Histoire et société

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Covid-19 : la première “image” du variant Omicron montre bien plus de mutations que sur le variant Delta

Il faut attendre les études des chercheurs mais il y a au moins une chose dont nous devrions nous convaincre c’est qu’on ne lutte pas contre une pandémie par des stratégies nationales de pays riches. C’est ce que j’affirmais ici le 25 février 2020 en notant que la xénophobie était la pire imbécilité qui se puisse imaginer, ça et les rumeurs contre les vaccins et les remèdes miracles. Les fantasmes concernant un continent africain préservé sont du même ordre et ceux qui entretiennent ce genre de choses sont des criminels. A Marseille, il devient impossible de prendre le métro tant les individus sans masque et sans vaccin s’y montrent agressifs alors que la police et les surveillants les laissent agir. Tous ces gens sont des fous dangereux complices du capital même s’ils se croient syndicalistes et encouragés à Marseille par les délirants qui ont choisi ce soutien au capital, le fan club de Raoult, y compris à la CGT et FO, avec les opportunistes de la France insoumise et de l’extrême-droite. (note de Danielle BLEITRACH pour histoire et société)

 Franceinfo 

“Cela ne signifie pas automatiquement que ces variations sont plus dangereuses, simplement que le virus s’est encore adapté à l’espèce humaine”, précisent les chercheurs de l’hôpital Bambino Gesù de Rome.© Fournis par franceinfo

Le variant Omicron du Covid-19 présente beaucoup plus de mutations que le variant Delta, selon une première “image” réalisée et publiée par le prestigieux hôpital Bambino Gesù de Rome. Sur cette “image” tridimensionnelle, les mutations sont “concentrées avant tout dans une zone de la protéine qui interagit avec les cellules humaines”, a expliqué l’équipe de chercheurs dans un communiqué dimanche 28 novembre.

“Cela ne signifie pas automatiquement que ces variations sont plus dangereuses, simplement que le virus s’est encore adapté à l’espèce humaine en générant un autre variant”, précisent les chercheurs. “D’autres études nous diront si cette adaptation est neutre, moins dangereuse ou plus dangereuse”.

La protéine Spike au cœur de l’étude

L’équipe de recherche du Bambino Gesù s’est concentrée dans son étude sur la recherche des mutations au niveau de “la structure tridimensionnelle de la protéine spike”, a précisé Claudia Alteri, chercheuse à l’hôpital Bambino Gesù de Rome.

Cette protéine est “responsable de la reconnaissance du récepteur humain et de l’entrée du virus à l’intérieur des cellules”. “C’est sur la spike qu’agissent les anticorps monoclonaux et bien sûr les vaccins”, souligne-t-elle. L’image a été réalisée “à partir de l’étude des séquences de ce nouveau variant mises à la disposition de la communauté scientifique”, provenant principalement “du Bostwana, d’Afrique du Sud et de Hong Kong”.

“Cette image, qui représente un peu la carte de toutes les variations, décrit les mutations d’Omicron mais n’en définit pas le rôle”, reprend Claudia Alteri. “Il sera important à présent de définir (…) si la combinaison de ces mutations peut avoir un impact sur la transmission ou sur l’efficacité des vaccins par exemple”.

Une fatigue extrême, une fréquence cardiaque et une température très élevées, bien que sans perdre l’odorat ou le goût, sont quelques-uns des symptômes de la nouvelle souche Ómicron détectée par la présidente de l’Association médicale sud-africaine, Angelique Coetzee, parmi ses patients infectés par le COVID-19.

Comme l’a rapporté RT en espagnol, la spécialiste estime que les symptômes « étaient très différents et plus légers que ceux qu’elle avait traités auparavant »; et a ajouté que les personnes touchées développent une « maladie bénigne » qui se traduit par des symptômes tels que « des douleurs musculaires et de la fatigue pendant un ou deux jours d’inconfort ».

Dans une interview accordée au journal britannique The Telegraph et à l’agence RIA Novosti, Coetzee a commenté que jusqu’à présent, les personnes infectées ne souffrent pas de perte de goût ou d’odorat; ils peuvent avoir une légère toux et il n’y a pas de symptômes importants, c’est pourquoi « certains sont traités à la maison », a-t-il ajouté.

Coetzee a informé le comité consultatif sur les vaccins du pays de la variante rare le 18 novembre, lorsque quatre membres de sa famille ont été testés positifs au coronavirus, ce qui s’est traduit par une fatigue marquée, rapporte RT.

Au total, une vingtaine de patients de Coetzee ont présenté les symptômes de la nouvelle variante. La plupart d’entre eux étaient des hommes et la moitié n’étaient pas vaccinés.

D’autre part, l’expert a averti que l’arrivée de la souche ómicron comporte des risques supplémentaires pour les personnes âgées non vaccinées. « Ce dont nous devons nous inquiéter maintenant, c’est que lorsque des personnes âgées non vaccinées seront infectées par la nouvelle variante », car, prévient-il, « si elles ne se font pas vacciner, nous allons voir beaucoup de personnes atteintes d’une [forme] grave de maladie ».

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