Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les « mères d’Odessa » sont venues jusqu’en France crier leur douleur

VOICI CE QUE NOUS AVONS TENTÉ POUR FAIRE CONNAITRE CE QUI SE PASSAIT EN UKRAINE, dans le silence général et aujourd’hui par opportunisme on voudrait nous faire défiler aux côtés de BHL et de ceux qui soutiennent cet immonde oligarque juif qui organise le massacre dans le maison des syndicats d’ODESSA et qui empêche des mères de réclamer une enquête en les privant de leurs ultimes ressources. Zelenski, celui qui appelle les bataillons de l’internationale fascistes à venir en UKRAINE est peut-être juif mais à la manière de ZEMMOUR. Nous ne pouvons pas ignorer ce qu’est ce camp et ce que nous y avons encouragé au point de faire se déchirer des peuples frères de toujours, de cautionner le fascisme qui est le seul à pouvoir ainsi créer la guerre totale à l’intérieur d’un pays, de ses citoyens. Nous ajoutons à cet article l’exemple de ce qu’un journal comme ELLE a été capable de cautionner au même moment, entre les femmes, les mères d’ODESSA et une tortionnaire néonazie, l’hebdomadaire féminin n’avait pas eu la moindre hésitation et aujourd’hui ça continue. (note de Danielle BLEITRACH histoireetsociete)

09FÉV 2015

Reportage exclusif de KP (Komsomolskaia Pravda), par Tatiana Mass, 04/02/2015 CD REPORTAGE SUR L’INITIATIVE de VÉNISSIEUX AUTOUR DES MÈRES D’ODESSA, était la clôture d’une tournée que nous avons organisée à travers toute la France, aucun quotidien même pas communiste n’a daigné entendre le cri de douleur des mères d’ODESSA; plus tard l’Humanité a consacré des articles à ces femmes, à ce qui se passait dans le Donbass, mais ça a été comme d’habitude une goutte d’eau dans le flot mensonger. (note de Danielle BLEITRACH)

http://www.kp.ru/daily/26337/3220688/

Les Français sont horrifiés en apprenant la vérité sur cette tragédie

Il y a quelques jours se sont écoulés exactement neuf mois depuis la tragédie monstrueuse à Maison des syndicats. Les grands médias en France ont été plus que discrets sur ce massacre (le « Hatyn » d’Odessa, disent les Russes, car c’est l’équivalent pour eux d’Oradour-sur-Glane, NDT) et ceux qui en ont parlé n’ont pas dit la vérité. Le journal « Le Figaro », par exemple, sous la photo de la Maisons des syndicats d’Odessa en proie aux flammes a écrit qu’il s’agissait d’une bagarre entre fans de football.

Le blocus de l’information a été brisé par deux femmes – Irina Koval et Elena Radzikhovska de l’organisation ukrainienne des droits humains «Mères d’Odessa », qui du 26 Janvier (en fait, le 24, NDT) au 31 Janvier étaient en France, pour parler de ce qui s’est réellement passé à Odessa le 2 mai dernier. Et de ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine.

En même temps que les mères d’Odessa une exposition photo se déplaçait de ville en ville, présentant les preuves des crimes de guerre perpétrés par les autorités de Kiev à Odessa et dans le Sud-est de l’Ukraine : le cadavre de la petite Pauline Sladkaia tuée par un obus à l’âge de 5 ans dans les bras de son père, la Madonne de Gorlovska, les larmes de Vanya le petit garçon mutilé. Un panneau à part était consacré aux œuvres du journaliste tué Andrei Stenine. A Paris, Strasbourg, Marseille, Lyon, Lille et Nice, ces femmes ont témoigné devant des salles entières apportant des  preuves choquantes et inattendues pour les Européens pacifiques.

Elena Radzikhovska, professeur à l’Université d’Odessa, a raconté au public français qui se pressait dans une salle de conférence de Vénissieux, comment les nationalistes débarqués du  Maidan de Kiev avaient commencé à battre des personnes non armées sur le champ de Koulikovo, comment ils les ont contraints à se réfugier dans la Maison des syndicats, comment ils les ont brûlés et tués, achevant à coups de pieds et de matraques ceux qui réussissaient à sauter par les fenêtres. La police, comme ont sait, n’a pas essayé d’arrêter ce massacre.

