Un camarade qui est comme nous tous très préoccupé de ce qu’il va advenir d’un parti communiste en FRANCE, nous met légitimement en garde contre le danger des groupuscules de pratiquer l’exclusion.
qui a parlé d’exclure ?
IL s’agissait simplement de ne pas acheter le ralliement en accordant des postes essentiels non seulement au moment du 38 E Congrès où par suite de manoeuvres privant les communistes de leurs choix les liquidateurs avaient de fait la majorité au Conseil NATIONAL et se retrouvaient avec le secteur international, les finances, la culture, diverses commission et la maitrise de l’ordre du jour du dit conseil, et toute la presse jadis communiste.
Ce que l’on peut reprocher à FABIEN ROUSSEL ce n’est pas d’avoir tenu compte de cette situation mais de n’avoir à aucun moment mesuré l’évolution du rapport des forces, il a agi comme il a agi dans la présidentielle, alors qu’il faisait monter un vent d’espoir, il a été incapable de l’exploiter et s’est perdu dans des jeux de sommet, excluant de fait ses principaux soutiens “à gauche” et se ligotant lui-même avec une équipe de campagne qui était composée de planches pourries, le meilleur étant ian BROSSAT qui ne sait mener que des campagnes parisiennes même s’il est sincèrement communiste et si son argumentation est parfois excellente.
Peut-être faudra-t-il réfléchir à ce que représente cette opposition de surface entre PARIS et le reste des territoires. Ceux qu’on appelle les “bobos” et qui visiblement provoquent un rejet ne sont-ils pas simplement la caricature de cette étape du capitalisme libéral-libertaire qui a vu les enfants des couches populaires accéder à une certaine maitrise de la consommation alors que les conditions fondamentales de la production créaient au contraire l’insupportable pour la majorité. Ce monde là est en train de basculer dans la précarité et ne sait plus ce qu’est l’organisation. Il ne s’agit pas de tel ou tel individu mais bien de rapports de production, de classes sociales, de produits d’une histoire.
PERSONNE NE REVENDIQUE L’EXCLUSION mais faute d’un débat politique de fond, il y a eu de fait exclusion de la gauche du PCF, celle qui portait une dynamique. Sans jouer les victimes car quand on se bat on prend des coups, on a poussé vers la sortie des gens comme moi, on a porté au pinacle ceux qui me diffamaient, m’humiliaient depuis tant d’années, bref on m’a rendu inutile et je ne suis que la partie visible de l’iceberg parce partout les communistes qui voulaient revenir se sont heurtés à cette offensive faite de racontars et d’inertie. Certes trente ans de combat avaient fait de moi un franc tireur isolé, condamné à trop se mettre en avant sans troupes de soutien mais là ça a été de la lâcheté collective de la base au commet.
Donc le choix de FABIEN ROUSSEL DE FAVORISER CERTAINS AUX DEPENDS D’AUTRES est une exclusion de fait qui s’est traduit par de l’opportunisme qui ne menait qu’au découragement et à l’abandon.
Nous savons ici ce qu’il nous a fallu de conviction pour voter Roussel mais nous ne faisions plus l’effort de convaincre. L’épisode de la cocarde a été catastrophique mais le pseudo ralliement du printemps républicain qui a fini dans sa quasi totalité chez MACRON n’était pas mal non plus.
Donc par pitié ne renversez pas les exigences, ceux qui ont été exclus n’ont pas été les liquidateurs, ils sortent renforcés pour une part et on le voit bien, les élections législatives favorisant ce que la politique politicienne a de plus bas, de moins fondamental, nous y sommes et on ne peut même pas condamner ceux qui tentent dans un tel contexte de sauver un groupe communiste qui sera pire que le précédent. On ne peut pas les condamner parce qu’ils sont certes pris dans les ornières mais aussi parce qu’ils refusent le groupuscule et ont fait à leur manière que le PCF demeure encore la seule alternative crédible.
Les liquidateurs sortent renforcés dans la bataille électorale des législatives mais continue à monter d’autres exigences et la bataille autour de FABIEN ROUSSEL surtout la première partie a transformé le parti et ils ont de fait perdu, cela se verra peut-être au congrès qui aurait du avoir lieu avant la présidentielle. Parce que si le monolithisme est une illusion de secte, il faut une unité de la direction sur un but et une stratégie.
