MALHEUREUSEMENT en France, il n’y a personne pour avoir le courage d’agir autrement qu’en hurlant avec les loups. Pourtant, l’atmosphère n’est pas celle que l’on croit. Un exemple, à Marseille, le secours populaire qui organise une collecte pour l’Ukraine -par parenthèse cette organisation n’a jamais procédé à la même collecte pour Cuba, elle n’agit que comme supplétif de l’OTAN- s’est heurté à l’hostilité des populations, c’était dans le centre ville et les gens issus de l’immigration maghrébine, algérienne répondaient : “nous on est avec la Russie”. Les africains disaient “les Ukrainiens sont des racistes, ils ne nous aiment pas pourquoi on les aiderait” quant aux “français”, ils protestaient en disant “il n’y a pas assez de misère chez nous.” Bref la propagande et les manifestations pour la paix à sens unique à savoir pour les ukrainiens qui sont des fascistes et depuis huit ans massacrent dans le Donbass sont des saloperies que je ne fréquenterais pas et qui malgré le chauffage à blanc de la télé n’atteignent que ceux qui veulent bénéficier d’une audience pour les élections et qui une fois de plus le paieront. (Note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/regnews/208934.html
Les politiciens et organisations communistes et de gauche continuent d’exprimer leur soutien au Donbass et de condamner l’Occident et l’OTAN pour leurs actions provocatrices. En raison de la censure qui sévit dans de nombreux médias mondiaux, cela se fait souvent avec l’aide des médias sociaux.
La Pravda, 3 mars 2022
Par exemple, Evo Morales, ancien président de la Bolivie et leader du parti Mouvement vers le socialisme – Instrument politique pour la souveraineté des peuples, a écrit sur sa page Twitter :
“À un moment donné, le bloc de l’OTAN sera tenu responsable de la menace qu’il fait peser sur la paix et la sécurité internationales, d’avoir encouragé avec les États-Unis des invasions et des guerres qui ont fait des milliers de morts, d’avoir pillé les ressources des pays et d’avoir protégé les intérêts d’un système capitaliste qui concentre les richesses dans les mains de quelques-uns.
Depuis le début de l’année, les États-Unis ont envoyé à l’Ukraine des armes d’une valeur d’au moins un milliard de dollars, tandis que l’OTAN insiste sur son désir expansionniste d’encercler géopolitiquement la Russie. La paix ne sera possible que lorsque l’impérialisme mettra de côté une course aux armements interventionniste”.
Des militants du parti de gauche brésilien Causa Operaria (La Cause des travailleurs) ont appelé les autorités de leur pays à reconnaître les républiques populaires de Lougansk et de Donetsk. Des actions en ce sens, sous le slogan général “Nous soutenons tous la Russie”, ont eu lieu le mardi 1er mars.
Les communistes brésiliens, munis de drapeaux rouges du parti et de drapeaux russes, ont défilé jusqu’aux bâtiments des missions diplomatiques russes : l’ambassade à Brasilia et les consulats généraux à Sao Paulo et Rio de Janeiro. Ils ont condamné les tentatives de l’OTAN de militariser l’Ukraine. Parmi les slogans figurant sur les affiches figuraient : “Pour la défaite de l’OTAN en Ukraine”, “Nous soutenons tous la Russie”.
Des représentants du parti conservateur-libéral Mouvement Brésil Libre ont tenté de perturber le rassemblement devant le consulat général de Rio de Janeiro, mais sans succès. La police brésilienne n’a pas permis que des affrontements aient lieu.
Le Mouvement québécois pour la paix a organisé un autre rassemblement ce week-end devant le consulat américain (il en organise depuis plus d’un mois). Les participants ont distribué des tracts condamnant l’escalade militaire en Ukraine. Dans leurs déclarations, ils ont fait porter la responsabilité principale du conflit au bloc de l’OTAN et à ses alliés, dont l’Union européenne et le Canada, et ont lancé un appel : “Canada, quittez l’OTAN, OTAN, quittez l’Ukraine !” Les manifestants ont également exigé le retrait des 4 200 soldats canadiens stationnés en Europe de l’Est et le refus de fournir du matériel militaire à l’Ukraine.
Note MD: des manifestations, de moindre envergure, mais sur les mêmes positions ont eu lieu également en Italie et en Espagne
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