Il faut reconnaître que le débat aux Etats-Unis est infiniment plus ouvert qu’il ne l’est en Europe, en France en particulier ou hystérie, censure, union sacrée des politiciens toute tendances confondues nous font glisser irrésistiblement dans une guerre que notre président, vu ce qu’est l’invraisemblable constitution française n’a pas besoin de déclarer, il lui suffit lui et l’invraisemblable le DRIAN de tordre la réalité vers des flots d’émotion, il peut compter sur la lâcheté opportuniste des candidats à la présidentielle. Pas un qui ait le courage et la lucidité dont BERNIE SANDERS fait la preuve ici. Il est vrai que les Etats-Unis peuvent avoir plus de distance puisqu’une fois de plus ils ont organisé la guerre sur un autre territoire que le leur et il ne faut pas se faire d’illusion l’OTAN est déjà en guerre, elle arme conseille les ukrainiens et leur fournit tous les jours les photos satellites, quant aux Etats-Unis ils n’ont cessé d’envoyer armes, mercenaires, pour encadrer les bataillons nazis. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
08/03/2022
« La Russie, comme les États-Unis, a intérêt dans les politiques de sécurité de ses voisins. Reconnaître ce fait n’est pas un signe de faiblesse, mais d’entente », a souligné le sénateur Bernie Sanders.
4 mars 2022
Jeudi, le sénateur Bernie Sanders a fait valoir que les États-Unis se comportent hypocritement lorsqu’ils n’acceptent pas la nécessité pour la Russie de contrôler l’expansion de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) vers ses frontières.
« Au cours des 200 dernières années, la politique étrangère américaine a fonctionné selon la doctrine Monroe, qui a donné au pays le droit d’intervenir dans toute nation qui pourrait menacer ses intérêts présumés », a rappelé Sanders.
En vertu de cette doctrine, les États-Unis ont sapé et renversé au moins une douzaine de gouvernements. En 1962, il est même arrivé au bord d’une guerre nucléaire avec l’Union soviétique en réponse au placement de missiles soviétiques à Cuba, que l’administration de l’ancien président John Kennedy considérait comme une menace inacceptable pour la sécurité nationale des États-Unis.
« De tels principes sont actuels, et l’administration de l’ancien président Donald Trump l’a clairement indiqué », a fait valoir Sanders, rappelant que l’ancien secrétaire d’État Rex Tillerson a reconnu que la doctrine Monroe est aujourd’hui aussi pertinente qu’elle l’était lorsqu’elle a été assumée en 1823.
« La Russie, comme les États-Unis, a intérêt dans les politiques de sécurité de ses voisins. Quelqu’un croit-il que les États-Unis n’auraient rien à dire si, par exemple, le Mexique devait former une alliance militaire avec un adversaire américain ? », a demandé Sanders.
« Reconnaître la menace que l’expansion de l’OTAN joue sur la sécurité de la Russie n’est pas un signe de faiblesse, mais d’entente », a-t-il ajouté et a condamné le fait que le président Joe Biden ait promis de donner à l’Ukraine 500 millions de dollars d’équipement militaire pour combattre l’armée russe.
« Cette politique, ainsi que les sanctions économiques contre les entrepreneurs, le gouvernement et les banques russes, visent à défendre les intérêts politiques américains sur le territoire eurasien », a souligné le sénateur.
Publié à www.telesurenglish.net
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Jeanne Labaigt
Journée internationale des femmes du 8 mars:
Là aussi deux poids deux mesures dans la mémoire de l’ origine de la journée de lutte pour l’émancipation: le mouvement socialiste de femmes (et des hommes) pour la Révolution Socialiste.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/journee-des-femmes-la-veritable-histoire-du-8-mars
Article surprenant sur le rôle de l’UFF (dont je fus membre ) dans l’oubli du rôle précurseur des manifestations de femmes à Pétrograd en Mars 1917.
daniel GENDRE
Clara Zetkin et ses camarades ont mis en œuvre la « Journée internationale DE LUTTES POUR LES DROITS des femmes ». Puis la sémantique bourgeoise a fini par éroder ce mot d’ordre révolutionnaire (même au CNRS visiblement), d’abord en faisant sauter le terme LUTTE, trop effrayant pour les dames patronnesses, puis les DROITS qui renvoient à des obligations et souvent même l’international qui renvoie à l’universel.
A force de l’édulcorer, ce mot d’ordre à fini en peau de chagrin sous le vulgaire vocable « La Journée D’la femme » au point que des magazines comme « ELLE », ainsi décomplexés, en arrivent à produire sans vergogne des reportages « exclusifs spécial 8 mars » montrant des Marie-Chantals, déguisées en passionaria de la lutte des classes, revendiquant des rouges à lèvres biologiques et produits par le « commerce équitable ». (Vous savez, le commerce équitable, quand les femmes touchent pareil que les gosses !)
En ces moments d’offensives idéologiques tous azimut du capital, les mots ont un sens, et leurs absences plus encore.
Respects de toute l’année à Jeanne en ce 8 mars.
Philippe, le belge
Début du révisionnisme post Rapport Kroutchev?