Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

DISCOURS DE VLADIMIR POUTINE

Au moins jugeons sur pièce … ET NON dans des extraits interprétés …

GUERRE EN UKRAINE : CONCLUSION !!L’objectif des USA via la CIA et l’OTAN c’est de ruiner l’Europe.Si non pourquoi risquer de sacrifier toute l’économie européenne et donc l’Europe ,uniquement pour une petite parti de l’Ukraine,le Dombas,si ce n’est de vouloir la chute de l’Europe et ensuite s’occuper de la Russie ….D’une pierre deux coups .C’est comme cela que le lobby de la mondialisation sataniste compte répendre la MONDIALISATION,par le sang et le mensonge….Les pays de l’Est ne sont que des républiques bananières,qui se sont vendues pour quelques subventions européennes,contre une adhésion à l’OTAN …Remarque : Les américains savent que l’Ukraine ne pourra pas gagner la guerre contre la Russie ….Mais alors pourquoi les américains envoient AU COUP PAR COUP des armes en Ukraine ??? Parce que les américains cherchent à faire durer la guerre,pour faire durer les sanctions contre la Russie et DONC faire durer la crise économique en Europe,pour en provoquer LA RUINE !!

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4 Commentaires

  • marsal
    marsal

    En tous cas, il a l’air plutôt en bonne forme, pour quelqu’un qui nous est régulièrement présenté comme à l’article de la mort … Il parle vite et la traductrice est à la peine !

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    L’écoute de cette video attire quelques remarques.
    D’abord, une campagne haineuse spécule sur une supposée maladie dont serait atteint V.POUTINE, cancer du pancréas, rien que cela. Comme l’avait précédemment noté S.LAVROV, les images répondent: V.POUTINE donnent l’impression d’un homme en bonne forme, pugnace et combatif.
    Ma seconde remarque porte sur les responsabilités dans les domaines de l’inflation et des pénuries. Cela ne date pas du 24 février. Les responsables sont toujours les mêmes, les pays occidentaux, Etats-Unis en tête. La Russie se prépare depuis longtemps à une telle situation, au moins depuis l’affaire de la Libye.
    Une dernière remarque personnelle: les pays occidentaux citent souvent l’isolement de la Russie.
    Un peu de géographie remet les esprits en état. C’aurait été un pays d’Amérique du sud, c’eut été autre chose. Mais il se trouve que la Russie est située en grande partie en Asie avec une frontière commune avec un grand pays, tant géographique que politique, la Chine. L’Inde a aussi besoin de de développement et non de sanctions. Dans l’assistance au forum de ST-Pétersbourg, on aperçoit un représentant de pays arabe.
    Dans un autre article sur ce site, est évoqué un “futur tsunami financier”, les pays occidentaux ne s’en rélèveront pas de sitôt. Russie et Chine ont plus de chances de s’en sortir.

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  • marsal
    marsal

    “Pourquoi échanger nos marchandises contre des dollars et des euros qui perdent de la valeur”
    “En plus, cet argent peut être confisqué ou volé”.
    “L’économie qui n’est pas réelle va être changée pour être remplacée par une économie basée sur la réalité”.

    “Dans les années qui viennent, nous allons commencer un mécanisme de conversion des monnaies existantes et les autres pays vont le faire. Cela va concerner les produits alimentaires, les matières premières … cela va augmenter encore l’inflation en dollars.”
    Cela rejoint complètement l’article sur le tsunami financier …

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  • marsal
    marsal

    Je suis en train de réfléchir et d’essayer d’écrire quelque chose sur cette vieille question du “socialisme dans un seul pays”, qui opposa notamment Staline (qui disait: nous pouvons et nous devons établir le socialisme en Union Soviétique) et Trotski qui rétorquait que “construire le socialisme dans un pays isolé, coupé du marché mondial était impossible” et qu’il fallait hâter la révolution mondiale par tous les moyens car c’était la seule chance de survie du socialisme soviétique. (cette question n’était pas nouvelle, plutôt nouvellement posée : il y eut, peu avant, entre Lenine et divers sociaux démocrates européens et russes le débat de savoir s’il était possible de voir triompher une révolution socialiste dans un pays arriéré comme la Russie tsariste ou s’il fallait se limiter à une révolution “bourgeoise”, établissant le capitalisme démocratique).

