Histoire et société

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Le sommet des BRICS : le “rêve” chinois avance, analyse de Danielle Bleitrach

Ce texte intervient en complément d’autres présentés ici autour du sommet des BRICS pour tenter de surmonter l’insondable légèreté de la vision française sur cet événement qu’est le passage d’un monde unipolaire à un monde multipolaire.

Comme je l’esquissais dans mon analyse précédente, on peut confirmer que nous assistons à un basculement de l’histoire en dehors duquel il est difficile de penser l’actualité opération dans laquelle excelle la totalité de la presse française pourtant :

Les Brics apparaissent de plus en plus comme l’institution de l’avenir autour duquel un ordre international économique mais pas seulement va se réorganiser. Et les Etats-Unis et l’occident, les commentateurs les plus vassalisés qui n’ont tien vu venir sont pour le moins démunis, ils reflètent le monde du passé et se montrent ridiculement mauvais joueurs.

En fait le problème de ces BRICS était triple :

1) il était celui du dollar et donc économique, et nous analysons à travers l’ouverture des choix économiques, concernant les conditions concrètes du blocus que tentent les Etats-Unis sur la Russie et sur la Chine, le choix de poches pleines de pétrodollars, Les BRICS contrôlent désormais 80 % de la production mondiale de pétrole avec l’admission des Émirats arabes unis, de l’Iran et de l’Arabie saoudite. Et avec ce contrôle stratégique il y des investisseurs capables de remplacer les Etats-Unis dans les échanges commerciaux, tout en donnant une assise à la nouvelle banque des BRICS. Mais ce choix est aussi, comme nous l’analysons plus loin celui de la stratégie chinoise dans ses négociations immédiates avec les USA et leur tentative de constituer l’équivalent de l’UE et de l’OTAN en Asie avec la Corée du Sud, le Japon. Notons que l’Inde a les mêmes intérêts concernant ces nouveaux entrants. Ce qui est le facteur d’unité est la dédollarisation :

“La création d’une monnaie pour les transactions commerciales et les investissements entre les membres des BRICS améliore nos conditions de paiement et réduit nos vulnérabilités”, a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui a été le dirigent des BRICS présent au sommet qui s’est le plus clairement prononcé en faveur d’un projet de monnaie commune. Or, le fait que la présidence des BRICS revienne désormais à la Russie implique selon plusieurs observateurs qu’il est de plus en plus probable que ce sujet occupe le devant de la scène, et soit potentiellement à l’ordre du jour du sommet de l’année prochaine qui se tiendra à Kazan, la cinquième ville de Russie, en octobre 2024. En effet, le président russe Vladimir Poutine, qui n’était pas présent au sommet des BRICS de cette semaine en raison de craintes d’une possible arrestation, mais qui s’est exprimé à distance, a été le plus ardent défenseur de la dédollarisation.

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2) mais la nuisance de ce dollar repose sur l’appropriation par les Etats-Unis de toutes les institutions établies au lendemain de la deuxième guerre mondiale, l’ONU bien sûr dont la Charte reste un point de référence mais dont le fonctionnement de l’institution, en particulier du Conseil de sécurité est soumis à des vives critiques.
Comme les institutions de Bretten Wood y compris l’ONU, mais surtout le FMI, la Banque Mondiale, généraient d’autres institutions régionales chargées sous couvert de marché et de démocratie de légaliser et légitimer le pillage. Donc au-delà de la question économique il y a un autre enjeu immédiat qui va se profiler derrière l’élargissement, celui du Conseil de sécurité. L’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil y tiennent beaucoup. Mais aussi c’est toute la logique des institutions de Bretton Wood qui est remise en cause derrière l’alternative. Et il y a également toutes les institutions régionales et la relation entre le conseil de sécurité, les commissions et l’Assemblée de l’ONU dans laquelle le G 77 dont Xi a dit à Cuba dont il s’est porté garant de la souveraineté qu’il fallait qu’il joue pleinement son rôle, un vrai parlement des nations.

Donc au vu de l’élargissement c’est la dédollarisation mais aussi son pouvoir de sanction politique auquel est créée une parade qui vont dans le sens à la fois de l’allégement des sanctions et de l’initiative chinoise de la route de la soie. Nous sommes comme je l’avais suggéré devant un nouveau processus dans lequel la Chine a obtenu ce qu’elle voulait pour assurer l’initiative tout en laissant ouvert l’avenir. C’est toute l’architecture de l’hégémonie occidentale qui va devoir subir les effets d’une alternative qu’il faut assurer avec prudence.

