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UKRAINE-CRISE/ZELENSKY : Zelensky souhaite un entretien avec Xi pour mettre fin à la guerre-SCMP

4 août (Reuters) – Dans cet interview le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré souhaiter obtenir la possibilité de s’entretenir “directement” avec son homologue chinois Xi Jinping afin de mettre fin à la guerre en Ukraine, rapporte jeudi le South China Morning Post (SCMP). L’opportunité d’une telle déclaration est pour le moins contestable, alors que Zelensky, marionnette des Etats-Unis, qui désormais mènent ouvertement la guerre en Ukraine sont allés provoquer les Chinois à Taiwan. Les arguments sur “la légalité” de l’invasion par l’Ukrainien qui a refusé d’appliquer les accords de Minsk et a continué à bombarder son propre peuple en s’estimant couvert par la toute puissance des Etats-Unis trouve sa résonance dans l’irresponsabilité du parti au pouvoir à Taiwan, la provocation de Pelosi et la réaction de la Chine, qui peut espérer dans un tel contexte que la Chine brisera les liens avec la Russie? Le grotesque d’ailleurs de l’interview est patent, par exemple quand on sait où ce dirigeant corrompu et ses proches ont mené leur pays et qu’il ose parler du niveau de vie en Russie. Mais si l’on y regarde bien, cet appel à un contact direct qui jusqu’ici s’est heurté à un mur selon Zelensky lui-même dit à quel point ce pitre sait qu’il a perdu et découvre que ses alliés sont prêts à le laisser tomber. Il y a de la panique dans cet appel désespéré d’un homme qui a joué à massacrer son propre peuple et qui a perdu.

Volodimir Zelensky en effet cherche un contact direct comme avec Poutine d’ailleurs, en vain, il exhorte piteusement le dirigeant chinois à user de son influence politique et économique sur la Russie pour mettre un terme au conflit dans une interview au quotidien de langue anglaise de Hong Kong, cette ville où il avait envoyé des néo-nazis d’Azov pour fomenter des troubles il y a peu. Décidément l’affaire minable de l’expédition de Nancy Pelosi prouve à quel point l’empire américain et ses vassaux ne sont plus en état (et c’est une bonne chose) de reproduire le crime d’Hiroshima et les Japonais celui de Nankin, mais ce type est à vomir de bassesse. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete).

Exclusif : Volodymyr Zelensky agit pour des « pourparlers directs » avec le chinois Xi Jinping pour aider à mettre fin à l’invasion de l’Ukraine par la Russie

Le dirigeant ukrainien a exhorté Pékin à utiliser son pouvoir économique et politique pour faire pression sur Moscou afin qu’il se conforme aux normes internationales. Dans cette interview exclusive avec le Post, Zelensky dit également qu’il espère que la Chine et d’autres pays « s’uniront » pour soutenir la reconstruction de l’Ukraine

Amy Chew

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Publié: 7:00am, 4 Aug, 2022Pourquoi vous pouvez faire confiance à SCMP

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine a les leviers économiques pour faire pression sur Vladimir Poutine afin qu’il mette fin au conflit. Photo: Bureau de presse présidentiel ukrainien via AP

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine a les leviers économiques pour faire pression sur Vladimir Poutine afin qu’il mette fin au conflit. Photo: Bureau de presse présidentiel ukrainien via AP

L’Ukraine cherche une occasion de parler « directement » avec la Chine de sa guerre en cours avec la Russie, a déclaré le président Volodymyr Zelensky, notant que son pays avait toujours cherché à entretenir des liens étroits avec Pékin dans les années précédant le conflit.

Dans une interview exclusive accordée au Post, le dirigeant ukrainien a exhorté la superpuissance asiatique à utiliser son influence politique et économique démesurée sur la Russie pour mettre fin aux combats.

« C’est un État très puissant. C’est une économie puissante… Ainsi, (il) peut influencer politiquement, économiquement la Russie. Et la Chine est [aussi] un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré Zelensky. L’interview de 40 minutes sur Zoom était sa première avec un média asiatique depuis l’invasion de son pays par la Russie le 24 février.

