Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Élections : en Bulgarie, poussée du camp prorusse après un énième scrutin

Le coût politique non seulement en Bulgarie de la politique de vassalisation aux Etats-Unis est énorme, il faut voir à quel point des pays ex-socialistes comme la Bulgarie mais aussi la Moldavie sont dévastés, l’immigration de la jeunesse est considérable et la colère monte. Ce qui se passe dans tous les pays européens y compris en France face à l’inflation, à la destruction des services publics, au militarisme existe partout en Europe et quand les commentateurs imbéciles des plateaux de télévision prétendent à une adhésion d’une communauté internationale pro-ukraine réduite en fait à l’UE, aux USA, au Japon, la Corée du sud, l’Australie point barre, ils omettent encore l’état réel de cette zone entrée dans une crise profonde que le choix du bellicisme otanesque porte à l’incandescence. La seule chose qui donne de la force à ce club de la trilatérale, c’est comme en France, il n’y a pas une force politique, pas un groupuscule capable de prendre la mesure de ce contexte géopolitique et historique. La courte vue et les manœuvres de coalition électoralistes remplacent une analyse et les divisions naissent de cette courte vue de crétins parlementarisés. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


Article de 20 Minutes avec AFP • Il y a 6 h
Élections en Bulgarie : pas de réel vainqueur, montée du camp pro-russe (Dailymotion)

Le parti conservateur Gerb de l’ancien Premier ministre Boïko Borissov est crédité d’une très légère avance (de 24 à 26 %) sur la liste libérale menée par l’ex-dirigeant centriste Kiril Petkov (autour de 23/24 %), selon les projections publiées dans la soirée par quatre instituts de sondage sur la base de dépouillements partiels. Les chiffres officiels ne seront connus que plus tard dans la semaine.

Une abstention élevée


Loin des espoirs nés de la vague de manifestations anticorruption de l’été 2020, cet Etat de 6,5 millions d’habitants, le plus pauvre de l’UE, s’enfonce dans une coûteuse crise politique sans précédent depuis la fin du communisme en 1990. Depuis la chute de Boïko Borissov après une décennie au pouvoir, les différentes formations n’arrivent pas à bâtir une coalition durable.

Un marasme accentué par le conflit en Ukraine dans une société historiquement et culturellement proche de Moscou, qui se déchire sur l’aide à apporter à Kiev. La jeune formation ultranationaliste prorusse Vazrajdane (Renaissance) a profité de ce contexte géopolitique pour poursuivre son ascension : elle a recueilli de 13 à 14 % des suffrages, contre 10 % au scrutin d’octobre.

Elle refuse toute livraison d’armes à Kiev et défend ouvertement l’idéologie du Kremlin, tout comme les socialistes du PSB (de 9 à 10 %), héritier de l’ancien Parti communiste qui dirigeait autrefois le pays. L’abstention a encore été très élevée dimanche, bien que moindre que lors du précédent vote : le taux de participation est estimé à seulement 40 %.

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