Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La fin d’une illusion et la guerre…

Les médias, les politiciens au plus haut niveau substituent leur narratif à la réalité. On transforme les peuples en homme invisible couvert des bandages des “Une” d’une certaine presse, enfin y en a-t-il une autre que celle qui dit leur fiction? … . Si nous enlevions leurs bandes, leur logo, est-ce qu’il n’ y aurait que leur vide ?… Attal nous a menacé d’un tel effondrement dans une escalade hystérique. Le soir de la grande manifestation et grève du 7 mars, sur les chaines en continu, ce lieu de pilonnage obsessionnel, les disciples, “thuriféraires” ont commenté, tenter de détourner les images, faire leur bilan de la journée. Ils affirmaient que les manifestants, ces foules immenses, dans chaque ville de France, les syndicats, tous avaient perdu et Macron pouvait accomplir sa grande œuvre, il était le pouvoir. Ce sont les mêmes qui tous les jours nous vendent la guerre, l’envoi d’armes. Selon eux les Russes ont perdu, Bakhmut de toute façon n’a aucune importance, c’est pourquoi Zelensky est un génie d’envoyer son peuple dans ce hachoir, il épuise la Russie, un simple symbole qui justifierait tant de morts, etc…. Chaque proposition disant une chose mais l’ensemble n’est plus qu’incohérence, stagnation, exaspération, provocation permanente. Macron fonctionne comme ça, nul ne sait où il va, mais son discours est pour lui du moins la réalité que l’on doit substituer à celle des millions qui protestent pour les retraites, au plan interne, comme au plan international… en espérant qu’ils demeureront une foule, individualisée, qui rentrera chez elle après s’être côtoyée… Cette foule-là, il faudra que certains s’y collent, sur les lieux de travail en particulier, aller discuter, organiser, les convaincre un à un… l’issue en dépend… Pour le moment, ceux qui les nient ont perdu, ils sont perdus eux même dans les illusions du pouvoir mais ils peuvent encore nous entraîner dans leur chute…

Qu’est-ce que la guerre quand elle est là et demeure encore un spectacle que l’on peut contempler comme un jeu vidéo?

John Heartfield, « Celui qui lit les journaux bourgeois devient aveugle et sourd ; loin des bandages abrutissants ! » Arbeiter-Illustrierte Zeitung (AIZ) 9. Non, non. 6 (1930). .

La guerre est la fin d’une illusion, l’apocalypse d’un malaise dans la civilisation expliquait Freud. L’illusion avancée par Borell à propos de l’Europe, ce chaudron en ébullition, serait un jardin qu’il faut protéger de la barbarie du reste du monde, une grande patrie où l’on peut se déplacer sans entrave dans des paysages changeants à la beauté sans cesse renouvelée, des trésors de culture, avec la diversité des types humains, en nous enrichissant de lieux dépositaires de l’histoire, tandis que l’on s’emploie une fois de plus à la mettre à feu et à sang, on nous vante la grande patrie de la démocratie. La guerre celle que nous qualifierions d’impérialiste, nous marxistes, fait voler en éclat cette illusion et peu à peu se révèle la fiction d’un Etat et d’institutions sensées garantir la sécurité, la morale, la république qui ne réservent plus qu’exploitation, une hypocrisie manifeste. On prétend nous traiter comme le reste du monde, s’en prendre y compris à nos vies, dans “le hachoir” mais aussi dans la mise en concurrence des forces de travail, l’individu devient brutal, peut-être meurtrier, le fait divers se substitue au débat citoyen. Qui est coupable? qui doit-on exclure, tuer pour que tout redevienne “normal” ? Le bouc émissaire est la figure obligée d’aussi hasardeux soubassements à nos vertus citoyennes.

L’ukrainisation de l’Europe, c’est bien sûr le choix de la guerre, une guerre civile fomentée depuis des années, au nom de la démocratie, la fiction qui nous invite à nous battre pour un peuple, pour sa liberté, sa survie, son droit au bonheur en rejoignant notre grand Occident collectif, alors que nous ignorons tout de ce qu’il lui a été réellement infligé, nous ne savons qu’une chose, une puissance jalouse et barbare veut empêcher ce petit pays de cocagne de rejoindre notre propre espace, celui de l’UE qui se confond de plus en plus avec l’OTAN, ce qui devrait nous alerter, non! .