Je suis sûr que sans le marché chinois de la Fédération de Russie, la Russie se sentirait complètement isolée économiquement. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky

Au moins 5 327 personnes ont été tuées et 7 257 personnes ont été blessées depuis l’attaque, selon un décompte du 1er août effectué par le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies.

« J’aimerais parler directement. J’ai eu une conversation avec [le président] Xi Jinping il y a un an », a-t-il déclaré. « Depuis le début de l’agression à grande échelle le 24 février, nous avons demandé officiellement une conversation, mais nous (n’avons pas eu) de conversation avec la Chine, même si je pense que cela serait utile. »

Alors qu’il espérait que la Chine adopterait une approche différente du conflit – elle a jusqu’à présent résisté à la censure de son partenaire économique clé la Russie au sujet de l’invasion – Zelensky a déclaré qu’il avait toujours voulu que « les relations entre l’Ukraine et la Chine soient renforcées et développées chaque année ».

Les deux pays ont marqué trois décennies de relations bilatérales formelles l’année dernière.

En 2021, la Chine était le premier partenaire commercial de l’Ukraine, avec un chiffre d’affaires commercial de près de 19 milliards de dollars, selon les chiffres de l’ambassade d’Ukraine en Chine.

M. Zelensky a déclaré que M. Xi était l’un des rares dirigeants mondiaux à s’être rendu en Ukraine « au moins une fois », ajoutant que le dirigeant chinois avait chaleureusement rappelé ses liens avec le pays d’Europe de l’Est lors de l’appel entre les deux dirigeants l’année dernière.

Le dirigeant ukrainien a déclaré qu’il comprenait que la Chine souhaitait maintenir une attitude « équilibrée » à l’égard de la guerre, mais qu’il était important de noter que le conflit était fondé sur l’invasion non provoquée du territoire souverain ukrainien par la Russie.

« Les Russes sont les envahisseurs… c’est une guerre sur notre territoire, ils sont venus envahir. La Chine, en tant que grand et puissant pays, pourrait descendre et en quelque sorte mettre la Fédération de Russie [dans] un certain endroit », a-t-il déclaré. « Bien sûr, j’aimerais vraiment que la Chine revoie son attitude envers la Fédération de Russie. »

Zelensky, 44 ans, a déclaré qu’il pensait que la Chine et l’Ukraine partageaient des valeurs similaires, telles que l’amour de la famille et des enfants. « Tout le monde aime ses enfants. Tout le monde veut vivre en paix, souhaite avoir une certaine stabilité », a-t-il déclaré.

Ukraine’s Zelensky wants stronger ties with China and help rebuilding his war-torn country

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Zelensky veut des liens plus forts avec la Chine et aider à reconstruire son pays déchiré par la guerre

Zelensky veut des liens plus forts avec la Chine et aider à reconstruire son pays déchiré par la guerre

Depuis le début du conflit, Zelensky a utilisé les médias sociaux et est apparu dans des dizaines d’interviews dans les médias pour faire pression sur la communauté internationale – et les pays occidentaux en particulier – pour offrir plus d’aide à l’Ukraine.

La Russie et le président Vladimir Poutine sont devenus de plus en plus des parias aux yeux de l’Occident et de ses principaux partenaires asiatiques, bien que Moscou ait insisté sur le fait que l’invasion était justifiée car Kiev maltraitait les russophones dans l’est de l’Ukraine.

Dans une interview accordée au Post plus tôt cette semaine, l’envoyé de la Russie à Singapour, Nikolay Kudashev, a déclaré que le statut de Moscou en Asie restait inébranlable et « blanc comme neige » malgré les censures occidentales, ajoutant que les efforts pour isoler son pays avaient échoué.

Le président ukrainien exhorte la Chine à agir contre l’invasion russe en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU

La Chine, ainsi que des pays comme l’Inde, ont résisté à prendre parti dans le conflit. Elle a promis quelque 2,37 millions de dollars d’aide à l’Ukraine depuis le début de la guerre, selon une base de données compilée par l’Institut allemand de Kiel pour l’économie mondiale.

