Pour qui a un peu suivi les péripéties des divers pays de l’ex-URSS comme l’Ukraine et la Géorgie, l’installation d’Américains (ou de Français américanisés en Géorgie) a été pratique courante, et le coup d’Etat de 2014 a été installé non seulement par madame Nuland, dont on sait qu’elle se “foutait” de l’Europe, mais par l’installation aux postes clés de technocrates sélectionnés par les USA et naturalisés avec double nationalité dès leur arrivée. Mais la nomination d’une économiste US à un poste clé provoque quelques protestations surtout de la France qui malgré l’envoi de missiles à 850.000 euros pièce – combien y en a-t-il ?- sans parler d’autres dons, n’a toujours que le mépris des USA en partage. (notons que systématiquement c’est la France qui est évincée). Remarquez vu l’absence de contestation de l’influence des Etats-Unis et de leur exécuteur britannique dans la gauche française on ne voit pas pourquoi ils se gêneraient, si c’est Rafael Glucksmann qui est le contestataire de l’évincement français cela n’ira pas très loin, même flanqué de l’honorable Boulet. Dans “erreur ou trahison”, le livre en lecture collective, on voit comment en 1991, avant la fin de l’URSS, la navette d’économistes soviétiques envoyés aux USA et d’experts et instituts (notamment Soros) américains qui pénètrent les multiples rouages (culturels, économiques,politiques…etc…) soviétiques. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Article de Par Emmanuel Berretta
Commission européenne : la nomination d’une Américaine sème la polémique© Tony Rinaldo, CC BY-SA 4.0 via Wikimedia Commons
Au 1er septembre, l’économiste américaine Fiona Scott Morton va intégrer la puissante direction générale de la Concurrence, sorte d’État dans l’État au sein de la Commission européenne. La commissaire danoise à la Concurrence, Margrethe Vestager, a choisi cette experte mondiale, qui a déjà travaillé pour l’antitrust américain sous Obama. Sa mission consistera notamment à enquêter sur les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). La nomination fait débat depuis déjà quelques semaines.
D’abord par sa nationalité ? l’UE qui s’en remet à une Américaine ? mais aussi parce que Fiona Scott Morton avait deux clients (Apple et Microsoft) alors qu’elle portait la charge contre Facebook et Google. Elle avait été mise en cause par le magazine américain Prospect en 2020. On lui reproche aussi une tribune de juillet 2019 dans le Washington Post où elle a pris position contre le démantèlement des Big Tech, sans divulguer ses liens financiers avec Apple.
Le choix de nommer cette Américaine à ce poste sensible est jugé « inacceptable » par l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. « Nous avons travaillé d’arrache-pied pour réguler les Gafam, ce n’est pas pour confier l’application de ces règles à leur lobbyiste. No way », tweete-t-il. Fiona Scott Morton prendra en effet son poste au moment de l’entrée en vigueur de la nouvelle législation européenne censée réguler les pratiques concurrentielles (via le règlement DMA) des 7 très grands acteurs numériques dit “gatekeepers” : Alphabet, Amazon, Appel, Byte, ByteDance, Meta, Microsoft, Samsung.
Pas de conflit d’intérêts, selon la Commission
La Commission a indiqué que la cheffe économiste se mettra « en retrait des dossiers concernant ses anciens employeurs », durant une période de deux ans. Autrement dit, la Commission exclut tout conflit d’intérêts. Par ailleurs, la Commission peut faire appel à des collaborateurs de nationalités extracommunautaires pour des compétences spécifiques ou des raisons linguistiques. Il est tout de même difficile de soutenir que l’Europe ne puisse pas trouver des collaborateurs compétents en son sein en matière de droit de la concurrence sans recourir à la main-d’?uvre américaine. D’autant que le droit américain et le droit européen en matière d’antitrust ne sont pas du tout de même essence des deux côtés de l’Atlantique du fait du fédéralisme.
« La question des ressources se pose à tous les niveaux, observe l’eurodéputée Renew, Stéphanie Yon-Courtin, spécialiste des questions de concurrence. Est-on obligé de recruter chez les Gafam américains ? Si l’on rajoute le pantouflage de certains hauts fonctionnaires de la Commission européenne désormais partis dans des cabinets d’avocats, les géants du numérique sont bien entourés pour naviguer dans le nouvel environnement réglementaire européen? » Manfred Weber et Stéphane Séjourné, les présidents des groupes parlementaires PPE et Renew, comptent adresser un courrier de protestation à la Commission européenne. Stéphanie Yon-Courtin réclame, quant à elle, une audition devant la commission Econ.
La candidate de la France battue au Parlement européen
Au moment même où la nomination de Fiona Scott Morton était rendue officielle, un autre dossier, plus discret cette fois, au Parlement européen a occupé les Français. Le poste de directeur général du personnel (« DG PERS ») était libre après le départ du Danois Kristian Knudsen. La France convoitait le poste en poussant la candidature de Valérie Montebello, membre de la DG PERS. La représentation permanente de la France à Bruxelles a porté pour cette candidature. Mais, lundi, le bureau du Parlement lui a préféré une Britannique, Ellen Robson, qui était à la direction des actes législatifs.
« Mais comme elle est mariée à un Allemand, elle a pu prendre la nationalité de son mari et rester parmi les fonctionnaires européens », indique une source proche du dossier. « La candidature de Valérie Montebello était bonne. Elle avait réussi un bon entretien oral. Mais le comité de sélection l’avait classée en deuxième choix. On peut, au niveau du bureau du Parlement, inverser le choix mais ça coûte très cher politiquement », indique une source proche de Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen. La France a donc dû s’incliner face à une Britannique qui était poussée par Markus Winkler, le secrétaire général adjoint, proche des socialistes. Le Parlement européen est, en effet, une administration où les étiquettes politiques pèsent dans les choix de nomination des fonctionnaires.
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Daniel Arias
“experte mondiale, qui a déjà travaillé pour l’antitrust américain sous Obama.”
Obama et Biden salués à l’unanimité par la gôche.
C’est sous l’administration Obama que les GAFAM ont le plus profité.
L’Impérialisme stade suprême du capitalisme ou le Totalitarisme stade suprême du capitalisme selon cet article de l’Université de Grenoble en langue Impériale malheureusement.
https://hal.univ-grenoble-alpes.fr/hal-02102188/document
Obama s’offusque de l’espionnage mais tient à la sécurité nationale, traduisez il soutient clairement les agissement de la CIA et de la NSA le pillage technologique des imprudents qui installent comme des moutons Windows dans leurs entreprises en administration.
Ceci par la plus grande incompétence des Directeurs de Service Informatique ou par leur fainéantise et leur incapacité à penser en dehors de leur domaine de travail et de voir autre chose que le montant de leur salaire bien grassouillé.
Qu’ils nous mettent en grand danger et alors ? Piscine, villa, voyages, voiture de luxe être en bonne compagnie voilà leurs valeurs, l’intérêt économique et stratégique du pays la morale n’ont aucune place dans leurs actes.
https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/espionnage-barack-obama-a-rencontre-google-apple-et-at-t_1431524.html
Obama
https://obamawhitehouse.archives.gov/issues/technology
Et le meilleur de l’analyse politique:
https://www.pcf.fr/investiture_de_joe_biden_vers_une_nouvelle_ere