Notre blog, le cercle de lecteurs et de contributeurs qui s’est constitué fonctionne déjà sur le mode de la confrontation avec des FAITS occultés, mais aujourd’hui nous voulons pousser plus loin l’expérience. Nous voudrions vous faire réfléchir à un phénomène que la situation française aide peut être à voir. Prétendre qu’en alimentant la guerre, nos gouvernants soutiennent les Ukrainiens, est déjà une fiction puisque le régime que nos dirigeants ont installé par coup d’Etat, en sachant très bien le travail qui s’opérait sur lui et qui est nié s’appuie sur une identité russophobe et qui exalte le nazisme alors que la majorité des Ukrainiens a combattu dans l’armée rouge et les partisans soviétiques et que c’est leurs monuments qu’on détruit en Ukraine aujourd’hui pour les remplacer par des monuments à la gloire des pogromistes et fusilleurs. C’est un aspect non négligeable parce qu’il est ce qui alimente la férocité de ce qui se passe dans le Donbass, non seulement aujourd’hui mais depuis une dizaine d’années. C’est ce que disent les photos de Heartfield en 1932 d’autres aussi..

Le capital a besoin de la guerre comme ses marchands d’armes qui sont aussi en France des propriétaires de presse…

Article de Thomas Burgel • Il y a 14 min

Le sens de Genève, la paix ne peut pas vivre là où le capital de la cupidité existe!, 1932 - John Heartfield
Le sens de Genève, la paix ne peut pas vivre là où le capital de la cupidité existe!

Pour frapper loin et fort, l’Ukraine peut compter sur des «bombes ailées» JDAM-ER. Prochaine étape, les avions qui vont avec les bombes, est-ce qu’on espère leur vendre la production de Dassault et d’autres ?

L’Ukraine le clame depuis des mois et toutes les forces politiques françaises ont salué ce discours, je dis bien TOUTES… Qu’ont-ils fait de ce désir de paix empalé sur les grilles de l’Elysée, du Palais Bourbon…

Pour sa résistance dit et pleure l’Ukraine et, plus encore, pour la contre-offensive qu’elle dit préparer pour le printemps qui vient, elle a besoin d’armes et de systèmes d’armes lui permettant d’allonger son uppercut et d’aller frapper l’ennemi russe, la logistique, ses matériels et ses bases, loin derrière le front. N’était-ce pas le but envisagé, depuis que l’on a fait s’avancer l’OTAN malgré toutes les promesses… quand on a (la France du sieur Hollande entre autres) organisé le coup d’Etat du maidan, et créé la pitrerie des accords de Minsk pour armer les petits protégés… De quelle Ukraine, de quelle France est-il question ?

Qui sont-ils ? Pas les Ukrainiens, non ceux qui détruisent aussi leur mémoire

J’emprunte à Bruno Drewski quelques FAITS … Qui les connaît, qui sait la différence entre la France et les Français qui marchent ? Qui savent la complexité de cette histoire et à quel point je me suis à mon corps défendant mêlée. Qui a accordé le droit à la parole à ceux qui dénoncent ces gens-là, juifs et Polonais, pour une fois du même côté… Parce qu’un Polonais, dont les démons sont si aisément réveillés, même eux de temps en temps, ils s’insurgent : Bandera ça passe mal…

“Pour ce qui est des massacres des Polonais, explique Bruno Drewski, par les bandéristes ou associés, les enquêtes menées par des historiens polonais considèrent le chiffre de 60 000 morts comme une probabilité inférieure, la supérieure pouvant aller jusqu’à 150 000 voire 200 000 chez certains, ce qui est de toute façon incomparablement inférieur aux chiffres de juifs exterminés par les mêmes bandéristes, melnikistes et autres supplétifs du Reich, sans parler des exécutions des partisans soviétiques de toutes nationalités assassinés par les mêmes”.

C’est pourquoi vous ne soutenez pas les Ukrainiens, parce que comme Bruno Drewski le rappelle, la majorité des Ukrainiens a combattu dans l’armée rouge et les partisans soviétiques et que c’est leurs monuments qu’on détruit en Ukraine aujourd’hui pour les remplacer par des monuments à la gloire des pogromistes et fusilleurs. Comme on vous a vidé le cerveau à vous dirigeants communistes en vous faisant approuver ces gens-là et vous juifs corrompus, vous les Bernard-Henry Lévy et autres Glucksman, Cohn Bendit, votre haine de nantis vous fait approuver les tortionnaires de vos pères.