Les responsables de Pékin ont suggéré que l’Occident a joué un rôle majeur dans la fomentation de la mauvaise volonté en Ukraine envers la Russie, précipitant la guerre.

Dans l’interview, Zelensky a exhorté la Chine à utiliser son statut au Conseil de sécurité de l’ONU pour « montrer » aux pays qu’ils devaient se conformer aux normes internationales.

« Si nous fonctionnons sans la législation, alors pourquoi devrions-nous avoir un Conseil de sécurité, si un pays … ou plusieurs pays dans le monde, peuvent simplement décider de violer les règles militairement ? » a-t-il demandé.

Zelensky a clairement indiqué qu’il croyait que la Chine avait les leviers économiques pour faire pression sur Poutine pour qu’il mette fin à la guerre.

« Je suis confiant, je suis sûr que sans le marché chinois pour la Fédération de Russie, la Russie se sentirait complètement isolée économiquement », a-t-il déclaré. « C’est quelque chose que la Chine peut faire – limiter le commerce (avec la Russie) jusqu’à la fin de la guerre. »

Zelensky a déclaré que la Russie ne dépensait pas l’augmentation des revenus énergétiques dans un contexte de hausse des prix du carburant pour sa population, car « nous pouvons voir comment les gens vivent en Russie ».

Au lieu de cela, Moscou dépensait les fonds supplémentaires pour « des armes spécifiques qu’ils utilisent pour lutter contre l’Ukraine ».

« C’est quelque chose qui doit être arrêté », a-t-il déclaré.

L’Ukrainien Volodymyr Zelensky met en garde contre l’escalade de la crise alimentaire qui finira par affecter l’Asie

Le dirigeant ukrainien a également fait écho à son récent avertissement sur les implications à long terme de la guerre sur la sécurité alimentaire et énergétique mondiale au cours de l’interview. Les exportations chinoises pourraient être affectées négativement par les pays qui dépensent davantage en nourriture, en carburant et en défense à la suite du conflit, a déclaré Zelensky.

« Les gens devraient payer pour les ressources énergétiques plutôt que pour les produits en provenance de Chine (…) Les exportations de la Chine diminueraient. C’est 100% », a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui a demandé s’il accueillerait favorablement l’aide chinoise dans la reconstruction de son pays ravagé par la guerre, Zelensky a déclaré qu’il espérait que « la Chine, les entreprises chinoises » et « le monde entier » contribueraient au processus.

« J’aimerais vraiment que le monde entier [s’unisse] sur ce processus. Il est très difficile pour nous de surmonter cela », a déclaré Zelensky, ajoutant que les attaques de missiles russes avaient décimé les infrastructures dans de nombreuses villes.

Le président ukrainien a également évoqué les spéculations selon lesquelles Moscou – actuellement confronté à de lourdes sanctions occidentales dans divers secteurs – s’approvisionne en semi-conducteurs auprès de pays asiatiques en dehors du champ diplomatique de l’Occident, pour fabriquer des armes.

Après l’invasion, les plus grands fabricants de puces du monde ont commencé à couper les livraisons à la Russie, qui a longtemps compté sur les importations de semi-conducteurs en provenance d’entreprises asiatiques et occidentales.

Zelensky a déclaré que les services de renseignement de Kiev « travaillaient aussi efficacement qu’en Chine » et que son administration savait bien quels pays Moscou avait approchés pour obtenir de l’aide à cet égard.

Pourtant, le président a déclaré qu’il ne voudrait pas pointer du doigt ces gouvernements, mais plutôt se concentrer sur leur unification contre la Russie.

« Je voudrais me concentrer sur l’unification du monde entier contre la tyrannie en Russie, et non … saper l’unité en disant qu’un pays aide, l’autre non », a-t-il déclaré.

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Amy Chew est une journaliste indépendante basée à Kuala Lumpur. Elle couvre l’Asie du Sud-Est et certaines parties du Moyen-Orient. Auparavant, elle était basée en Indonésie, à Hong Kong et à Singapour. Ancienne correspondante pour Channel News Asia et Reuters, elle a également travaillé dans la banque d’investissement où elle a été analyste pour Daiwa Capital Markets Singapour.

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