JE SOUHAITE DE BONNES et FRUCTUEUSES JOURNEES A MARSEILLE A FABIEN ROUSSEL

Je n’irai pas au meeting dimanche, mais je souhaite un bon et fructueux séjour à MARSEILLE à FABIEN ROUSSEL. Il y a beaucoup de choses à apprendre et comprendre de cette ville. Il me semble que tout ce que dit Fabien ROUSSEL au plan national va dans le bon sens pour avancer dans les solutions au casse-tête marseillais, chômage, misère, drogue, jeunesse en crise, etc. A l’inverse de MELENCHON- qui n’a jamais rien fait pour sa circonscription la plus pauvre d’EUROPE les propositions de ROUSSEL vont au plus près du terrain. IL ne s’agit pas d’attaquer Mélenchon, mais bien de constater comme l’a souligné l’avocat de ZINEB, la victime des tirs policiers dans les manifestations des gilets jaunes, qu’il n’a jamais aidé la famille dans ses démarches pour obtenir justice et qu’il n’a su que l’utiliser dans ses pitreries avec ZEMMOUR. Il n’est pas le seul: que dire de tous ces élus des quartiers défavorisés qui vivent au bord de la plage et font changer les plans d’urbanisme au gré de leurs intérêts. Fabien ROUSSEL est le seul candidat qui demeure l’homme d’un terroir et partage la vie des classes populaires. Ca se sent, dans sa personne et son programme;

Marseille crève de démagogie et de corruption, les élus sont mis en examen, certains condamnés, les intérêts avec les promoteurs, les petits arrangements qui rapportent s’y étalent au grand jour … Qui donne l’exemple? Sa jeunesse a besoin de droits et de devoirs, mais aussi pour cela d”apprendre à avoir confiance, en elle et dans les autres. Je réprouve ce qu’elle subit et qui entraine son mépris pour la politique. Ce mépris n’est hélas dans cette ville que trop fondé.

C’est pour cela que je n’irai pas au meeting, il faut un véritable changement si l’on veut restaurer la confiance trahie et laisser croire que ceux qui sont là sont en état d’une telle révolution dans les mentalités serait illusoire, je n’ai pas encore perçu l’amorce de ce nécessaire bouleversement si ce n’est justement dans le souffle nouveau apporté par Roussel et aussi ce n’est pas rien un début de mobilisation, une porte est entrouverte.

A Marseille,il y a des jeunes privilégiés, mais il y a aussi beaucoup d’enfants des couches populaires et mêmes moyennes qui galèrent. il n’y a pas de politique cohérente pour la jeunesse, au niveau national et encore moins à Marseille; à chaque présidentielle, la jeunesse devient un argument électoral . En cours de mandat, la référence à la jeunesse devient la justification de l’abandon des droits sociaux sous couvert d’une dette que l’on ne pourrait pas leur laisser. On fait de la jeunesse un tout, alors que les différences de classe existent et que les inégalités se constituent irrémédiablement à ce stade de la vie. Démagogiquement, il est tenté d’opposer cette jeunesse à leurs ainés, mais c’est pour mieux détruire leur avenir. On les nourrit d’individualisme, pour mieux livrer les anciens à des marchands de fin de vie. Conserver sa dignité dans un tel monde, quand la faiblesse devient votre lot est pratiquement impossible et je sais par expérience combien à Marseille il n’y a personne qui rachète l’autre dans le marécage local politicien, les appétits et les calculs intéressés sont la vocation principale de tous .

je vais voter et faire voter ROUSSEL mais il est probable que comme d’habitude je m’abstiendrai pour les votes locaux. Je n’ai plus voté depuis les européennes et certainement pas pour le printemps marseillais, ni que ce soit d’autre, la liste Iann BROSSAT disait des choses correctes, mais la campagne de FABIEN ROUSSEL va encore au-delà, c’est un espoir si elle se prolonge, cela reste à voir.

ROUSSEL est le seul candidat qui représente réellement les intérêts populaires en commençant par le pouvoir d’achat ET SURTOUT LE REFUS DE L’ASSISTANAT, l’accent mis à tous les niveaux sur le travail. je ne sais pas son score final mais son influence sur la campagne est telle qu’il oblige à recentrer le débat sur ces questions.

Quant aux autres candidats, ils ne savent que prolonger la ligne qui s’avère un désastre pour cette ville comme pour le reste du pays.

