Il devrait y avoir pour un communiste français mais aussi pour tout progressiste de notre pays face à cette respectueuse unité internationaliste entre le minuscule Cuba et le géant chinois la voie d’une espérance vers un autre possible pour la planète. Etre communiste ce n’est pas s’enfermer dans un sectarisme hostile aux autres, mais c’est au contraire chercher les bases de la paix dans la justice et rassembler largement autour de cette perspective. Refuser partout et toujours que la force de l’empire, celle du capital puisse imposer ses profits contre le développement humain, celui des individus, des classes sociales et des civilisations. C’est partout défendre le concret de la vie face à d’hypocrites discours qui masquent l’exploitation, justifient les guerres. C’est pour parler de tout cela et en particulier de l’horreur du blocus infligé à Cuba et comment agir que nous vous invitons autour de Viktor Dedaj le 3 novembre de 17 heures à 20 heures à Marseille, maison des associations, 93 la Canebière. (note et traduction danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par: István Ojeda BelloDans cet article: Blocus, Blocus contre Cuba, Chine, Congrès, Cuba, États-Unis, Parti communiste chinois (PCC),Politique, Relations avec CubaÉtats-Unis, Société20 octobre 2022 | 2Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram
La position de la Chine a été cohérente dans sa condamnation du blocus américain contre Cuba. Photo : Itsvan
La diplomatie du gouvernement et du Parti communiste (PCC) de cette nation asiatique se poursuivra sur la voie de la promotion de la paix et du développement mutuels après le XXe Congrès de cette organisation politique, ont déclaré ses représentants. « La Chine continuera du bon côté de l’histoire », ont-ils déclaré.
« Les objectifs de la politique étrangère chinoise sont clairs : promouvoir la paix, la coopération et la poursuite du bénéfice mutuel. Cet objectif comporte des défis clairs parce qu’il y a des forces dans le monde qui cherchent la confrontation, une nouvelle guerre froide, ces forces sont la pire menace pour le monde. Un monde divisé ne profite à personne », a déclaré Ma Zhaoxu, membre du Comité du PCC et vice-ministre des Affaires étrangères.
Dans un contact de presse sur le XXe Congrès national du PCC, Shen Beili, chef adjoint du Département international de son Comité central, a clairement indiqué que le Parti au pouvoir ici est résolument opposé à la politisation de la question des droits de l’homme et à d’autres questions telles que les stratégies nationales contre la pandémie de Covid-19. « Nous entretenons », a-t-il dit, « des dialogues étroits avec plus de 600 organisations, institutions et partis politiques du monde entier pour trouver des réponses communes aux défis du monde du XXIe siècle. Ces relations sont une partie importante de la diplomatie de notre pays et sont basées sur la non-ingérence dans les affaires d’autres organisations », a-t-il déclaré.
Les deux responsables ont souligné le rejet par Pékin de la politique internationale et de toutes sortes de mesures coercitives unilatérales contre tout pays.
En ce sens, la position de la Chine a été cohérente dans sa condamnation du blocus américain contre Cuba. Le géant asiatique a chaque année appuyé par son vote la résolution que La Havane présente chaque année à l’Assemblée générale des Nations Unies depuis 1992 intitulée « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique ».
Mercredi, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a dénoncé que le blocus que les États-Unis maintiennent sur l’archipel depuis plus de 60 ans a considérablement affecté sa capacité à acquérir des intrants pour, par exemple, produire plus de la moitié des médicaments de base requis par sa population. « Priver un pays de ressources pour faire face à une pandémie comme celle actuelle est tout simplement génocidaire », a-t-il déclaré.
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