Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Zelensky rejette tout cessez-le-feu avec la Russie

Le fait est, et les Russes ne cessent de marquer les points de non retour de la stratégie des USA et de leur créature Zelensky, ils disent que ce qui était possible en mars ne l’est plus aujourd’hui et plus l’occident, l’UE s’enfoncera dans sa livraison d’armes, son aide de plus en plus directe au conflit, plus il devient impossible d’arrêter la guerre, les armes mais aussi les conséquences économiques et sociales. On a beaucoup tronqué les propos de Lavrov mais ce grand diplomate se contente de noter cette évidence, celle de l’engrenage de la guerre et la manière dont sont fermées systématiquement tous les recours à une négociation. L’exemple le plus récent est le choix de l’Ukraine tenter une offensive armée dans le sud avec livraison de lance missile américains, promesse allemande, alors que se négocient le transit de céréales et l’approvisionnement en gaz d’une partie de l’UE. C’est un choix dramatique qui est fait, un choix qui risque de couter très cher à l’Ukraine et à l’UE, parce que la Russie ira jusqu’au bout mais c’est celui de l’OTAN et des Etats-Unis. Que l’on condamne ou comprenne l’intervention russe ne change rien à la logique de la situation et aux illusions qu’elle engendre derrière Zelensky, le représentant d’oligarques dont le pouvoir ne tient que par le jusqu’au boutisme derrière les Etats-Unis, une logique de plus en plus en rupture avec l’apport réel de ces derniers et leur capacité de nuisance pour le seul intérêt américain. En revanche si je suis tout à fait d’accord sur le fait que les Russes ne cherchent pas un empire mais la sécurité face à des invasions potentielles et aussi une aire d’influence, cette sécurité et cette aire d’influence, ce prestige culturel, ils ne l’ont obtenu qu’avec le socialisme, l’URSS. Comme partout la clé de la paix et des coopérations est là. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

25/07/2022

Le dirigeant ukrainien a déclaré que la Russie utiliserait une pause dans les combats pour se reposer et se préparer à une nouvelle offensive.

par Kyle Anzalone*
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que la Russie capitaliserait sur tout cessez-le-feu pour donner du repos à ses troupes et rééquiper son armée. Il a affirmé qu’une interruption des combats prolongerait la guerre.

Dans une interview accordée au Wall Street Journal, Zelensky a déclaré: « Geler le conflit avec la Fédération de Russie signifie une pause qui donne à la Fédération de Russie un répit pour se reposer. Ils n’utiliseront pas cette pause pour changer leur géopolitique ou pour renoncer à leurs revendications sur les anciennes républiques soviétiques. »

Zelensky a prédit qu’un cessez-le-feu ne durerait que quelques années, puis que Moscou reprendrait son offensive. La Russie « se reposera et dans deux ou trois ans, elle s’emparera de deux autres régions et dira à nouveau : geler le conflit. Et cela continuera d’aller de plus en plus loin. Cent pour cent », a-t-il déclaré.

Les déclarations de Zelensky interviennent alors que la Russie a lentement capturé un cinquième du territoire ukrainien. Les États-Unis et leurs alliés ont envoyé des milliards d’armes de plus en plus avancées à Kiev. Cependant, même les systèmes de roquettes à longue portée se sont révélés inadéquats pour aider les forces ukrainiennes à reprendre du territoire.

Zelensky pense que ses forces vont inverser la tendance et chasser les troupes russes d’Ukraine. Il a dit : « La société croit que tous les territoires doivent d’abord être libérés, et ensuite nous pouvons négocier sur ce qu’il faut faire et comment nous pourrions vivre dans les siècles à venir. Nos gens sont convaincus que nous pouvons le faire. Et plus vite nous le ferons, moins il y en aura qui mourront. »

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré la semaine dernière que l’Ukraine avait proposé une offre réalisable en mars, mais Kiev a rompu les pourparlers en avril. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a rencontré Zelensky en Ukraine peu avant la fin des négociations. Ukrainska Pravda a rapporté que Johnson avait découragé Zelensky de conclure un accord avec Moscou.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé la semaine dernière que le Kremlin prévoyait de s’emparer d’une plus grande partie du territoire ukrainien en raison des transferts d’armes occidentaux. « Maintenant, la géographie est différente, c’est loin d’être juste la RPD [Donetsk] et la RPL [Lougansk], c’est aussi les régions de Kherson et Zaporojié et un certain nombre d’autres territoires », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.

* Kyle Anzalone est rédacteur en chef de Antiwar.com, rédacteur en chef des nouvelles du Libertarian Institute et co-animateur de Conflicts of Interest.

Publié sur news.antiwar.com

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3 Commentaires

  • Xuan

    Le dirigeant ukrainien a déclaré que la Russie utiliserait une pause dans les combats pour se reposer et se préparer à une nouvelle offensive.