On le voit avec l’OEA, la Cédéao il y a partout des architectures régionales, l’Alena, le Mercosur, l’UE, qui sont devenues le lieu de domination des diktats impérialistes et de légitimation de ces assauts impérialistes, de perte de souveraineté des nations. C’est incontestablement comme je l’indiquais, un processus et je me demande le sens d ‘élections européennes qui ne tiendrait pas compte de cette nouvelle donne parce que l’UE otanisée est concernée.

Pour mesurer cela il suffit de considérer que si la France perd son assise africaine qu’en sera-t-il de sa représentativité ? A force de jouer l’UE, l’Otan et les expéditions néocoloniales en bon vassal des USA, on peut dire qu’elle n’a cessé de jouer la mauvaise carte, ou encore dans l’immédiat les menaces d’effondrement de l’euro dans lequel la stratégie des Etats-Unis jouent un rôle évident, etc… Notez que le “penseur” de la politique internationale en particulier celle de l’Afrique que l’on retrouve dans l’Humanité, est-ce que le PS a produit de plus corrompu, l’invitation de Hubert Vedrine à l’université d’été, la une de diversion de l’Humanité sur le rappeur alors qu’il se passe des événements aussi considérables relèvent de la même ligne. Non seulement 3 pages sur le rappeur Medine pour mieux diviser, « … nous assistons à un basculement de l’histoire… » , mais l’Humanité ne voit toujours rien. Stupeur à la lecture du numéro de ce 25 août 2023. 4 pages sur Wagner (dont 2 pages de Vadim K.) et les sociétés militaires privées, RIEN, pas un mot sur le bilan du sommet historique des BRICS tenu du 22 au 24 août. Rien, donc, sur ce que pourrait être ce « point d’appui de cette situation géopolitique nouvelle » pour la construction d’une perspective politique vers le socialisme.Hier déjà l’Humanité donnait à voir sur une double page un long article de Vadim K. sur la « fête nationale » de l’Ukraine et dans un coin un petit article, 4 fois plus court, sur le sommet des BRICS.Cette cécité sur le moment historique de l’installation du nouvel ordre mondial multipolaire mène dans le mur.

jusqu’où et jusqu’à quand ?

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3) s’il est évident que ce sommet est une réussite pour la Chine et nous analysons ci-dessous plus précisément en quoi l’ouverture correspond aux vœux chinois et à ceux dans son sillage de la Russie et de l’Afrique du sud, la Chine a marqué par une intense activité diplomatique le rôle qu’elle continuerait à jouer dans la transformation de l’ordre capitaliste et l’instauration d’une pleine souveraineté qui ira au-delà d’un bloc de pays leaders. Cela porte sur l’aide au développement et sur le respect de la souveraineté avec probablement cette fois un rôle nouveau de l’Assemblée de l’ONU. La rencontre avec Cuba prend à ce titre une dimension stratégique mais il ne s’agit pas du seul pays, l’intérêt pour l’Afrique est confirmé dans ce processus dans et au-delà des BRICS.

Le rêve chinois avance, toujours plus faire avancer les intérêts de la Chine, de son peuple et faire de ce socialisme à la chinoise l’instrument d’une émancipation humaine.

Analyse de l’élargissement, le rôle de la Chine mais il ne s’arrête pas là et nous avons ici la troisième caractéristique de ce sommet, défendre la voie socialiste à la chinoise en confortant un autre ordre mondial de développement et de souveraineté

Les BRICS ajoutent 6 membres : ces nouveaux « poids lourds » se caractérisent comme nous venons de le voir par leurs ressources en pétrole, ce qui favorise la maîtrise du cours du pétrole, du poids des pétrodollars. Mais aussi par leur capacité d’investissements aux Etats-Unis et dans les pays occidentaux, qu’ils ont jusqu’ici privilégiés. La main basse des Etats-Unis sur les trésors de guerre de différents pays les a alertés, comme la crise économique de l’Europe et le racisme anti-arabe. Outre le pétrole, le poids des ressources financières a joué également pour donner une assise à la dédollarisation. Ces choix ont joué d’abord la pérennisation du bloc, et en ce sens ils ont répondu aux exigences de ceux qui étaient le plus réticents à l’ouverture, à savoir l’Inde et le Brésil. Ce dernier a sans doute joué un rôle dans le choix de l’Argentine pour empêcher ce pays et donc l’alliance régionale du Mercosur de glisser dans l’escarcelle des régimes dominés par les USA mais la Chine a suffisamment investi pour être d’accord. Il s’agit de choix économiques avançant dans la dédollarisation mais aussi une transformation des institutions internationales, donc également politiques, c’est une logique objective qui va au-delà de l’idéologique.

