Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Youri Afonine sur Russie-1 : Les déclarations sur l’ “oppression” des peuples en Union soviétique sont absolument sans fondement et mensongères.

Il y a dans cet article qui une fois de plus s’indigne sur la manière dont les impérialistes occidentaux prêtent aux autres leurs propres tares un constat qui ne peut qu’être approuvé par l’individu qui est sorti du conformisme étroit de sa propre civilisation en voyageant et qui surtout l’a fait en dehors du tourisme, autre manière de rester dans ses stéréotypes. La formidable ignorance, l’art de projeter sur les autres ce que l’on est soi-même va au-delà des interprétations politiques. L’expérience de ce qu’a été l’URSS est totalement méconnue et on ignore le fait que même si des citoyens des ex-républiques n’adhèrent pas au communisme ils regrettent souvent l’expérience soviétique. Il y a eu fraternité, aide et comme au Tadjikistan naissance de nations jadis opprimées par les royaumes proches. Et parfois cela va au-delà comme au Tatarstan, avec des relations d’allégeance remontant à Ivan le terrible mais dans le respect des mœurs, des coutumes. Quand nous en sommes à la propagande de guerre comme aujourd’hui ce qui est simple irritation devant l’ignorance et le sentiment de tout savoir de vos compatriotes devient étouffant, invraisemblable parce qu’on en mesure le caractère mortifère, effrayant (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/212736.html

Le premier vice-président du Comité central du KPRF, Youri Afonine, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Russie-1.

L’émission a évoqué un article scandaleux paru dans le Wall Street Journal américain sur la nécessité de “décoloniser” la Russie. L’auteur de l’article prétendait que la Russie menait depuis des siècles une politique coloniale expansionniste qui, en fait, n’était pas très différente de celle menée par les pays occidentaux. Sauf que les Européens acquéraient des colonies d’outre-mer et que la Russie s’emparait des territoires adjacents à ses frontières. L’auteur de l’article accuse les Russes d'”opprimer” non seulement les périphéries qui sont devenues des États indépendants avec l’effondrement de l’URSS, mais aussi les républiques au sein de la Fédération de Russie. En particulier, la Tchétchénie et le Tatarstan ont été mentionnés dans ce contexte, l’article les qualifiant de “pays”. Tant que la Russie ne sera pas entièrement “décolonisée”, elle menacera la stabilité et la sécurité mondiales, conclut l’auteur.

Comme l’a noté Youri Afonine, cette thèse incarne le consensus de l’Occident collectif (surtout maintenant, dans le contexte de l’opération militaire spéciale) concernant notre pays, quel que soit son nom – l’URSS ou la Fédération de Russie. Les plans stratégiques ne changent pas : L’Occident a beaucoup fait pour détruire l’Union soviétique et maintenant, en exigeant la “décolonisation”, il veut démembrer la Russie.

Bien entendu, les affirmations concernant la nature “colonialiste” de notre pays et l'”oppression” des peuples en URSS sont totalement infondées et fausses. Parce qu’en Union soviétique, tout le monde vivait comme une grande famille multinationale et amicale. De quelle oppression pourrions-nous parler si, sur les 15 républiques de l’Union soviétique, seules la RSFSR et la RSS de Biélorussie étaient des donateurs, tandis que les autres étaient des bénéficiaires ? Aujourd’hui encore, les économies de la plupart des pays post-soviétiques sont largement soutenues par ce qui a été créé lorsque l’URSS existait encore. Et les pays baltes sont un excellent exemple de la manière dont l’héritage soviétique peut être rapidement détruit et anéanti, en perdant jusqu’à 30 % de la population qui a émigré en masse vers l’Ouest.

Youri Vyacheslavovich nous a également exhortés à ne pas oublier que le régime soviétique a encouragé le développement des cultures, des langues et des écritures nationales. Des dizaines de milliers de structures – usines, fabriques, hôpitaux, jardins d’enfants, écoles, clubs, cinémas, bibliothèques – ont été construites dans l’Union et les républiques autonomes. Les personnes de différentes nationalités ont eu la possibilité de se réaliser dans divers domaines.

De nombreuses nationalités dans le cadre d’un seul État ont obtenu pour la première fois leur statut d’État, a rappelé le premier vice-président du Comité central du KPRF. Certaines républiques nationales de Russie ont récemment célébré ou s’apprêtent à célébrer le centenaire de leur création. Partout, ces événements sont organisés de manière solennelle et à grande échelle. Il n’y aurait pas grand-chose à célébrer s’ils avaient été tous “opprimés par la Russie” pendant 100 ans.

En juin, le KPRF a organisé un Forum de l’amitié des peuples au Tatarstan – cette république est justement mentionnée dans l’article comme étant “opprimée”. Des représentants de dizaines de régions russes – le Centre, la région de la Volga, le Caucase du Nord, l’Oural, la Sibérie et l’Extrême-Orient – s’y sont réunis. L’atmosphère du forum était placée sous le signe de la fraternité, de la camaraderie et du travail d’équipe. C’était une nouvelle confirmation claire de la fausseté des affirmations de la propagande occidentale sur la nature “coloniale” de la politique nationale russe.

Après l’effondrement de l’URSS dans les années 90, l’Occident collectif a cherché à affaiblir, et si possible, à détruire la Russie autant que possible. Des valeurs étrangères ont été imposées aux habitants de notre pays, on a tenté de réécrire l’histoire, d’inculquer aux Russes un sentiment de culpabilité, un complexe d’infériorité. En Tchétchénie, nous avons été confrontés au terrorisme international. L’intégrité territoriale de la Fédération de Russie était menacée. Mais notre pays est resté uni et est sorti victorieux de cette confrontation mortelle.

Le premier vice-président du Comité central du KPRF a souligné qu’aujourd’hui, les soldats de la République tchétchène sont à l’avant-garde de la lutte contre le fascisme, accomplissant avec succès des tâches lors de l’opération militaire spéciale. Là-bas, sur les champs de bataille, l’esprit du peuple russe multinational est démontré aujourd’hui, lorsque des enfants de différentes républiques, territoires, régions partent au combat côte à côte. Et ils sont tous unis par un même objectif : défendre leur pays, détruire le néonazisme.

Nous sommes fiers de notre Patrie multinationale, de l’amitié des peuples qui l’habitent, et nous sommes sûrs que l’avenir de nos frères de Biélorussie et d’Ukraine libérée est dans une alliance avec la Russie, a conclu le premier vice-président du Comité central du KPRF.

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