le développement des peuples, une arme de guerre et de pillage. Cette stratégie de vassalisation totale aux diktats nord américains, au sacrifice des peuples, cette “ukrainisation” du continent européen est en plein échec sur le plan militaire mais aussi et surtout sur la solution aux problèmes, climatiques, alimentaires qui ne cessent de s’aggraver. la fin des hausses de prix n’est pas plus en vue en Europe qu’aux États-Unis. Malgré les déclarations de l’économiste américain Paul Krugman qui tente de sauver les élections américaines et Biden en annonçant une victoire sur l’inflation aussi mensongère que les faits d’armes de l’Ukraine… la lutte contre la hausse des prix à la consommation est terminée, mais la Fed et la BCE sont loin d’être gagnantes. Le remède est pire que le mal, et la situation est telle que la victoire sur l’inflation n’est que temporaire, non seulement elle est repartie mais c’est une crise d’une grande ampleur qui est là. Le nouveau monde qui cherche à naître d”un tel désastre sera moins propice à la chasse aux “rendements” pour le capitalisme occidental. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
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Selon M. Schiff, l’inflation a déjà atteint son point le plus bas et au lieu de baisser en direction de l’objectif de 2 %, elle va à nouveau augmenter.
La banque centrale américaine a en outre signalé mercredi que les marchés devaient se préparer à des temps plus difficiles. Les membres de la Fed ont relevé leurs prévisions pour les taux d’intérêt en 2024 et 2025 de 100 points de base au total. La réalité a définitivement rattrapé la banque centrale, l’inflation s’avère encore bien plus persistante que prévu.
Ce sont les prix de l’énergie et des denrées alimentaires qui font que l’objectif d’inflation des banques centrales s’éloigne de plus en plus. Les prix du pétrole s’avèrent être l’un des principaux moteurs, la Russie et l’Arabie saoudite maintenant leurs réductions de production.
Parallèlement, les investissements urgents dans les infrastructures pétrolières sont reportés, en raison des taux d’intérêt élevés et de l’avenir incertain du secteur. Les combustibles fossiles resteront donc un moteur de prix dans les années à venir, comme l’a expliqué Bas van Geffen, analyste chez Rabobank.
Vidéo associée: La hausse des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation est “nécessaire” (OCDE) (Dailymotion)
La banque centrale a finalement failli – l’inflation ne peut plus être réduite
En outre, il faut s’attendre à de nouveaux chocs d’offre. La Russie a décrété hier une interdiction d’exportation d’essence et de diesel afin de stabiliser les prix sur le marché intérieur. L’Inde a adopté une interdiction d’exportation pour le riz non basmati, ce qui a un impact sur les prix alimentaires mondiaux.
Michael Snyder a écrit que le monde est confronté à la plus grande crise alimentaire de l’histoire moderne. En 2022, 2,4 milliards de personnes étaient déjà touchées par l’insécurité alimentaire et ce chiffre devrait être considérablement plus élevé cette année. Plus de trois milliards de personnes utilisent le riz comme aliment de base et l’Inde couvrait 40 % de ce marché jusqu’à l’interdiction d’exportation.
Dans le monde entier, des sécheresses ou des inondations provoquent de mauvaises récoltes. L’offre s’effondre alors que la demande augmente, ce qui entraîne inévitablement une hausse des prix. Le problème est qu’il ne s’agit pas d’un phénomène passager, ce n’est que le début de la crise alimentaire qui va de pair avec le changement de climat, selon Snyder.
Partout dans les pays industrialisés, les représentants des travailleurs réclament des salaires plus élevés afin de compenser l’augmentation des prix à la consommation. Aux États-Unis, United Auto Workers réclame pour ses membres une augmentation de salaire de 40 % d’ici 2027. Dans un premier temps, il est prévu d’augmenter les salaires de 20 % et de réduire le temps de travail hebdomadaire à 32 heures.
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Xuan
Les banques centrales ont réussi à rendre impossible l’achat d’une maison pour un jeune couple dont le revenu atteint pourtant 4000 €. C’est couper la branche où on est assis. L’argent ne tombe pas du ciel ni des taux d’intérêts, mais du travail, de la production.
Etoile rouge
Ou bien ,en prévision de la guerre et de l’entrée officielle de l’OTAN en Ukraine vaut il mieux que les futurs cadavres n’aient pas de prêt à rembourser pour des biens qui ne vaudront plus rien et des ass décès qui ainsi ne seront pas sollicitées. Charité bien ordonnée commence par soi même
Etoile rouge
Snyder parle de sécheresse pour expliquer la hausse du prix des céréales. Mais encore faut il que cela ait eu lieu ds les gds pays producteurs de céréales doit la chine,la Russie,les usa la France,l’Italie,l’Espagne,l’Indonésie. Aucune sécheresse sérieuse,en France la production de céréales est en hausse et du double de la consommation, en Russie une production jamais atteinte en hausse en chine je ne sais pas. Mais tt cela montre qu’on ns enfume avec la crise climatique. Non qu’elle n’existe pas mais prétexte à tout c’est invraisemblable. Et comme par hasard le rôle des marchés capitalistes notamment Chicago est passé ss silence. La crise climatique est lente et n’aura pas la même dimension en Europe de l’ouest qu’elle n’en a au Sahel. Au demeurant les conséquences des destructions forestières au Sahel durant la colonisation st inconnues des citoyens. Ainsi que le démantèlement des relations sociales propres aux peuples de cestegions, à la traite d’esclavage. Le moins que l’on puisse faire c’est apporter des connaissances des moyens humains des capitaux pour recréer si possible ces immenses forêts là où c’est possible. Et sortir tte armée du Niger du mali du Tchad etc. Ou alors une armée de coopérants.
Delimesle
Sais pas qui est Snyder, mais le changement climatique a bon dos ! C’est le marché qui veut diriger le monde avec ces gouvernants complaisants, cooptés.