Histoire et société

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COMAGUER : Comédie ukrainienne sur les dangers nucléaires à la centrale de ZAPOROJIE

Précisions sur les dangers que fait courir le régime ukrainien que vous aurez peu de chance de lire dans nos médias et que COMAGUER nous offre à partir des faits et des textes des protagonistes. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

15 Août 2022

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Le 25 mai 2022 à Davos le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique s’inquiétait publiquement du sort d’un stock de 30 tonnes de plutonium et de 40 tonnes d’uranium enrichi.

Cette information a été reprise par plusieurs sources y compris par l’AIEA elle même (voir pièces jointes).

Or depuis le 28 février la centrale dont le fonctionnement continue à être assuré normalement par le personnel ukrainien en poste est occupée par l’armée russe qui sait évidemment si elle a trouvé l’intégralité de ce stock lorsqu’elle a occupé les lieux.

Quelques observations :

  • L’Ukraine en tant que signataire du Traité de non prolifération nucléaire est soumise aux inspections de l’AIEA qui avait donc normalement connaissance de ce stock avant le 24 février 2022. Pourquoi l’Agence a-t-elle attendu le mois de mai pour soulever le problème ?
  • L’AIEA ne pouvait pas ignorer que l’armée russe occupait la centrale depuis le 28 février et sait que la Russie a toutes les capacités pour trouver et expertiser un stock de produits radioactifs dans une centrale dont le modèle a été conçu en URSS.
  • La Russie qui s’attendait évidemment à trouver du Plutonium 239 puisque cet isotope constitue un résidu normal des centrales à eau pressurisée a-t-elle mis en sécurité ce stock chez elle ? C’est probable et cela constitue un dossier clé de la sortie de l’opération spéciale.

Or, d’après ce qui s’écrit maintenant, le gouvernement ukrainien légalement souverain jusqu’à ce jour sur le territoire de la centrale, n’a toujours pas autorisé la visite de l’AIEA.

Le sort de cet énorme stock de matières fissiles (les données disponibles donnent un stock mondial de Plutonium de l’ordre de 500 tonnes donc le chiffre de 30 tonnes avancé par le directeur de l’AIEA pour une seule centrale est important) reste donc incertain.

Y aurait-il eu des fuites comme l’idée en a été avancée par le directeur général de l’AIEA lui-même à Davos ? C’est ce qu’il est permis de se demander quand on observe l’acharnement prolongé du gouvernement ukrainien à attaquer le site, à exiger le départ de l’armée russe et à refuser la visite sur place des inspecteurs de l’AIEA comportement qui exprime une détermination farouche à effacer toutes traces d’un larcin mortifère qui rendrait possible la construction de bombes atomiques par la bande-rite qui gouverne à Kiev. Il y manque heureusement comme l’a souligné le président russe des capacités ukrainiennes de traitement du Pu 239, le Pu 239 fissile retiré des centrales devant en effet être purifié pour devenir du Pu 239 militaire pour les bombes. Mais des pays qui soutiennent le gouvernement de Zelensky auraient pu jouer les sous-traitants et faire ce travail…

L’AIEA a donc manifesté une inquiétude tout à fait légitime mais s’est bien gardée de mettre en cause la Russie car la Russie sait aujourd’hui ce qu’elle ne pouvait que supposer avant le 28 février et la confrontation entre ce que la Russie a réellement trouvé à Zaporojie et ce qui pour l’AIEA aurait dû s’y trouver doit être aujourd’hui une réelle inquiétude pour le camp Otanien.

Le directeur général de l’AIEA a d’ailleurs été récemment invité au Conseil de sécurité de l’ONU qui se penchait sur le problème et il a déclaré qu’il n’avait pas d’inquiétude pour la sécurité de la centrale elle-même.

Ceci confirme qu’en agitant un danger nucléaire aujourd’hui inexistant le gouvernement de Kiev cherche à faire oublier les manœuvres très douteuses sur les stocks d’Uranium et de Plutonium qu’il a pu tenter auparavant et dont les preuves s’il en existe sont entre les mains de la Russie.

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Plutonium and Enriched Uranium Stored at Zaporozhye Nuclear Power Plant

CMIO Send an email 25 de May de 2022

MOSCOW, May 26 – RIA Novosti. IAEA director general Rafael Grossi claims that the Zaporozhye nuclear power plant, which is under the control of the Russian military, stores 30 tons of plutonium and 40 tons of enriched uranium.

“Thirty thousand kilograms of plutonium, 40 thousand kilograms of enriched uranium, and my inspectors do not have access to this,” he said during a speech at the World Economic Forum (WEF) in Davos.

Grossi fears that several hundred kilograms of nuclear weapons material could have gone missing from the nuclear power plant.

Earlier it was reported that the IAEA is negotiating with Ukraine and Russia on the admission of specialists to the Zaporozhye NPP.

At the end of April, the Russian Foreign Ministry denied reports in the Western media about alleged “damage” to Ukrainian nuclear facilities. They also reported that Russian military personnel are monitoring the situation at the Chernobyl and Zaporozhye nuclear power plants together with Ukrainian guards and plant personnel.

May 19, 15:44 Teller Report

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IAEA Director General: 30 tons of plutonium and 40 tons of enriched uranium are stored at Zaporozhye NPP

2022-05-26   T00:52:20.333Z

IAEA Director General Rafael Grossi said that 30 tons of plutonium and 40 tons of enriched uranium are stored at the Zaporozhye nuclear power plant.

“Thirty thousand kilograms of plutonium, 40 thousand kilograms of enriched uranium, and my inspectors do not have access to this,” RIA Novosti quoted him as saying during a speech at the World Economic Forum (WEF) in Davos.

Grossi also expressed concern that he feared that hundreds of kilograms of nuclear weapons material could have disappeared from the territory of the power plant.

Earlier, Deputy Head of the Main Directorate of the Ministry of Internal Affairs for the Zaporozhye Region, Alexei Selivanov, reported on attempts by the Armed Forces of Ukraine to attack the Zaporozhye NPP using kamikaze drones. 

Source: russiart

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IAEA Grossi at Davos: Nuclear Power, Climate Change and Ukraine

25 May 2022

Michael Amdi Madsen, IAEA Office of Public Information and Communication

States of concern

Mr Grossi took part in a panel discussion moderated by Carnegie Endowment for International Peace Distinguished Fellow, Moises Naim, titled ‘States of Concern’. Joined by Ukrainian Member of Parliament Alona Shkrum, Royal United Services Institute Director-General Karin von Hippel, and Munich Security Conference Chairman Wolfgang Ischinger, Mr Grossi spoke on the nuclear risks from the conflict in Ukraine and the renewed interest in multilateralism globally. A recording of the event is available for replay.

“You have bystanders, abstainers, analysts and you have problem solvers. You must have people who look at problems practically,” Mr Grossi said, describing the IAEA as a problem solver. He said the use of nuclear weapons was “unthinkable” and explained that the IAEA’s focus was on avoiding nuclear accidents derived from an attack on a nuclear power plant or the release of radioactive material. Mr Grossi added that the IAEA is seeking to visit Ukraine’s Zaporizhzhia Nuclear Power Station, under occupation by Russian forces, to verify that the 30,000 kg of plutonium and 40,000 kg of enriched uranium stored there have not been deviated for other uses.

Hesitant to describe the conflict in Ukraine as having a silver lining, Mr Grossi did say that there is now, “a renewed conviction that working through international institutions, multilaterally, together will always be a solution — unilateralism doesn’t solve anything it aggravates everything.”

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