    Il me semble que nous avons maintenant le recul de l’histoire, le résultat de l’expérience pratique. Le marxisme est une pensée scientifique et à ce titre, seule l’expérience historique permet de trancher ces questions fondamentales. Or, nous disposons aujourd’hui d’une expérience historique assez complète qu’il est très important d’exploiter. Ces questions théoriques sont comme le fil qu’on peut tirer pour dérouler des pelotes très enchevêtrées …

    1. Nous pouvons constater qu’il y a eu des tentatives de révolutions socialistes dans beaucoup de pays au 20ème siècle et que, malgré les facteurs unifiant comme deux guerres mondiales, l’existence d’un large système colonial international, ces tentatives et ces révolutions ont toutes eu lieu principalement dans un cadre national. Il y a eu de l’internationalisme (L’URSS, la Chine, Cuba ont aidé, armé, formé, financé de nombreuses luttes, de nombreux pays, ont été aidés également) mais il y a eu non pas UNE révolution internationale, mais DES révolutions socialistes menées dans un cadre national, liées entre elles par divers lien mais séparées dans leur issue et leur devenir.
    2. Les révolutions qui ont réussi ont toutes eu lieu dans des pays qu’on appellerait aujourd’hui “en voie de développement” (on ne dit plus “arriérés” 😉 ), avec une forte économie paysanne, rurale, artisanale, une faible industrie (ce qui ne veut pas dire sans prolétariat) et une insertion difficile sur le marché mondial. Très souvent, les révolutions socialistes du 20ème siècle ont donc l’enjeu du développement et une forte composante de révolution pour l’indépendance, soit directement la libération d’un système colonial, soit l’acquisition, comme à Cuba d’une véritable liberté face à un contrôle étranger qui ne s’assume pas comme colonial mais en a de nombreuses composantes.
    3. Pour l’essentiel, ces révolutions se sont déroulées dans un petit nombre de pays, répartis sur 4 continents (Europe, Asie, Amérique latine et Afrique). Ces pays se sont donc retrouvés isolés par rapport à leur environnement, en proie à l’hostilité économique et militaire des pays dominants mais aussi pour partie de leurs voisins proches. C’est dans ce contexte qu’ils ont dû à la fois réaliser des tâches d’établissements d’un cadre politique et institutionnel national (ce qu’on appelle “la révolution démocratique”) et entreprendre la construction d’une économie de type socialiste, de type dirigée, avec un long processus couvrant l’ensemble des secteurs économiques, visant à créer des pans entiers d’un système industriel à partir souvent d’une page blanche.
    4. Enfin, quatrième et important aspect, cette phase historique des révolutions socialistes du 20ème siècle s’est déroulée sur plusieurs générations. J’ai tendance à catégoriser une phase historique qui commence en 1817 avec la révolution bolchévique et se termine dans les années 1970 avec la victoire vietnamienne. La révolution iranienne de 1979 est pour moi un sujet de questionnement non résolu à ce jour, atypique et qu’on ne peut pas qualifier de socialiste, même si, elle présente un certain nombre de traits communs. Les événements qui se déroulent ensuite, comme le Chavisme au Vénézuela ou la Bolivie témoignent d’une autre époque.