Le récit des femmes est accompagné d’images vidéo sur un écran géant. Voici un homme qui saute par la fenêtre. Les nazis se jettent sur lui et l’achèvent à coups de pieds. Voici la célèbre photo d’une femme étranglée avec un câble sur une table dans la Maison des syndicats.

La salle est choquée. Une Française âgée dans la deuxième rangée se met à pleurer doucement. L’homme assis à côté, lui tend un mouchoir. Elena raconte comment son fils est mort. Elle n’a pas versé une seule larme de la soirée, elle a parlé très calmement. La faute de son fils André Brazhevski est d’avoir participé à une manifestation pacifique réclamant un référendum. Et c’est pour cela que les représentants du « Maidan démocratique» à Odessa l’ont tué.

Marie-Christine Burricand, élue communiste au Conseil municipal de Vénissieux – Lyon métropole rappelle: «En France, dans un premier temps, personne ne comprenait quoi que ce soit. Même les communistes… La  journaliste et sociologue Danielle Bleitrach, qui a beaucoup de contacts avec les communistes russes et ukrainiens nous a immédiatement alertés sur le crime commis à la Maison des syndicats à Odessa, et que c’était l’œuvre des nazis. Mais pour nous – les Français – au début, il était difficile de comprendre ce qui se passait. En juin dernier, nous avons invité Danielle à nous faire un rapport sur la situation en Ukraine. Et à partir de ce moment, nous avons décidé d’exprimer notre solidarité avec les rebelles dans le Donbass et plus globalement – la solidarité avec ceux qui refusent d’accepter le régime fasciste en Ukraine. Voilà comment cela a commencé. Aujourd’hui, nous comprenons que certaines forces tentent de déstabiliser l’Ukraine, puis de se frayer un chemin jusqu’à la Russie.

La visite de femmes ukrainiennes et leur campagne d’information a eu lieu à l’invitation du Parti communiste français et d’un certain nombre d’ONG françaises. Les visas et l’organisation du voyage étaient pris en charge par la Section de Vénissieux du Parti communiste.

– J’ai commencé à comprendre rapidement grâce à Internet. Certaines ressources en ligne – par exemple, un site qui combine plusieurs blogueurs de la région communiste de Paris, et d’autres. Et donc, même pendant le Maidan, nous avons pu apprendre qu’il y avait des fascistes – dit Gilbert Rémond. – Bien que personne ici ne nous le disait. Au contraire : la position officielle du Parti communiste était de soutenir les manifestants du Maidan – car ils auraient été pour la démocratie!

– Nous avons décidé de mettre en place un comité pour soutenir la Donbass – poursuit-il. – La première manifestation nous l’avons faite au début de juillet, au centre de Lyon. Nous avons distribué des tracts, les gens n’étaient pas hostiles. Des Ukrainiens et des Russes vivant dans la région ont commencé eux aussi à apporter leurs témoignages sur la situation. C’est également très important.

A une question de la salle sur le nombre de victimes, Elena a expliqué que le chiffre officiel était de 48 personnes, mais il ne tient pas compte des personnes portées disparues. Elle a demandé à ceux qui étaient présents d’aider les proches des victimes pour exiger une enquête internationale afin que que les meurtriers, dont l’identité est facile à établir grâce aux photos et aux vidéos qui ont été trouvées, soient jugés et punis. Car les autorités ukrainiennes ne sont pas disposées à enquêter sur les événements à Odessa le 2 mai, préférant emprisonner les personnes qui ont subi des violences, et les accusant de « mettre en danger la sécurité de l’Etat ».