Il s’agit d’économie mais pas seulement : nous soulignons ci-dessus les aspects politiques concernant la transformation du conseil de sécurité dans lequel l’Afrique du sud, le Brésil, l’Inde et pourquoi pas l’Arabie saoudite devraient faire leur entrée.

Il faut voir comment ces résultats ont été accueillis et pas seulement dans la presse occidentale et française dans sa totalité, des nains politiciens, arrogants et impuissants qui marquent le déclin de “l’empire”, mais aussi par ceux qui en Asie souhaitent que la Chine s’entendent avec les USA. Ceux qui sont en faveur de la pérennité d’un capitalisme “ressourcé”, un nouveau partage du monde sur le modèle ancien. Ils ont fait le bilan de ce sommet dont ils notent que la Chine y a obtenu ce qu’elle voulait et se trouve en situation meilleure pour poursuivre “le rêve chinois”.

Mais les mêmes observateurs asiatiques pro-maintien des liens Chine-USA, qui déjà suivent avec scepticisme les écroulements du marché immobilier chinois, parlent d’un effet Lehman Brother, combinés avec le “blocus” tenté par les USA avec l’aide du Japon et de la Corée du Sud et en espèrent une vague “libérale” en Chine. Un marché tout puissant qui viendrait balayer les efforts anti-corruption et de contrôle des entrepreneurs chinois. Ils placent leurs espoirs dans une crise entre la Chine et l’Inde, et un retour de la Chine “à la raison” par rapport à un nouvel ordre international avec le modèle chinois de développement. Qu’en est-il de cette hypothèse d’un frein mis au rêve chinois ?

La Chine et la Russie ont donc obtenu une ouverture et sur le plan économique, sur celui des institutions internationales, elle correspond pleinement à leurs attentes mais ces commentateurs laissent entendre que celle-ci a été plus limitée que ce que la Chine, la Russie et l’Afrique du sud espéraient. Ce n’est pas notre hypothèse, dans ce domaine, la Chine a choisi la sécurité du processus mais elle a ouvert les portes avec ses amis et “bon camarades” de l’Afrique du Sud, et même de la Russie (“partenaire stratégique”) au développement du processus.

La Chine n’est pas au contraire contre l’ouverture à l’Iran, à l’Éthiopie dont elle est le premier partenaire commercial qui jouent un rôle essentiel là où la Chine a sa seule base militaire pour surveiller le détroit d’Ormuz, d’avoir assuré les routes de l’énergie mais cela va au-delà en particulier face aux tentatives “d’endiguement” des USA : la Chine cherche à consolider les accords de « la Ceinture et la Route » avec des liquidités et des partenariats au Moyen-Orient alors que les investissements occidentaux diminuent. Les Émirats arabes unis tentent d’étendre leurs accords avec la Chine dans des secteurs d’importance cruciale tels que l’IA, l’énergie propre et les infrastructures.

Rencontre Chine-Émirats


La nature « stratégique » de l’énorme marché de consommation de la Chine est de bon augure pour les relations bilatérales dans les États du Golfe, mais certains analystes se demandent si les capitaux du Moyen-Orient peuvent remplacer les investissements occidentaux et peser sur les discussions que la semaine prochaine la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, aura à Shanghai et à Pékin. Les États-Unis et la Chine ont moins d’une semaine pour décider de renouveler ou non un accord historique sur la science et la technologie. Un tel accord est essentiel pour le développement scientifique des deux pays et la Chine se retrouve en meilleure position pour négocier et elle a besoin de la stabilité du Moyen Orient y compris de ses relations avec Israël. Si elle est politiquement soucieuse de résoudre la question palestinienne, comme la Russie, elle souhaite le faire dans un contexte de stabilité du Moyen Orient. L’Égypte est une pièce centrale du dispositif.