    Enfin, ces caractéristiques des révolutions socialistes du 20ème siècle ont le caractère d’une tendance générale. De plus, aucun autre processus historique majeur ne peut significativement être établi à cette période comme un fait historique. Quelques pays ont pu connaître un développement capitaliste, comme la Corée du Sud, Taïwan, Israël. Mais ce sont à mon sens des exceptions avec souvent la particularité d’un fort soutien financier, technologique et même militaire des pays capitalistes dominants. Pour le reste, l’essentiel des pays des continents en question ont subi le piège du développement empêché.

    A l’inverse, si l’on veut bien comparer ce qui est comparable (c’est à dire ne pas évaluer les pays socialistes sur la base d’une comparaison avec des pays capitalistes déjà développés, mais plutôt avec des pays partant au même stade de développement) il est clair que les pays socialistes ont dans leur ensemble un développement économique, industriel, agricole, scientifique, social, sanitaire … tout à fait remarquable, malgré des conditions extrêmement difficile.

    Donc, sans rentrer (ici)dans le détail d’une analyse fouillée (mais qui méritera d’être développée, je pense qu’on peut valablement affirmer que Lénine avait raison et que non seulement ces révolutions socialistes étaient possibles mais que, pour un certain nombre de pays, elles étaient nécessaires.

    Elles ont été plus que cela, en réalité. Ces révolutions, prises individuellement avaient donc toutes un caractère national propre, découlant des structures sociales et politiques du monde du 20ème siècle. Ce caractère national propre était basé sur les états-nations qui formaient la structure politique du monde, dans lequel chaque pays avait sa sphère culturelle, sociale, politique propre. Mais ces révolutions, malgré leur caractère isolé et national ont constitué un phénomène caractéristique de l’époque et qui a complètement déterminé le cours de l’histoire du 20ème siècle. La révolution soviétique a complètement déterminé le cours historique de l’Europe de 1917 (précipitant la fin de la guerre par contagion révolutionnaire dans les puissances centrales), à 1945. Elle et celles qui ont suivi ont été le levier et la partie dynamique de toutes les révolutions anti-coloniales de l’après 1945. Si ces révolutions n’ont pas atteint les pays capitalistes dominants, elles y ont joué un rôle déterminant par la création de nombreux partis communistes notamment, par l’introduction de formes pré-socialistes dans les systèmes sociaux (comme la sécu en France) , ou par leur influence générale sur la lutte des classes au niveau mondial.

    Cela me fait dire que Staline (que cela nous plaise ou non) avait ici entièrement raison face à Trotski. Non seulement la construction d’un socialisme était possible en URSS mais il amorçait une phase historique, un stade particulier, qui a été le trait général d’une période et dont il faut donc conclure qu’il était nécessaire. On pourrait l’appeler le stade du socialisme dans un puis plusieurs pays isolés.

    Bien sûr, comme tout stade particulier, les développements qui s’y sont déroulés sont marqués par un certain nombre de limites, caractéristiques des contradictions non résolues à ce stade et de ses conditions de développement. Le fait de dire que le développement de type socialiste est possible dans des pays isolés n’enlève rien au fait que tous ces pays avaient en même temps besoin d’accéder aux marchés mondiaux, d’accéder aux ressources dont ils ne disposaient pas, d’accéder aux technologies dont aucun peuple ne peut réinventer tout seul l’ensemble du développement historique. Et pour accéder aux marchés mondiaux pour acheter, il faut aussi pouvoir y accéder en temps que vendeurs, ce qui signifie que le caractère socialiste interne doit survivre en contradiction permanente avec le fait de se positionner sur des marchés mondiaux hostiles, dominés par des pays plus développés et d’y subir la loi de la valeur. Les problématiques liées au commerce extérieur ont été, pour tous ces états extrêmement difficiles et ont nécessité une abnégation, un courage et une inventivité permanente.

    L’hostilité manifeste des puissances impérialistes s’est aussi traduite par des contradictions et des limites (communes à toutes ces expériences, quoiqu’à des degrés divers) à la liberté et dans les formes démocratiques. Tout était bon pour déstabiliser ces pays et les questions de sécurité nationale ont pris une ampleur à la fois importante et difficile.

