Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Petro préfère envoyer les armes russes à la ferraille plutôt que de les livrer à l’Ukraine

Où l’on découvre non seulement la résistance des chefs d’Etat progressistes à alimenter la guerre, mais également que les Etats-Unis (et sans doute d’autres pays de l’OTAN) se livrent à un démarchage pour collecter des armes dans toute la planète. En particulier des armes russes qui poseront moins de problèmes logistiques que l’amas hétéroclite d’armements des puissances occidentales. Ce qui en dit long sur l’arsenal réel des belligérants occidentaux et de leur folie dans laquelle ils prétendent entraîner le monde sans paraître avoir tiré les moindres leçons de leurs derniers exploits en Afghanistan, au Moyen-Orient, ils prétendent nous entraîner sur ces bases-là à une guerre avec une puissance militaire en refusant toute négociation y compris celles réclamées en 2014, allant vers l’escalade et une tentative d’impliquer toujours plus de nations en combinant chantage et promesses mais un monde multipolaire est en train de naître aussi en refus de cette pression. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoire et société)

Petro a reconnu que le gouvernement américain avait demandé à la Colombie de livrer des armes russes pour aider l’Ukraine à l’emporter dans le conflit.

Le président Gustavo Petro a déclaré mardi à Buenos Aires qu’il préférait que les vieilles armes russes que le pays a acquises restent comme « ferraille » dans son pays plutôt que de les donner à l’Ukraine.

Petro a reconnu que la chef du Commandement Sud des États-Unis, Laura Richardson, avait demandé à la Colombie de livrer les armes acquises à la Russie, afin de résoudre le problème de l’obsolescence des armes ukrainiennes, dans le contexte de la guerre dans ce pays.

« J’ai dit que notre Constitution a la paix comme objectif à notre présence sur la scène internationale. Les armes deviendront de la ferraille en Colombie », mais nous ne livrerons pas d’armes russes, a déclaré Petro lors d’une conférence de presse tenue dans le cadre du VIIe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), qui s’est tenu aujourd’hui dans la capitale argentine.

« L’Amérique latine, au lieu de jouer dans lequel des blocs militaires elle se range » en ce qui concerne l’OTAN ou la Russie « doit exiger la paix » et que « des dialogues pertinents soient construits » pour que « cette guerre prenne fin », a souligné Petro.

« Par conséquent, aucune arme russe, même inutilisable dans notre pays, ne sera utilisée dans le conflit russe », a-t-il ajouté, à propos du conflit militaire en Ukraine qui marque onze mois depuis que la Russie a envahi ce pays le 24 février 2022.

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