Il ne s’agit pas seulement des “liquidateurs” mais bien de l’ensemble des forces politiques et des pseudos vainqueurs du “vote utile”, les trois forces MACRON, LE PEN, MELENCHON s’avèrent incapables de rassembler non seulement la FRANCE pour faire face aux défis du moment, mais leur propre camp, c’est eux qui ne connaissent que la concurrence et l’autocratie autour d’un “chef” face à un peuple qui ne veut plus de ça. Exclure n’est vraiment pas la solution, mais changer de perspective et de dirigeants certainement.
Il faut beaucoup de lucidité, éviter les procès et rester comme nous le faisons ici sur le fond. C’est en constatant que j’avais été complètement démonétisée et qu’en ce qui me concerne l’opération était allée jusqu’au bout au point qu’il ne se trouvait plus un militant pour me défendre que je me suis retirée de cette perspective mais je vous conseille ceux qui le peuvent de poursuivre en voyant les réalités en face. Ne pas oublier les leçons du passé mais savoir que nous entrons dans une nouvelle période historique où il va falloir innover à partir de nos fondamentaux.
DANIELLE BLEITRACH
En complément aujourd’hui intervention dans le même sens d’Alain Girard :
Les liquidateurs avaient joué sur deux tableaux, se réfugier dans les circonvolutions de l’Union populaire où l’on retrouve d’ailleurs, indigénistes, anciens khmers rouges, parfois les deux, et les mutants mutés du PCF. Ceux là comme Jumel s’était, dès 2017, vu proposer d’être ministre par JLM, il avait opté pour la Santé, c’est tout dire de ces “crevards”, je ne vois pas d’autre terme… Ceux là vendent la peau de l’ours en mêmee temps que leur propres personnes au mieux offrant. C’est un peu le côté concurrence libre et bien faussée avec une social démocratie qui rebondit et vise au parti unique, celui qu’appelait de ses voeux un Mitterrand qui fera le lit de l’extrême droite.
Fabien Roussel est resté au milieu du guet, lors de la seconde phase de la campagne, quelque chose s’est grippé, l’Ukraine d’abord avec une surenchère inexplicable si on ne voit pas là et encore, devoir se justifier devant cette minorité qui agit au sein du PCF et pas que…
Plus encore il s’agit de l’incapacité au sein du parti de retrouver les marqueurs de classe, de solidarité de classe, internationaliste. Notons au passage, l’absence de la question européenne quand le programme des Jours heureux si il devait l’emporter exigerait de rompre avec les politique de l’U.E nes erait ce que sur le plan de l’Otan, d’une armée européenne et de la nécessité pour notre pays d’avoir sa propre politique étrangère sans autre soumission.
Donc au milieu du gué, Fabien Roussel a lâché prise, les vieux démons sont revenus hanter la direction, cela a été palpable la campagne a alors commencé à prendre l’eau. Le tract sur la guerre a été le pire de tous, pas un mot sur l’Otan et un umanisme à géométie variable, pas une explication sur le pourquoi de ce conflit du pour qui, la facilité de la dénonciation avec ce grotesque bidule au revers de la veste que Fabien Roussel fur bien le seul à arborer.
Cela semblait indiquer le contraire du début de campagne, du social, le témoin passait à ce conflit dont nombre de citoyens traduisaient par une accentuation des difficultés, de l’inflation.
Le PCF a exigé le plus de sanctions économiques possibles contre Poutine, de fait contre le peuple russe, je doute que ces sanctions fassent beaucoup de mal à la table de Poutine mais il fallait donner des gages à des ralliés comme le PRG, franchement un tel fardeau en plus…
Aucue initiative de la direction du PCF pour coupler l’action pour la paix à celle de poter et me plus, d’organiser la colère populaire. Pas un semblant de rassemblement, de pétitions, le truc, la fraude fiscale qui une fois stoppée règlerait pour l’essentiel le financement de mesures sociales. Un petit coup de nationalisations mais la fraude fiscal par tous les outs, seulement mettre les voleurs en prison certes mais ensuite , le changement de société exige bien plus, c’est la rupture avec la politique du capital, cette rupture passe par en finir déjà avec cette république exangue et dans un même élan une nouvelle constitution avec au coeur la souveraineté nationale et des droits pour le monde du travail tels que le patronat y perde la main, le bras, tout.
Nombre de camarades se sont aperçus de ce manqu, mais où donc est notre politique en direction de l’U.E ! JLM lui avait déjà tranché, le ralliement.