    Cette phase a eu une fin (ce qui la caractérise aussi en tant que stade. Après les années 70, ces révolutions ont cessé ou n’ont plu réussi. Une autre phase historique a démarré, dont un des caractères, manifesté notamment par l’évolution de la Chine est que à ce moment là, la question de l’insertion sur le marché mondial est devenue effectivement prédominante. L’impérialisme a bien compris le caractère décisif de cette question et a développé ce qu’on appelle aujourd’hui la politique de sanctions, contre les pays qui “ne suivaient pas le droit chemin”. Cela a établi une sorte de système de pouvoir mondial très délétère. Et c’est ce qui nous mène à la situation actuelle, dans laquelle la domination des instruments et des institutions économiques et de marché mondiales par les pays impérialistes, en particulier les USA et l’Europe devient inacceptable non seulement pour ces pays socialistes qui aspirent à pousuivre leur développement dans un autre cadre international, mais également pour la plupart des pays dont le développement est empêché ou limité par l’organisation internationale actuelle et la domination impérialiste. Cette phase atteint elle-même ses limites et c’est le sens de la période très spéciale actuelle et des bouleversements en cours. La résolution de cette contradiction, c’est à dire l’établissement d’un système d’échanges économiques mondiaux qui n’empêcherait plus le développement de tendances vers le socialisme mais même les faciliterait serait une accélération formidable de la construction du socialisme dans l’ensemble des pays.

    Si la construction du socialisme est une tâche qui concerne l’humanité dans son ensemble, elle démarre donc par des processus nationaux, car tel est la superstructure dans laquelle le processus doit démarrer. Elle comporte des stades, sur des périodes qui sont brèves à l’échelle de l”histoire, mais dépasse celle de la vie d’un individu.L’étude et la compréhension de ses phases est nécessaire et nous permet de comprendre comment orienter notre action à un stade donné.

    Pour conclure ces idées jetées un peu rapidement, je voudrais terminer par deux analogies (une analogie n’est pas une vérité scientifique, c’est simplement un stimulant pour la réflexion) avec des processus de transformation dans la nature.

    Le premier est la réaction chimique. Lorsqu’on étudie une réaction chimique, on part avec un certain nombre de corps chimiques au départ, une transformation s’opère, dans laquelle ces corps chimiques se recomposent entre eux, échange des atomes ou des groupes d’atomes et on obtient à l’issue du processus, on obtient de nouveaux composés chimiques. Cependant, lorsqu’on regarde la manière dont les choses se déroule, on voit autre chose. On peut voir ce qu’on appelle des catalyseurs. Les catalyseurs sont des corps chimiques qui sont présents au début et inchangés à la fin. On pourrait penser qu’il n’interviennent pas. Cependant, dans un certain nombre de réactions, leur présence accélère voire rend réellement possible la réaction. On voit aussi en regardant le processus de près, des composés intermédiaires. Ils ne sont pas présent au départ. Ils sont formés pendant une première phase, puis disparaissent dans une seconde phase de la réaction. Ils ne sont pas présents non plus à la fin de la réaction si celle-ci a été complète. Pourtant, ils représentent des stades nécessaires.

    La deuxième analogie que je voudrais évoquer est plus connue, c’est celle de la métamorphose des insectes, par exemple les papillons. Au départ, le papillon est une chenille. La chenille grandit, elle atteint la limite de son développement. Elle va cesser de bouger pour, durant toute une phase, se préparer à devenir un papillon. A l’issue de cette phase, elle casse la chrysalide et le papillon s’envole.

    Les transformations sociales sont des processus encore plus complexes que ces exemples issus de la nature. Les étudier et les comprendre est indispensable et nous avons, je crois, encore beaucoup à apprendre de ces révolutions socialistes du 20ème siècle et des pays qui les ont menées.

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