Il n’empêche cela devient pesant de vivre dans un monde où la quasi totalité de la population est affligée d’inertie et n’arrive pas à voir ce qui se passe réellement dans le monde… Pourtant comme nous tentons de l’esquisser ici, il y a un double mouvement dans lequel la révolution d’octobre a joué non seulement le déclencheur mais aussi en a expérimenté les possibles et une grande part de l’évolution, ce mouvement que traduit ici l’élargissement des BRICS est disons multipolaire avec de nouveaux rapports sud-sud et la volonté d’en finir avec l’ordre néo-colonial et son avatar l’ordre néo-libéral. Ce monde multipolaire dans lequel s’unissent des pays ayant des Etats différents est tiré par la Chine et plus généralement par un interventionnisme étatique qui tend à refuser le pillage de ses ressources et de nouvelles formes de relations économiques. Mais son moteur demeure l’impossibilité pour les populations opprimées : paysans, classe ouvrière, mais aussi d’autres couches et catégories liées au développement scientifique et technique de soutenir l’hégémonie des monopoles financiarisés, leur bellicisme et les forces conservatrices. Donc ce mouvement sud-sud, multipolaire est à la fois différent, soumis à ses propres contradictions internes et dans le même temps va dans le sens du socialisme. On ne saurait souscrire à la thèse des deux impérialismes pour l’analyser, ni prétendre renvoyer dos à dos agresseurs et agressés dans une vision dogmatique de l’idéal communiste (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
De plus en plus de puissances régionales souhaitent rejoindre les BRICS
L’association des économies nationales émergentes, mieux connue sous le nom de ses membres actuels (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) attire de plus en plus de puissances régionales.
Il n’y a pas si longtemps, ce souhait a été exprimé par l’Argentine, l’Indonésie, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Égypte. Pendant ce temps, certains États sont déjà passés à la prochaine étape et ont présenté une demande officielle d’adhésion à ce bloc.
L’Iran est l’une de ces nations et l’Algérie s’est maintenant jointe à lui, dont l’envoyée spéciale pour la coopération internationale, Leila Zaruki, a annoncé que son pays avait également présenté sa demande formelle.
Pour ceux qui pensent qu’il n’est pas un membre éminent, je dois rappeler que l’Algérie est une véritable puissance régionale en Afrique du Nord et qu’elle est aussi le plus grand pays du continent africain. En fait, c’est le plus grand pays parmi les États arabes et le dixième plus grand pays du monde.
En outre, ce pays possède l’une des forces armées les plus redoutables d’Afrique et est l’un des grands partenaires de la Russie en matière d’achat d’armes et de systèmes de défense.
Au cas où l’Algérie et l’Égypte rejoignent les BRICS, ce partenariat comptera sur les trois pays les plus importants d’Afrique et cela constituera un nouveau pas énorme vers l’effondrement de l’hégémonie américaine
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