Savez-vous qu’on a rebaptisé à Kiev une allée du nom de Stepan Bandera qui se trouve mener à… Babi Yar ! Je ne vous ferai pas l’injure de supposer que vous ignorez ce qui s’est passé à Babi Yar en 1941, dit Bruno Drewski, oui Bruno ne craint pas de le leur dire, ils ne savent rien ces abominables crétins porteurs de cocarde, et qui en plus sont persuadés de représenter la démocratie…

Babi Yar (en français, le « ravin des bonnes femmes »1 ; en russe : Бабий Яр ; en ukrainien : Бабин Яр, Babyn Yar ; en polonais : Babi Jar) est un lieu-dit de l’ouest de la ville de Kiev (Ukraine) entre les quartiers de Louk’ianivka (Лук’янівка) et de Syrets’ (Сирець). Le massacre de Babi Yar est le plus grand massacre de la Shoah ukrainienne par balles mené par les Einsatzgruppen en URSS : 33 771 Juifs furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, les bandéristes principalement le 201e bataillon Schutzmannschaft, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar à Kiev. Les massacres se poursuivirent dans ce ravin de Babi Yar dans les mois suivants, faisant entre 100 000 et 150 000 morts (Juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Tziganes, Ukrainiens et otages civils) jusqu’à la mise en place en 1942 du camp de concentration de Syrets. Au fur et à mesure des massacres, les corps ont été progressivement ensevelis dans cette immense fosse commune parfois les cadavres frémissaient encore, on leur jetait dessus de la chaux vive et de la terre. Ils ont été exhumés par les Allemands à l’été 1943 et brûlés avant l’arrivée de l’Armée rouge qui regagnait du terrain.

Alors il vous faut bien, je l’espère, admettre que cette information que je vous communique, constitue un sommet difficilement dépassable dans la perversion morale des autorités actuelles de la ville de Kiev (je rappelle que le maire actuel de Kiev était le protégé du gouvernement allemand en 2014, ceci expliquerait-il cela ?).

Aussi cette seule information devrait vous aider à découvrir que le nazisme en Ukraine a pignon sur rue … Stepan Bandera.

Pour ce qui concerne le pouvoir ukrainien actuel, vous devriez prendre en compte l’afflux de membres des groupes, “svoboda”, “secteur droit”, “Azov” et autres dans les positions clefs des ministères de la justice, de l’éducation, dans le SBU (police politique) et l’armée dans la foulée de 2014. Vous avez sans doute entendu parler de l’incendie de la maison des syndicats d’Odessa en mai 2014 qui a fait entre 50 et plus de 100 morts brûlés vifs par des “supporters de foot” liés à l’extrême droite et dont on a les vidéos qu’ils ont eux-mêmes mis sur leurs sites et qui pourtant n’ont jamais été inquiétés par la “justice” ukrainienne depuis. L'”enquête” n’est toujours pas terminée disent ils !!! Les victimes en revanche qui ont pu échapper à l’incendie ont elles été souvent mises en prison et accusées d’être des agents russes alors qu’il s’est avéré que beaucoup étaient des enseignants ou des chercheurs, nos collègues donc, à Odessa.

Vous comprendrez dès lors que beaucoup d’Ukrainiens ne font plus confiance ni à la justice ni aux autorités de leur pays depuis cette époque ce qui explique que la majorité des émigrés ukrainiens aient choisi d’émigrer en… Russie ou au Donbass, toujours sous les bombes. Beaucoup d’autres se cachent. Depuis, quatorze partis politiques, dont le Parti communiste ou les communistes (indépendantistes !) du parti borotbiste ou le parti Charyi qu’on peut difficilement taxer de “supports de Poutine et du nationalisme russe”, ont été interdits, trois chaines de télévision, plusieurs syndicats et de nombreux médias. Je ne m’étendrai pas sur les massacres et arrestations arbitraires qui sont monnaie courante depuis 2014 en Ukraine et sur l’idéologie officiellement revendiquée par les formations Azov, Aïdar, Kraken et autres dont la principale fonction aujourd’hui est de se tenir à l’arrière du front pour tirer sur les conscrits ukrainiens qui voudraient se replier vers l’arrière ou qui tenteraient de se rendre aux troupes russes.  …Vous excuserez mon audace, mais je trouve quant à moi que ces bataillons ressemblent plus aux groupes de lâches pogromistes, fusilleurs ou gardiens de camps ukrainiens des années 1941-44 plutôt qu’à une armée ayant le courage de défendre son pays. Et ma tristesse va à ces masses de conscrits ukrainiens qu’on pousse à la mort sous la menace et qui apparaissent dans nos médias comme de vrais patriotes décidés à donner leur vie pour leur pays agressé.