A ma question de savoir si l’objectif de leur venue en France était atteint, si elle avait le sentiment d’être parvenue à quelque chose, Elena a déclaré:

– Nous avons visité plusieurs villes – Strasbourg, Paris, Marseille, Nice, Vénissieux. Et partout nous avons reçu un très bon accueil. Nous avons vu des gens différents. Et partout nous avons rencontré une attitude amicale, l’engagement et le désir d’aider à maintenir des contacts afin de se tenir au courant de ce qui se passe, et d’être en mesure de fournir un soutien. En tout cas, nous comprenons que notre tâche principale – est d’organiser la résistance elle-même – de l’intérieur. Mais le soutien international est absolument nécessaire. Permettez-moi de citer Albert Camus qui a dit: « Ne pas appeler les choses par leur nom – c’est ajouter au malheur de ce monde. » Eh bien, nous sommes ici pour faire que les choses soient appelées par leur nom.

PARIS VENISSIEUX correspondant spécial KP

ET PENDANT QUE LA PRESSE FRANÇAISE DANS UNE TOUCHANTE UNANIMITÉ FAISAIT SILENCE SUR CE MASSACRE ET CES MÈRES QUI RÉCLAMAIENT JUSTICE, LA REVUE ELLE METTAIT EN COUVERTURE UNE NEO NAZIE DE CHOC DEVENUE SYMBOLE DE LIBERTÉ

http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/12/29/elle-la-revue-francaise-soutient-les-nazis-a-kiev/
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/05/01/lecture-dun-tableau-sur-lidentite-ukrainienne/
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/10/31/odessa-les-meres-de-mai/

Depuis l’hebdomadaire a fait effacer ce numéro sur tout internet tout de même un peu gênée mais cela ne l’empêche sans doute pas de remettre ça sur les héros ukrainiens comme le chef d’ETAT

ELLE, la revue française soutient les nazis à Kiev

29 DÉC 2015, l’article peut être consulté sur notre ancien blog et vous pourrez y voir la vidéo que désormais word press refuse de publier.

La revue française  ELLE s’est lancée dans un reportage sur les  nazis. Dans son numéro du 14 au 20 novembre 2014 (N°3594), en page 150, les lecteurs peuvent découvrir Sveta (Vita Zaverukha), une jeune et charmante Ukrainienne de 19 ans, que l’hebdomadaire nous présente comme une « secrétaire, engagée volontaire dans un groupe d’autodéfense ».

Cette femme est Vita Zaviryuha, nazie ukrainienne qui appartient au bataillon punitif Aydar ; elle a fait un appel public au génocide des habitants du Donbass. Elle a participé à la torture et à l’assassinat des prisonniers et des civils.

La rédaction de la revue ELLE devrait savoir que cet « individu »  confesse appartenir à un parti national socialiste et aux assassins de masse. Par conséquent la revue ELLE a choisi de faire la propagande du nazisme.

Cet acte n’est pas une simple erreur, est-il destiné à préparer la société occidentale (spécialement les français) à accepter les tentatives de réhabiliter le nazisme en Europe?

https://youtube.com/watch?v=vjyC8JV7AVU%3Fversion%3D3%26rel%3D1%26showsearch%3D0%26showinfo%3D1%26iv_load_policy%3D1%26fs%3D1%26hl%3Dfr%26autohide%3D2%26wmode%3Dtransparent

PS; j’ai été également frappée par un sketch de scènes de ménage sur la 6, l’enseignant un tantinet babacool plutôt à gauche explique à sa compagne qu’il a fait la description de la seconde guerre mondiale à ses élèves en mettant d’un côté les bons, Roosevelt, De Gaulle, et de l’autre les méchants, Hitler, Mussolini … et Staline… Il y a de tout côté un révisionnisme historique, celui de certains fachos qui prennent parti pour Poutine au nom de la race blanche et de l’autorité du chef, il y a ceux qui au nom de la démocratie, voire de la gaypride et de la défense d’Israël (sous-entendu la toute puissance du capitalisme nord-américain) prennent partie pour des nazis génocidaires en Ukraine… et leur consacrent un reportage apologique… ils ont une seule chose en commun la défense du capital et la division des victimes de l’exploitation. (note de Danielle Bleitrach)

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