Effectivement tout le monde s’interroge sur le “plan de paix” dont il aurait été question aux Etats-Unis, celui que Zelensky et les USA tentent de vendre aux dirigeants européens et qui dans les faits n’est rien d’autre que toujours plus d’armes et d’argent… Est-ce qu’il s’agit d’une blague de réveillon ou de l’humour noir ? Comment et jusqu’où l’Europe va-t-elle feindre d’y croire ? C’est la question que l’on se pose à Cuba et ailleurs dans le monde. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Il ne manquait plus que ça à cette année 2022, en matière de politique internationale, pour que tout devienne clair pendant et après la visite du président ukrainien Volodímir Zelenski à Washington à l’invitation de Joe Biden.
Auteur: Elson Concepción Pérez | internet@granma.cu
23 décembre 2022 21:12:58
Pour confirmation, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken vient d’assurer que – écoutez bien – « le plan de paix que le président ukrainien a présenté à son homologue américain va dans la bonne direction ».
Se peut-il que le chef de la diplomatie de Washington « ait oublié » le sens du mot paix et oublie même pourquoi Zelenski s’est rendu à la Maison Blanche ?
Est-ce un mensonge si dans les conversations Biden-Zelenski, dans le discours devant un congrès affaibli, avec une très faible participation, et dans les autres actes devant les caméras de télévision, on ait seulement entendu le président ukrainien insister sur une demande de plus d’argent et plus d’armes, et alors que ses hôtes, Joe Biden et Nancy Pelosi, répétaient, encore et encore, que « les États-Unis continueront d’envoyer des armes à Kiev et n’abandonneront pas Zelenski tant que la Russie ne sera pas vaincue ».
De quel plan de paix parle le représentant de la diplomatie américaine ? De quel bon début est-il question?
Mais il y a plus : Blinken a affirmé que « c’est une question qu’il a abordée ce matin lors d’un appel vidéo avec ses homologues du G7 ». Est-ce que ce monsieur est bien celui qui a voyagé récemment à travers l’Afrique et d’autres continents, avec une propagande grossière anti-russe et anti-chinoise, comme cœur de son agenda.
Et, dans ce qui ressemble de plus en plus à un trait d’humour noir, il est revenu sur cette plaisanterie de fin d’année, en faisant remarquer que « les décisions doivent être prises par l’Ukraine », bien que son pays « soit attaché à une paix juste et vraie ».
Le même en a appelé aux Européens en faisant comme si ceux du Vieux Continent pouvaient oublier le froid qui les affecte déjà, le manque de chauffage dû aux sanctions imposées à la Russie et qu’ils se soumettent – comme des agneaux – attentifs aux revendications de l’empire yankee.
Ce n’est pas en vain que, quelques heures après le voyage fulgurant de Zelenski à Washington, et sans prendre la peine de « commander » les papiers avec les nouveaux engagements de Biden – d’armement, bien sûr – celui-ci a reçu l’invitation d’avoir à visiter l’Union européenne.
Rien, il s’agit d’utiliser tous les mécanismes possibles – les médias en premier lieu – pour que les gouvernements d’Europe n’oublient pas la guerre dans la nation eurasienne, au milieu des festivités de la fin de l’année – là où il y en a – et les grandes manifestations de protestation qui ont lieu quotidiennement. Et surtout, n’oubliez pas que les États-Unis et l’Union européenne ont parié sur la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, bien que l’on parle maintenant d’un plan de paix pour résoudre ce conflit, ce que, bien sûr, personne ne peut croire.
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admin5319
Cela signifie que l’assentiment à la guerre faiblit et que, désormais, les livraisons d’armes et l’escalade dans le conflit doivent être couvertes par des discours fallacieux sur la paix. Cela va venir chez nous, si c’est parti là bas. Désormais, il vont tous se proclamer pour la paix … et au nom de cette “paix”, nous entraîner encore davantage vers la guerre.