De ce point de vue l’entrée des émirats arabes unis a été précédée de la part de la Chine et de son actif ministre du commerce, Wang Wentao d’intenses discussions. les émirats arabes unis ont à cette occasion obtenu d’importants résultats qui expliquent leur accès aux Brics. Une chambre de commerce basée à Dubaï a accueilli la coopération commerciale à bras ouverts et promet de devenir un « partenaire de coopération naturel » dans l’initiative « la Ceinture et la Route » dirigée par la Chine. « Nous sommes déterminés à renforcer davantage les partenariats avec le monde des affaires chinois, en particulier dans des secteurs tels que l’intelligence artificielle, l’énergie propre et les infrastructures », a déclaré Mohammad Ali Rashed Lootah, président et chef de la direction de Dubai Chambers, au Post par courrier électronique. « La portée du partenariat [des Émirats arabes unis] avec la Chine continuera de s’étendre, avec de nouveaux domaines de coopération, notamment l’atténuation du changement climatique, la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, les services financiers et l’éducation. »

La Chine par rapport aux tentatives de blocus des Etats-Unis a obtenu l’ouverture souhaitée, celle qui permettra pour elle mais aussi pour la Russie un desserrement du blocus que tentent les occidentaux tout en continuant à laisser une porte ouverte au changement d’attitude des USA : négociez et acceptez ce nouvel ordre qui vous laisse de moins en moins d’espace de nuisance.

La Chine a marqué qu’elle poursuivait une transformation de l’ordre mondial qui va plus loin que la dédollarisation et un simple remplacement de l’hégémonie occidentale par l’hégémonie de grands pays du sud

Ce rôle de pays émergents dans la transformation des politiques et des institutions reste dans la logique qui a présidé à la fondation des BRICS telle que nous l’avons analysée par ailleurs et qui ne marque nulle hostilité à l’hégémonie des USA, c’est seulement parce qu’elle crée un alternative à l’autodestruction des sanctions, des blocus, parce qu’elle est un contrepoids qu’elle a déclenché un accès de paranoïa succédant maintenant à l’habituelle arrogance.

Là aussi la dédollarisation est le grand facteur d’unité et pour donner une image emprunté au rugby qui est celle de nombreux commentateurs, de ce point de vue la Chine est le meilleur atout de la ligne de but mais elle intervient aussi dans les limites de la ligne de touche en s’ouvrant sur les aspirations des peuples, sur l’espérance de justice sociale. En tant que nouveau système il ne peut exister que s’il apparait présentant des avancées vers la souveraineté, le développement, la justice par rapport à l’ancien et c’est incontestablement la Chine socialiste autant que deuxième puissance du monde qui porte cette aspiration.

Incontestablement, la Chine approfondit son rôle dans les rapports sud-sud comme nous l’avions noté dans la rencontre à la marge de cette ouverture entre le président chinois et celui de l’Afrique du sud, deux nations mais deux partis, forts d’une lutte contre le colonialisme et affrontant ensemble une nouvelle étape historique y compris dans leurs propres relations. Xi a souhaité tout au long de ce sommet incarner cette ouverture, il a été soutenu par la Russie, l’Afrique du Sud, le Brésil et s’est imposé à l’Inde, parce qu’il y avait les intérêts objectifs.

Les observateurs asiatiques notent donc deux faits, le premier est l’absence de Xi à la discussion des chefs d’Etat sur les relations commerciales, c’est le ministre du commerce de la Chine qui est intervenu avec ses dossiers. Aucune explication alors que Xi Jinping saute inopinément son discours au forum des BRICS autour des questions commerciales, c’est le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, qui prononce les remarques du président Xi Jinping lors du sommet des BRICS mardi et celles-ci dénonçaient le rôle des Etats-Unis. L’intendance suit. Le rôle politique XI n’est pas terminé. Je ne pense pas qu’il faille y accorder beaucoup d’importance, Wang Wentao porte la position chinoise avec compétence.

La Chine s’affirme dans les BRICS et le soutien à l’émancipation des pays du sud qui cherchent un ordre mondial alternatif

Le président Xi Jinping a rencontré le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui était intégré aux BRICS en lui disant que la « modernisation » de la Chine apporterait de « nouvelles opportunités » de coopération, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. Et il a indiqué que le paiement de la dette de l’Éthiopie pourrait être suspendu – la nation est l’un des plus grands débiteurs africains de la Chine. ce qui est un signe envoyé aux pays d’Afrique. M. Xi a également rencontré mercredi les dirigeants du Bangladesh et du Sénégal en marge du sommet des BRICS appelant à des liens économiques plus étroits et à un soutien politique dans les pays du Sud alors qu’ils cherchent un ordre mondial alternatif.