Ceux qui croient s’appuyer sur les Américains terminent souvent mal . Et j’en profite pour vous présenter ce cliché d’un très grand photographe iranien ABBAS… Pour illustrer cette réflexion peut-être apocryphe de Kissinger: “nos adversaires s’en sortent quelquefois, nos alliés jamais”. Il faut réfléchir à cela pour comprendre à quel point nous ne soutenons pas les Ukrainiens, nous soutenons ce que l’on a fait d’eux et qui est passé par le reniement de la majorité du peuple ukrainien contre le nazisme.

Mais cette photo dit la fiction du combat dans lequel au nom du grand Occident collectif nous sommes entraînés. La réalité que l’on occulte est que l’Ukraine en tant que bastion de la guerre par procuration a perdu, elle a perdu dans l’événement et effectivement Bakhmut est un symbole, celui de ces départs en catastrophe, un pays détruit et des êtres humains qui le sont tout autant… Des expériences qui se répètent du Vietnam à l’Afghanistan en passant par l’Irak, la Libye, et tous les continents… Que l’on ne nous dise même pas que pour la première fois c’est en Europe, la victoire sans partage de l’Occident, la fin de l’histoire, a déjà vu se déclencher une nouvelle fois à Sarajevo, la balkanisation et les guerres civiles en Europe, en Yougoslavie… la seule différence notable c’est que pour la première fois c’est dans le défi avec une puissance nucléaire (nous vous proposons un article à ce propos sur la manière dont a été rendu détruit par cette offensive de l’OTAN le traité sur le désarmement nucléaire). Et pour qu’il en soit ainsi, les Etats-Unis ont choisi de transformer notre vassalité en autodestruction, c’est tout le continent qui est ainsi “ukrainisé”. C’est pourquoi si Bakhmut marque bien comme on peut le penser que l’Ukraine a perdu, cela signifie que soit on négocie, on cherche la paix, soit on passe à un niveau qui implique encore plus clairement l’OTAN.

L’Ukraine a perdu et la logique est qu’elle disparaisse comme a disparu l’Autriche, devenue un lieu croupion livré aux appétits de ses alliés voisins qui tous ont des rêves d’empire dans la chute de l’empire américain et de l’Europe… Et le processus se poursuivra mais il n’est pas que guerrier… La démocratie, n’est plus qu’une fiction, celle qui peut substituer un narratif de victoire à la colère des peuples, le droit à la sécurité des peuples est démantelé comme le sont toutes leurs protections sociales, leurs conditions de travail. C’est pour cela que nous allons tenter de vous parler de l’ukrainisation en tant que pression sur les salaires, sur les protections sociales, cette gigantesque corruption qui a besoin de la montée du fascisme, et de la guerre.

La fin des illusions sur l’Ukraine c’est aussi la fin des illusions sur ce que nous pouvons attendre d’un tel système…

Est-ce qu’il s’agit simplement d’une innocente manie, du Folklore, cool comme dit Zelensky

On nous dit à propos des réprimés et des partis et syndicats interdits en Ukraine depuis 2014 et 2022 qu’il s’agit de “pro-russes” … eh bien si le second parti d’Ukraine en terme d’élus a été interdit sous ce prétexte, cela fait une flopée d’Ukrainiens “pro-russes” !!! Et si c’est le cas, les réprimer, les pousser à l’exil, voire les assassiner, tout cela démontre l’exact contraire de ce que Zelensky prétend, à savoir que ‘tout le peuple ukrainien est uni’ derrière la cause de son gouvernement. Je ne parlerai pas de la vente de déjà 40% des terres noires à Monsanto et autres multinationales, ce qui enlève toute légitimité à la revendication que les soldats ukrainiens défendraient “leur terre”, puisque c’est celle de Monsanto, Blackrock et consorts qu’ils “défendent”.