La seconde raison en effet de ma joie de voir ROUSSEL à MARSEILLE, est que j’approuve l’ouverture de sa candidature. jE l’avais dit dans un texte, un candidat à la présidentielle doit s’appuyer sur son appartenance de communiste en montrant qu’il au plus près de ceux qui connaissent des difficultés, et qu’il a une organisation de militants dévoués qui ne se contentent pas de distribuer des tracts mais partagent les difficultés et les problèmes, ils ont été là avant, pendant et après l’élection. Il faut bien dire qu’après la destruction du PCF ce parti là n’est plus que pour avoir été. Mais le candidat à la présidentielle ne peut pas seulement être le candidat du parti. Je me félicite donc de l’ouverture opérée et entendue par ceux qui sont républicains, ont le sens de l’ETAT, refusent les dérives sociétales qui font des citoyens des caricatures. Qu’il s’agisse de l’emploi et de bons salaires, du refus de l’assistance ou d’une conception élargie de la sécurité, ce que défend ROUSSEl est de l’humanité et du bon sens. Il s’agit non seulement d’une police nationale mais de proximité, et du retour de l’ETAT et des services publics dans nos quartiers, éducation, santé, politique de la jeunesse, il est le seul à être à la hauteur du terrain et des souffrances populaires. Sans oublier une politique énergétique digne de ce nom avec la choix courageux là encore de l’ETAT avec le nucléaire et l’hydraulique.

En revanche, histoire et société a une sensibilité internationale qui ne peut s’accommoder de la réalité d’une campagne électorale qui ne peut pas refaire la totalité du terrain qui a été non seulement laissé en jachère mais pourri par trente ans minimum de mensonges. Donc pour ces raisons, histoire et société n’interviendra pas dans la campagne mais une fois de plus je lève toute ambiguïté, il n’y a pas d’autres candidatures non seulement communiste mais digne que celle de FABIEN ROUSSEL et non seulement je vote pour lui mais appelle à voter.

j’observe que bien des ralliements se font exclusivement sur le candidat et sa campagne, je crois que nous allons assister à une recomposition de la vie politique qui déjà donne des allures clownesques à l’extrême droite et à droite, sans parler du maire “socialiste” Payen, qui se la joue TAUBIRA comme il s’est retrouvé maire derrière Rubirola. il n’est pas le seul, le sport local a toujours été de poignarder son camp en priorité. le Parti communiste marseillais indéniablement est contaminé, cela va avec sa désorganisation, son absence de formation donc une porte est ouverte mais sans attendre des miracles. Les Marseillais ont d’autres problèmes et ils entendraient mieux le message novateur de ROUSSEL que tout autre s’ils avaient conservé un parti mais la campagne de ROUSSEL montre les perspectives.

Il y a la situation internationale nous y reviendrons à notre manière après cette campagne électorale. Mais même au niveau des forces nationales, il y a un bougé. Avec la dernière campagne de Marine Le PEN, c’est un électorat populaire qui se libère et qu’elle fige depuis longtemps, ça et les abstentionniste, écoeurés par la gauche bobo. Zemmour et autres qui tablent sur des recomposition de la droite, Macron et ses jeux centristes ne sont que les produit de trente ans de démission. Le discours de Roussel sera de plus en plus entendu à condition qu’il soit pleinement dans la présidentielle et sur le long terme.

Chacun sait que la colère populaire ne va pas cesser de monter, en FRANCE comme dans le reste du monde, il y a ceux qui pensent rafistoler, d’autres qui cherchent un nouveau ticket gagnant pour le CAPITAL en crise. Ceux qui seront à la hauteur de la transition sont ceux qui vont s’attaquer à la réalité aux côtés de ceux qui souffrent le plus, sans démagogie, il faut penser ce futur et donner une permanence à ce que peut représenter le parti communiste français et ses alliés républicains, laïques, savoir unir ETAT et mobilisation populaire à la base, quand ce temps sera venu ce sera alors le retour d’histoire et societe…

Peut-être mais je commence réellement à prendre gout à cette distance, en toute franchise et nous découvrons un champ spécifique moins anxiogène.

DANIELLE BLEITRACH

PS. Une élection c’est un terrain que l’on ne refait pas et qu’on utilise, ce sont des mathématiques mais la politique, celle qui a avoir avec l’Histoire, se calcule sur le long terme avec les masses et les forces organisées qui bougent pour tenter de suivre le séisme, Lénine savait à la fois l’instant et chevaucher l’histoire, comme tous les grands… Nous en sommes loin et pourtant il y a une fenêtre qui s’ouvre sur bien autre chose que les manœuvres d’appareil.