    ça va faire trois jours que la presse bourgeoise nous rebat les oreilles sur la “contre-offensive” en cours de Kiev contre Kherson “définitivement libérée d’ici septembre selon un responsable ukrainien”…

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  • SMILEY
    SMILEY

    Un peu hors sujet mais pas tant que ça:
    Il y a des nuits blanches qui peuvent se teinter de rouge. Entre deux insomnies j ai visionné  successivement sur OCS  ‘Mes chers camarades’ et ‘l Ombre de Staline’. C est moins drôle que du Franck Dubosc mais plus instructif.
    Qu’ ont ces deux films en commun ? Essentiellement un anti-communisme affiché, avec tous les clichés afférents : peuple martyrisé, apparatchiks cyniques et lâches, soldatesque brutale, surveillance orwellienne, le tout s’accompagnant d’une joyeuse indifférence à la vie humaine ce qui ne peut que révulser nos âmes civilisées et si bien NUPEisées.
    Les deux films sont récents. Le cinéaste de Chers camarades,  Konchalowski, est russe, c est un grand cinéaste, il a été témoin d’un certain nombre de choses. Celle de l Ombre de Staline, film Polono- Britannico- Ukrainien ,est Agnieska Holland qui a fait Europa Europa que je n ai pas vu
    Alors ‘Mes chers camarades’ d abord. Analysé il y a peu par Histoire et Société, c’est un film en noir et blanc comme un documentaire, sur un fait réel :  la répression d une révolte ouvrière du coté du Don en juin 1962 et la façon dont elle a été gérée par les autorités . Ici  le noir et blanc est de qualité, net sans excès de contraste, et rappelle celui du Raging Bull de Scorcese. Ce film se veut le procès d un système épouvantable jeté aux poubelles de l histoire et refusé par tous les peuples et dans ce domaine là il ne nous épargne rien
    Sauf que
    Sauf que ce n est pas le procès du socialisme qui est fait mais celui du recul du socialisme quand Nikita Kroutchev après avoir sali la mémoire de Staline ne se contente plus de mots mais effectue des reformes saluées par l Occident: vérité des prix, lesquels explosent, autonomie des entreprises ( ici le directeur a décidé une baisse des salaires ouvriers et gère une usine qui n a pas de sortie de secours, il n y a pas de petites économies)
    L héroine du film, belle et d une élégance vestimentaire qui nous étonne nous qui ne portons plus que des cotonnades informes mais siglées et hors de prix, est une vraie militante  ancienne combattante  et élue municipale. Elle regrette, et elle n est pas la seule, l’époque de Staline quand les prix baissaient, que  les droitiers étaient punis, et la construction du communisme en de bonnes mains.
    Ces regrets  n auraient évidemment pas leur place dans un film hollywoodien. Celui la nous parle également d humanité, celle de l homme du kgb,  celle des soldats d un barrage routier, celle d une mère qui ne sachant plus à quel camarade se vouer implore le seigneur .
    Mais face à sa douleur, elle et son kgbiste entament un chant révolutionnaire et les gorges se serrent et les ricanements cessent et l émotion se perpétue à l écoute du générique.
    Konchalovski qui au vu de ses films précédents ne porte pas Staline dans son cœur veut nous dire quelque chose. Se demande t il comme le fait son héroine : si on  ne croit plus au communisme à quoi peut on croire ? Ou bien nous signale t il que le passage pacifique au capitalisme, même esquissé, se paie de son poids de sang ?
     
    L Ombre de Staline  ensuite : ça commence bien, on est à Londres et le héros jeune conseiller gallois et parlant russe de Lloyd Georges ( le premier Premier ministre travailliste dont l arrivée au pouvoir terrorisa les possédants de Grande Bretagne, c était avant Blair ) veut partir en URSS interviewer le dirigeant bolchevique comme il a su précédemment interviewer Hitler . Surprise ! L’accueil à l ambassade se passe bien, la fonctionnaire est adorable, Moscou ensuite est superbe, son architecture est largement montrée, l Hotel Metropol somptueux, les soirées euh … animées, ce qui nous change des éternels plans neige-barbelés ,
    Mais justement on y vient à la neige, car notre intrépide héros tel Tintin chez les soviets, part en Ukraine, sème son accompagnateur officiel et là va découvrir l’ invraisemblable vérité : si l URSS a de tels  résultats économiques c est parce qu elle vole tout le blé des ukrainiens pour le revendre sur le marché international. Enfin je crois, car j ai abandonné le film devenu soudain noir et blanc, neige et cadavres, et l’ on comprend que la beauté inhabituelle des images de Moscou n avait pour but que de faire apparaitre plus affreuse la situation des masses affamées d Ukraine.
    J ai arrêté quand le héros vomissait le morceaux du cadavre d un enfant . Il y a des plans qui ne passent pas.

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    • etoilerouge
      etoilerouge

      Et Timisoara et l’incendie du reidchtag Agnieszka Holland et l’assemblee des résistants européens à Staline qd vont ils ns faire un film? Souvenez vs du dernier Stalingrad in navet notoire

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