Au milieu du gué, imaginons le PRG, et autres ralliés soutenir un tel projet ? C’est du fantasme pur, un Conseil National de la Résistance avec les ex de Tapie, soyons sérieux, soyons crédibles car c’est le rmake petit bras du Programme commun… Qui s’en souvient …
Reconstruire la gauche, pour quoi faire si le PCF se refuse à son rôle que l’histoire lui a assigné, la transformation sociale et cela pose l’incontournable question de quel parti pour y tendre car hormis le PCF de par ses racines,il n’existe rien ou si peu.
Donc les liquidateurs ont pesé, nous restons, vous vous inclinez, MGB, Fiterman, Gayssot, les signes tangibles de l’affaissement de la campagne, des tueurs et d’évidence de vieux carriéristes.
Aujourd’hui, JLM tente d’imposer le parti unique, le trotskiste renaît de ses cendres, il veut sa Sfio, sa Fgds, son parti de compromis et de toutes les compromissions. Cette visée ne peut que conforter les liquidateurs qui voient vec effroi, la possible obligtaion d’aller bosser pour de vrai… Ils ne pissant pas plus loin, de mutants ils sont devenus des survivants.
Hier Royal a postulé pour Matignon, la concurrence est lancée alors vont-ils nous faire le coup du retour de Taubira avec une consultation populaire pour désigner un cohabitant à la Jospin ?
L’enjeu du moment, les places, quand aux efftes dévastateurs sur la vie de limmense majorité des français, walou… On cohabite et on cogère, tiens un Rocard sinon rien.
Le groupe communiste est menacé, alors, on s’apitoie et on met le petit doigt surla couture du pantalon, ils veulent la peau à Roussel déjà, c’est le bouc émissaire de leur troisième échec, la mort et le néant ils y travaillent…
Alors le congrès, Fabien Roussel? Danielle Bleitrach s’interrogeait sur Roussel homme d’état, il n’en est pas là selon moi, la volonté n’y suffit pas, plus grave, lors de cette campagne le candidat s’est affranchi du programme, de la consultation des communistes, car il était et cela reste remarquable candidat du PCF.
Le fameux CNR, le silence sur la sortie de l’Otan, le fait d’annoncer que le PCF appelerait à voter JLM si celui-ci accédait au second tour, donnant ainsis prise à l’idée que seul JLM pouvait l’emporter tout en disant le contraire la veille en appelant en meeting être devant…
De la même manière, l’appel à vote Macron avec le discours réchauffé s de on réglera çà à l’Assemblée nationale…
Les communistes furent consultés dès le lundi lors de l’élection de 81, Mitterrand ou pas, c’est une démarche facile, rapide et démocratique, pourquoi pas de consultation sur ce vote au second tour où JLM eut beau jeu de prétendre consulter une base qui s’apprétait à voter à plus de 30% pou rLe Pen.
J’ insiste sur mes interventions pour sortir du piège à un retour aux fondamentaux, un parti du travail, parti de luttes de classe, un parti qui organisent les travailleurs en son sein et qui contribue à donner du contenu de classe dans la vie syndicale.
Le PCF doit rompre d’urgence avec son ronronnement d’appareil, c’est morbide, stérile, inutile au salariat… Ils ont revu un PCF combatif lors de cette campagne, un PCF avec des expressions fortes, populaires,ouvrières, un PCF de la bataille industrielle et puis l’enlisement guette…
Revenir aux vielles lunes d’union pour l’union c’est selon les sondages la perte du groupe communiste, de 5 à 10 députés dont la moitié, enfin bref…
Le groupe communiste ne se jouera pas dans les alliances de façades, cessons de prendre l’électeur pour une buse, ils sont 30% rejeter le système, combien de prolos dedans, ils sont 45% des jeunes inscrits, cela mérite un projet de société pour eux et avant tout par eux non ?
Fabien Roussel a eu le mérite de remettre la question de l’existence, de l’exigence d’existence du PCF dans le pays, il y a des limites, il a sans doute ses limites qui n’enlèvent rien son côté attachant, à son punch, à sa volonté, que je crois sincère, de revoir un parti communiste influent.
Seulement être au milieu du gué cela appelle à rejoindre une rive, je crois plutôt à un parti relativement soudé, de militants qui, malgré tout, ont retrouvé leur dignité et cela est le plus puissant des moteurs, la meilleure motivation de ceux qui luttent. La rive est celle de gauche, c’est la bonne, la droite est déjà saturée par ailleurs.
Alors soyons réalistes et exigeons l’impossible !
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