Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

A STAR IS BORN


Excellent dit l’ami facebook qui expédie ce texte sans signaler son auteur mais ce qui est sûr c’est qu’il commence à traduire une opinion sinon générale au moins qui gagne en ampleur : les médias occidentaux après nous avoir expédié comme héros des gens chargés de nous expliquer à quel point Poutine était mourant, d’un cancer, affligé en outre de divers maux don une maladie de Parkinson, l’ont cette fois fait se terrer dans une cachette, un bunker, tant il craignait l’arrivée du vengeur de l’occident. Il ne s’agissait plus de l’espion soviétique qui en faisait trop en matière de racisme ou d’une blonde ukrainienne racontant n’importe quoi, d’un “expert” de l’OTAN, non le héros était par un bizarre retournement, le diable d’hier. Aujourd’hui dépités certains affirment : Priojine et Poutine ont perdu la face… Non, que cela vous plaise ou non, Poutine sort renforcé de cet épisode même si rien n’est achevé de ce qui l’a engendré et qui exige une analyse mais une analyse qui arrête de jouer avec de la psychologie à deux balles, voire du racisme le plus évident pour éviter une analyse qui conduise vers la crise du capitalisme telle qu’elle apparait à ce stade impérialiste. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

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Evgueni Prigojine, le diable incarné des médias assermentés depuis des lustres (un diable, ceci dit, qu’ils adoraient détester, comme le dictateur nord-coréen), est en train de devenir, en moins de 24 heures, le nouveau héros de l’Occident.
Depuis sa prison, l’escroc Navalny va en faire une jaunisse, de jalousie. Peut-être même une nouvelle grève de la faim.
Surtout, ne vous demandez pas pourquoi tous les alliés de l’OTAN depuis le début de ce conflit sont soit des clowns et des gangsters corrompus (Zelensky et son entourage), soit des oligarques véreux (Igor Kolomoïski, Rinat Akhmetov), soit des nazis ukrainiens (Pravy Sektor, Andréi Biletsky et le bataillon Azov), soit des nazis russes (Denis Nikitine, Alexeï Levkine et le CVR), soit des islamistes tatars ou tchétchènes (bataillon Doudaiev), soit des reîtres et des mercenaires à l’ego narcissique – comme Prigojine, donc – qui, ainsi que cela est arrivé souvent dans l’Histoire (Wallenstein, Malatesta), changent d’employeurs en fonction de la réversibilité de leurs intérêts, des blessures de leur amour-propre ou de la force de leur cupidité.
Une seule raison à cela : là où n’existe ni nation ni véritable peuple constitués, la vénalité des intérêts et/ou l’attrait criminel des marginaux sont souvent les deux seuls mobiles qui puissent pousser des acteurs médiocres ou détestés à agir pour le compte d’intérêts impériaux étrangers.
Les jours qui viennent vont donc être sans doute assez drôles à suivre, surtout sur fond de débâcle militaire totale de l’offensive kiévienne.
Déjà, sur LCI, la chaîne privée de la famille Bouygues dévolue en France à la propagande intensive et ininterrompue de l’Alliance atlantique et de l’ex-entité bolchévique ukrainienne, la réhabilitation de l’ancien tortionnaire à la tête de monstre du musée Grévin commence, timidement mais sûrement, appuyée discrètement par des tweets savoureux d’anciens oligarques russes exilés à Londres, sur le mode de la geste chaotique d’une sorte de Vidock slave et bourru.
Comme on sait d’avance, depuis toujours, comment finira cette guerre et que la coûteuse défaite de l’OTAN devra être tôt ou tard, comme pour l’Irak et le Vietnam, indemnisée par plusieurs films hollywoodiens, il faut déjà s’enquérir de l’acteur vedette qui occupera le rôle titre.
Hélas, le regretté Telly Savalas nous a quittés ; il eût été parfait.
Gérard Depardieu n’est pas disponible, d’autant qu’il a eu jadis des amitiés coupables avec Poutine et se retrouve en butte à l’activisme des hordes féministes en furie.
Alors qui ? Jason Statham est un peu jeune, et n’a pas vraiment l’épaisseur qu’il faut.
Mais bon, la méthode de l’Actors Studio lui permettra de prendre du poids rapidement, et pour le reste le maquillage ira bien.
Au cinéma comme à la guerre, il faut faire avec ce qu’on a ; c’est une nécessité d’évidence.

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1 Commentaire

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Rostov sur le Don

    Un moment de rencontre de certains habitants et des soldats de Wagner y compris Prigojine pendant leur départ de la ville qui parle de sa voiture fenêtre ouverte visiblement sans aucune crainte.

    Les spectateurs sont venus remercier et soutenir les soldats de Wagner mais aussi Poutine et la Russie et avec des réserves prudentes sur le rôle du Ministre de la Défense.

    “Nous avons eut peur un peu au début, mais tout va bien, il n’y a pas de problèmes, aucun problème.”

    (Activer les sous titres pour les avoir en anglais)
    https://youtu.be/7qvFQJEyjwA

    Visiblement ce qui compte le plus pour ces Russes interrogés est que l’on assure leur défense et ceux qui agissent sont bien vus. Déjà de telles scènes au début de l’opération spéciale avec l’arrivée des blindés Russes ou des forces Axmat

    La propagande que l’on nous sert en mettant tous les dirigeants russes dans le même panier puis l’un contre l’autre selon la direction du vent ne semble pas prendre chez les Russes qui eux paraissent plus pragmatiques. Peut être la marque de 70 ans de socialisme.

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