Bref, la situation qui a émergé partout en ex-URSS après 1991 après ce qu’il faut bien appeler une contre-révolution (puisqu’elle a abouti à la liquidation de toutes les lois sociales adoptées dans la foulée de la révolution) est certes presque partout lamentable et on ne gagne rien à prétendre défendre un régime de voleurs et exploiteurs au service d’intérêts extérieurs, le régime de Kiev, contre un régime de voleurs et exploiteurs au services d’intérêts autochtones, le régime de Moscou. Mais c’est bien parce que le régime de Moscou, avec toutes les critiques justifiées qu’on peut lui faire, refusait de laisser ses richesses à des voleurs étrangers qu’il a été dénoncé puis attaqué depuis 2000. L’essentiel reste quand même de faire le calcul pour savoir qui a gagné à la guerre en Ukraine depuis 2014, quels marchands d’armes, quels acheteurs de terres, quels multinationales de biolabs, etc. ?

Mme Nuland avait reconnu dans l’ivresse de sa victoire en 2014 avoir dépensé 5 milliards de dollars pour assurer la victoire du maïdan, depuis elle a reconnu la présence de dizaines de biolabs made in USA en Ukraine, aussi il devient difficile de croire, quoiqu’on pense de la décision de l’équipe au pouvoir au Kremlin de février 2022, que l’on a affaire à l’attaque d’une blanche colombe par le méchant ogre.

On peut donc avoir des opinions très diverses sur la guerre en Ukraine, mais cessons de tenir le discours de la blanche colombe agressée car elle a été surarmée par l’OTAN depuis 2014, elle n’est donc ni blanche ni colombe. 

Bruno Drweski, professeur des universités et Danielle Bleitrach qui a utilisé abondamment ses réflexions.

Mimétisme, tiré de The Workers' Illustrated News, 1934 - John Heartfield
mimétisme. Quand le fascisme met la barbe de Karl Marx à ses disciples…

J’ai repris ce texte de Bruno Drwewski pour que vous compreniez qui soutient Zelensky et les siens, qui ne craint pas d’appuyer l’OTAN et tue les malheureux qui se laissent prendre à leur jeu… Il fut un temps où tout cela vous était naturel, mais on vous a invités comme les Ukrainiens à retourner votre veste en appuyant les USA, ceux qui n’ont cessé d’organiser les blocus, les massacres de communistes, au point de soutenir maintenant leur bombardements, à appuyer les descendants de madame Thatcher dans leur méfaits. Il semble que le parti travailliste dans sa dérive actuelle ait même invité les syndicats britanniques à lutter aux côtés des syndicats ukrainiens, pour aboutir à quoi à ce désastre qu’est la situation actuelle des travailleurs ukrainiens ?

Donc aujourd’hui, nous vous proposons un certain nombre de textes qui ne se contentent pas de dénoncer la guerre et ses prétextes mais qui vous disent en quoi les Ukrainiens ont les mêmes problèmes que vous, n’en déplaise à Macron et à ses éditorialistes.

Au risque de vous choquer je vous affirme ce qui guide mes choix. Certes je ne confond pas la Russie de Poutine avec l’URSS, mais en revanche ce dont je suis assurée c’est qu’il ne s’agit pas d’un hasard si partout l’OTAN récupère comme combattants alliés les vieux déchets du fascisme, les nostalgiques des mythes nazis comme les pseudo islamistes et vrais fascistes criminels, si encore et toujours dans ce cas flotte la haine des communistes, le racisme… Qu’il nous reste cette ultime fierté française, celle du pays de la lutte des classes, celle de la clarté gauloise (les deux qualificatifs nous étant attribués par Karl Marx, qui nous reprochait d’être une nation d’émeutiers manquant de perspicacité théorique sur les conséquences de nos engouements), qui permet de résister aux manipulations. En effet si l’on nous compare aux anglais, allemands, nous sommes les moins anti-russe: le soutien à la pratique du renforcement des sanctions anti-russes est en baisse en général : en Grande-Bretagne, en février 2022, il était d’environ 45%, il est maintenant de 35% ; en Allemagne, il est passé d’environ 40% à moins de 30% ; en France – d’un peu plus de 25% à 20%. Franchement, c’est vraiment de l’ordre de la méfiance spontanée que relevait déjà Politzer en l’attribuant à notre rationalité… quand c’est complètement contradictoire et que ça raconte n’importe quoi un Français se méfie…

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