Mais il y a l’insistance mise par Xi Jinping sur la relation privilégiée avec Cuba et la déclaration que nous publions par ailleurs ; ce dialogue reconnait le rôle historique de Cuba dans ce choix de lier les non alignés au socialisme, le rôle que ce pays a joué sur tous les continents, et Xi a lié ce rôle au G77 où il sera présent. Le parallèle au souci de la transformation du conseil de sécurité sera l’assemblée des nations de l’ONU, la manière dont Cuba a toujours joué la charte de l’Onu, et réussi à établir des consensus au moins formels sur la dénonciation du blocus. Le rôle de Cuba en Afrique, celui de son modèle de développement outre le fait que Cuba a besoin comme tous les pays d’Amérique latine de cette dédollarisation.

Le dirigeant chinois a donc officiellement offert son soutien à son homologue cubain pour « défendre la souveraineté nationale et s’opposer à l’ingérence extérieure » et au blocus du pays, lors de pourparlers à Johannesburg.

Le président chinois Xi Jinping rencontre mercredi à Johannesburg son homologue cubain Miguel Diaz-Canel. M. Xi a également rencontré les dirigeants de l’Éthiopie, du Sénégal et du Bangladesh. Photo : Xinhua

Danielle Bleitrach

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5 Commentaires

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Les BRICS ont donc fait un bras d’honneur à la dernière manœuvre des gangsters de Washington qui, selon le Wall Street ‘Journal’, consistait à “offrir” à l’Arabie l’“autorisation” de fabriquer une arme nucléaire si ce pays écartait l’entrée dans les BRICS pour rejoindre le Camp du Bien.(Dedefensa.org)
    Le camp occidental ne recule devant rien. Quand on songe à toutes les campagnes contre l’Iran ou la Corée du Nord….

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  • Martine Garcin
    Martine Garcin

    « … nous assistons à un basculement de l’histoire… » (DB), mais l’Humanité ne voit toujours rien. Stupeur à la lecture du numéro de ce 25 août 2023. 4 pages sur Wagner (dont 2 pages de Vadim K.) et les sociétés militaires privées, RIEN, pas un mot sur le bilan du sommet historique des BRICS tenu du 22 au 24 août. Rien, donc, sur ce que pourrait être ce « point d’appui de cette situation géopolitique nouvelle » pour la construction d’une perspective politique vers le socialisme.
    Hier déjà l’Humanité donnait à voir sur une double page un long article de Vadim K. sur la « fête nationale » de l’Ukraine et dans un coin un petit article, 4 fois plus court, sur le sommet des BRICS.
    Cette cécité sur le moment historique de l’installation du nouvel ordre mondial multipolaire mène dans le mur.

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  • Philippe
    Philippe

    Ce n’est pas un rêve mais une réalité. La Chine communiste est l’avenir de la planète fort heureusement!

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Mais oui!!! Mais c’est bien sûr!!! Le responsable de la mort de Prizogine, le commanditaire c’est Vladimir Poutine. A l’image du commissaire Bourrel, alias Raymond Souplex, nous avons trouvé le responsable.
    La presse-système tente de faire diversion. Quelle est l’information principale dans les dernières 48 heures: La mort de Prizogine, ou le succès des BRICS en Afrique du Sud?.
    Ainsi Mr Poutine, Machiavel de chez Machiavel, aurait projeté l’assassinat de Prizogine en plein succès des BRICS. Donc, au lieu d’être Machiavel, il est idiot. Il y a comme une grosse poutre dans le raisonnement.
    Déja, dans la préparation de cet évènement, lui et le Président de l’Afrique du Sud, Mr Cyrille Rapharosa, ont été très prudents. Ils ont déjoué le piège du TPI, l’Afrique du Sud étant signataire de l’accord de ce TPI. Imaginons la venue de Vladimir Poutine à Johanesburg. L’Afrique du Sud aurait été dans une position délicate. D’autant que cela prouve qu’être membre des BRICS ne porte pas atteinte à la souveraineté des pays membres, bien au contraire.
    Le texte présenté par Danielle est très explicite sur ce que contient l’accord réalisé. Ce n’est pas un accord “contre”, c’est un accord “pour” de meilleurs rapports entre pays souverains.
    Certes, l’hégémon occidental, principalement Etats-Uniens s’en sort plutôt mal. Puisque Danielle utilise une phrase sportive, j’utiliserais,moi aussi, une formule rugbistique: l’hégémon est sur le reculoir.

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    • Xuan

      il ne faudrait pas trop gratter le porc épic à contre sens, si on se demande à qui profite la mort de Prigogine et de son bras droit. Parce qu’il venait de recevoir un appel d’Afrique demandant l’intervention de Wagner.

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