Quand l’extrême droite de Steve Bannon, l’internationale des milliardaires chinois en exil Guo Wengui, flanqués d’une secte Falun Gong deviennent les seules sources d’informations sur les pseudos crimes du gouvernement chinois en pays ouïghour et quand ces informations reprises par l’invraisemblable Glucksman sont devenues à leur tour paroles d’évangiles pour les trois oies de la gauche Clémentine Autain, Elsa Faucillon et Marie-Georges Buffet on peut s’inquiéter sur l’état de l’information dans notre pays. Le relais ainsi organisé avec la propagande de la CIA la plus outrancière et cela ne se limite pas à cet exemple, puisqu’on voit les mêmes prétendre limiter l’intervention des communistes et de la France insoumise seulement la propagande humanitaire en faveur des Kurdes alliés de la coalition en Syrie, des femmes bourgeoises afghanes qui ont bien été les seules à pouvoir vanter la collaboration avec les armées US et dernier avatar en pleine hostilité entre le gouvernement algérien et Macron, on soutient ce dernier en prétendant soutenir des manifestants qui ne demandent en rien cette ingérence d’une puissance coloniale. C’est toute la crédibilité des communistes et de la gauche qui est en cause quand il y a un tel soutien manifeste à une propagande de ce type et on comprend mieux la faible réaction en matière de paix et de sortie de l’OTAN. On peut comprendre la volonté d’unité du candidat communiste, la partager mais elle ne peut se réaliser sur pareilles bases. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
Le 19 octobre 2021
http://www.gazetadp.com.ua/strogoe-preduprezhdenie-ot-sekty-falungun/
Le fondateur et “maître” Li Hongzhi a publié un “avertissement urgent et sévère” sur le site officiel de la secte, Minhui.org (“Sagesse éclairée”).
La secte internationale Falun Dafa, malgré sa nature apolitique déclarée, devient un acteur politique de plus en plus visible, non seulement aux États-Unis mais aussi dans d’autres pays. Par conséquent, les processus qui se déroulent au sein de ce mouvement attirent l’attention des journalistes et du public.
Tenez votre langue !
Le 31 août, sur le site officiel de la secte Minhui.org (“Sagesse éclairée”), son fondateur et “maître”, Li Hongzhi, a publié un “avertissement urgent et strict” destiné aux disciples “irresponsables et fauteurs de troubles” qui “parlent publiquement sur les médias sociaux des problèmes du Dafa”. L’avertissement sévère les persuade de se repentir et de revenir à la raison.
Il est clair que la secte Falun Gong traverse une nouvelle période de conflit interne.
Mais quelle est la nature de cette organisation ?
La participation active des adeptes de Li Hongzhi à la campagne électorale présidentielle américaine et l’affirmation bruyante de propagande selon laquelle “Trump a été envoyé par le Ciel pour démolir la Chine” ont donné à beaucoup l’impression que le Falun Gong est une organisation politique. Mais une organisation politique a besoin d’un programme politique clair. Les adhérents de Dafa en ont-ils un ? Li Hongzhi lui-même dit « nous ne faisons pas de politique ».
Par conséquent, ils sont une organisation religieuse ? À première vue, le siège américain du Falun Gong est le temple Lunquansi, d’où sont continuellement publiés les Nouveaux Canons Sacrés, prêchant la spiritualité traditionnelle chinoise et la liberté de religion. Il existe toute une série de doctrines et d’organisations religieuses, ainsi qu’un site web Minghui pour les promouvoir.
Mais peu d’enseignements religieux sont aussi controversés que le Falun Gong, qui viole les normes humaines universelles, prêche le racisme au XXIe siècle, traite les handicapés et les homosexuels avec haine, et sème la terreur avec des prophéties sur la fin du monde.
L’ancien sectateur Li Liang, qui a déjà été déclaré traître par Li Hongzhi, a publié des révélations sensationnelles : dans les centres de propagande incitant à quitter le Parti communiste (Tuidang), contrairement au principe déclaré de gratuité, une taxe de 80 dollars américains est exigée pour obtenir le certificat de sortie du Parti ! Le site web Minhui, qui profite des failles de l’asile politique aux États-Unis, fait payer aux migrants politiques entre 2 000 et 3 000 dollars de frais lorsqu’ils présentent leur demande. D’autres frais ont été imposés à plusieurs reprises aux croyants, des collectes de fonds illégales, etc. Le précepteur de Dafa, Li Hongzhi, a dû publier le premier “Canon sacré” “Concernant la question de la collecte de fonds” dès janvier 2012, désavouant les machinations financières de ses assistants.
Bien que Li Hongzhi nomme des associés proches et de confiance à des postes de haut niveau, il y a constamment des querelles et des désaccords entre eux. Depuis que le Falun Gong a été interdit en 1999, lorsque Li Hongzhi a fui à l’étranger, l’organisation a connu de nombreuses scissions et réorganisations. Comme dans d’autres organisations de ce type, les “coordinateurs” et les “commissaires” sont prompts à succomber aux tentations de la richesse et des honneurs, et lancent des accusations et des attaques dès qu’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la manière de partager le butin.
