Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les villes les plus « nécessiteuses » des USA classées, de la pauvreté à la plomberie défectueuse

En conclusion, comme le disent les Chinois, les dirigeants américains (par parenthèse les Français aussi) feraient mieux de s’occuper de leurs problèmes intérieurs au lieu de porter la guerre chez les autres… (note et traduction Danielle Bleitrach pour histoire et société)

PAR DANIEL DE VISÉ – 28/12/22 06:00

Detroit, Cleveland, Philadelphie et Los Angeles se classent toutes parmi les 10 villes « les plus nécessiteuses » du pays, selon une analyse du site Web de finances personnelles WalletHub.

Le rapport a classé 182 villes sur 28 indicateurs économiques, notamment la pauvreté des enfants, l’insécurité alimentaire et les cuisines inadéquates.

Detroit s’est classée comme la métropole la plus nécessiteuse. Un locataire de Detroit sur cinq a été menacé d’expulsion cette année, selon un rapport du Detroit News.

Brownsville, au Texas, s’est classée deuxième. Un quart de la population de la ville vit dans la pauvreté, soit deux fois la moyenne nationale, selon un récent compte rendu de 24/7 Wall Street.

Cleveland se classe troisième. Le taux de pauvreté de Cleveland est de 29%, selon un rapport de WEWS-TV, ce qui en fait la deuxième grande ville la plus pauvre du pays, derrière Detroit.

Ranking est quatrième et sixième il y a Gulfport, Missouri ; Fresno, Californie; et Laredo, au Texas.

Philadelphie s’est classée septième. La ville de l’amour fraternel a enregistré 500 homicides en 2022, selon WTXF-TV.

La Nouvelle-Orléans s’est classée huitième. La ville a peut-être le taux de meurtres le plus élevé du pays, avec plus de 250 homicides cette année, selon un rapport publié en nola.com.

Los Angeles, malgré toute sa richesse, est arrivée à la neuvième place sur la liste des villes dans le besoin. Plus de 40 000 Angelenos vivent dans la rue, selon un récent rapport de The Nation.

La ville la moins nécessiteuse du pays, selon les calculs de WalletHub, est la banlieue de Columbia, dans le Maryland, une communauté de cité dortoir dans le comté de Howard.

D’autres villes au bas de la liste incluent Bismarck, la capitale du Dakota du Nord; Overland Park, la banlieue de Kansas City ; Pearl City, qui fait partie du grand Honolulu ; South Burlington, Vermont, domicile de Ben & Jerry’s ; et Irvine, en Californie, de l’autre côté du rideau orange depuis Los Angeles.

L’analyse de WalletHub a distingué les villes avec des taux élevés concernant des manques spécifiques. Rochester, dans l’État de New York, affichait le taux de pauvreté infantile le plus élevé, suivie de Detroit et de Cleveland. Huntington, W.Va., avait le taux le plus élevé de pauvreté adulte, encore une fois suivie de Detroit et Cleveland.

Cinq villes se partageaient la première place pour les sans-abri: Fresno et San Francisco en Californie, New York, DC et Honolulu. Des campements de sans-abri ont fait leur apparition autour de la capitale nationale pendant les années de pandémie. Les dirigeants de San Francisco ont fait face à des défis juridiques pour avoir libéré leurs sans-abri.

Gulfport, Miss., arrive en tête de liste pour l’insécurité alimentaire. Plus du quart des résidents de Gulfport vivent dans la pauvreté.

San Francisco a enregistré le taux le plus élevé de maisons avec une plomberie inadéquate.

Lewiston, dans le Maine, était en tête de liste des villes avec des cuisines inadéquates, probablement des difficultés en matière de distribution d’eau et d’électricité

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1 Commentaire

  • Alain Girard
    Alain Girard

    Quelques articles ont illustré l’état pitoyable des infrastructures aux États-Unis, en voici un parmi eux:
    https://www.rts.ch/info/monde/12654251-etat-calamiteux-des-infrastructures-aux-etatsunis-lexemple-de-jackson.html

    La revue Moto magasine, de la Fédération des motards en colère, dans un édito il y a quelques mois soulignait que certains états américains renonçaient à entretenir les routes faute de moyens. De ce fait l’enlèvement des dernières plaques de bitume était à l’oeuvre. Ne manquent désormais plus que les chariots, les mules et les convois de bestiaux. Notons que la France ayant pour modèle le pays de l’Oncle Sam semble prendre le même chemin pour qui se farcis nids de poules et autres dégradations avancées des chaussées, je ne parle pas des transports en commun…
    En tant que motard en colère le constat est évident, le motard se tue, s’accidente en majorité des cas dans des situations d’infrastructures défaillantes.
    Je pense que ce panneau qui pousse ici en Meuse doit bien exister ailleurs” Cette route n’est pas déneigée en hiver”, joli panneau, des conséquences à évaluer pour les services de secours quoique n’ayant plus de maternités dans le secteur, ça limite les besoins, une étable, de la paille, hop là, comme les rois mages en Galilée…

    Donc Biden et la relance des infrastructures des States c’est avant tout et surtout la relance au profit des affaires, les ports, les aéroports, les ponts, pour le reste les réseaux d’eau potable l’état est tel qu’il faudrait bien prendre sur le colossal budget de la guerre, pardon des armées, près de 900 Milliards d’euros pour répondre aux besoins vitaux de la population.

    Il est d’ailleurs assez révélateur d’un état qui prétend aider le peuple ukrainien avec de quoi maintenir les alimentations en eau courante quand chez soi, les plus pauvres doivent quasiment lécher les flaques.

    Demeure la constante, la Paix à un prix, moins élevé que leurs guerres, en vie, en espérance de vie, en fraternité humaine et en co-développement, par exemple.
    Le prix de la Paix passe par l’investissement, ce n’est pas un coût, à l’égal du travail c’est la richesse créée pour que chacun puisse vivre chez soi, si il le souhaite , dignement et sans avoir à s’exiler, ce que nombre de bonnes consciences se refusent à voir , l’immigration est la forme la plus élaborée d’exploitation des hommes et de leur force de travail…

    Aujourd’hui aux States des états se dépeuplent, des villes se vident, des populations se déplacent dans une migration interne, ces États-Unis pourront-ils tenir avec plus de 1% de la population qui migre chaque année, porté à 50 ans, imaginons…
    Les derniers chiffres connus démontrent que la migration concerne en priorité les états du Sud, ceux de la grande pauvreté…
    Ajoutons à cela le réchauffement climatique et ses conséquences…

    Heureusement rien de prévisible en ce sens chez nous, certes la Meuse perd également 1% de sa population chaque année, certes les voisins peuvent en gagner avec les luxembourgeois fuyant la spéculation immobilière et prenant littéralement certaines communes d’assaut, facilitant une autre spéculation immobilière de fait…

    Donc le capitalisme ici et là-bas, hé bien, il n’est plus bon à rien, un vieux mur, à abattre.

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