La secte Falun Gong est présente dans le monde occidental depuis 21 ans, le nombre de ses membres augmente, l’organisation se développe et un certain nombre de communautés et de groupes de foi pour la “perfection spirituelle” apparaissent. Mais le poisson pourrit par la tête.
Pour maintenir son pouvoir et son autorité, Li Hongzhi se réfère à des “maîtres supérieurs” qui sont censés être déjà dans le nirvana. Un argument faible lorsqu’il s’agit de la division de la richesse tout à fait matérielle, pour laquelle le Dafa est essentiellement devenu une couverture.
À l’ère des médias sociaux et des possibilités offertes par Internet, il est de plus en plus difficile de contrôler les communications et les échanges d’informations entre les adeptes de la base “par-dessus la tête” de Gourou et du siège de New York. Les médias officiels du Falun Gong sont contraints de rivaliser avec la pléthore de nouvelles publications, pages et sites web en un clic. Une génération plus âgée comme Li Hongzhi n’a pas d’autre choix que de se retirer. Son “avertissement sévère” est en réalité un geste de désespoir parce qu’il ne peut pas comprendre les subtilités des nouveaux médias.
Les anciens associés que Li Hongzhi accuse aujourd’hui de “revenir sur la mission historique de Dafa”, de “dénigrer les vœux solennels et sacrés qu’en tant que disciples de Dafa vous avez faits aux Dieux en jurant sur votre vie, et de détruire les espoirs de salut des gens” ont-ils vraiment des désaccords religieux avec lui ?
Pas vraiment – juste trop d’ambition et pas assez de fauteuils et de finances !
Combien de fois encore Li Hongzhi peut-il “avertir sévèrement” ?
Le rejet de la faute est une pratique courante, surtout après la tentative ratée d’intervention dans la politique américaine du côté des perdants de Trump, qui n’a apporté que des problèmes au Falun Gong. L’avertissement urgent identifie directement les “traîtres”, les hérétiques et les serviteurs du diable qui “sèment le trouble parmi les pratiquants”, les partisans du parti pro-chinois aux États-Unis, les agents du parti communiste chinois et les adeptes malhonnêtes.
Le problème est qu’en fait Li Hongzhi ne peut pas faire grand chose. Un tableau paradoxal : le “Gourou et Maître”, se vantant de pouvoir combattre les démons, guérir des maladies graves, savoir ce qui arrive aux adeptes à l’autre bout du monde et les protéger dans des situations extrêmes “par le pouvoir du Maître” – ce gourou tout-puissant se retrouve incapable de voir les dérapages à temps et de rétablir l’ordre au siège de sa propre organisation !
Mais rejeter la faute sur autrui est-il utile dans ces circonstances ?
Li Hongzhi et son organisation peuvent bénéficier du patronage des puissants lorsque ces derniers ont besoin d’un outil pour “contrer le Parti communiste”, pour dire les choses simplement, un instrument de propagande anti-chinoise. Mais les États-Unis sont un système multipartite, et un tel outil doit rester entre les mains du parti au pouvoir – c’est pourquoi l’organisation de Li Hongzhi vacille au moment des élections.
La démarche la plus malheureuse de a été d’aider Trump pour sa réélection, en plus de fabriquer des faux dans le but de compromettre Biden.
“Epoch times” est l’un des sites Internet créés par les adeptes du Falun Gong.
Toutefois, c’est Biden qui s’est retrouvé à la présidence, et Li Hongzhi, dont les frasques en tant qu’allié dans la “lutte contre le régime chinois” ont été longtemps négligées, est désormais dans le collimateur des médias proches du Parti démocrate, qui ont publié toute une série d’articles d’investigation sur les abus financiers de la secte, l’exploitation de ses adeptes ordinaires et ses liens avec l’extrême droite.
Dans ce contexte, de nombreux fonctionnaires du Falun Gong ne veulent pas être marginalisés et perdre leur accès aux mannes budgétaires en même temps que leur chef malavisé. La scission est donc inévitable, et il est peu probable qu’un “avertissement urgent et sévère”, un “avertissement le plus sévère” ou un “dernier avertissement chinois” suffisent à l’arrêter.
En effet, chaque coordinateur de niveau intermédiaire se demande : si le leader a misé sur les politiciens du monde pour obtenir de l’argent et du soutien, pourquoi ne pourrais-je pas faire de même ? Un père fondateur vieillissant ne sera probablement pas en mesure de cajoler la “génération montante” de dirigeants ambitieux lorsqu’ils voudront partir à la recherche de mécènes plus puissants.
Le Falun Gong, qui a dû constamment se débarrasser des rivaux du “Grand Maître”, n’a survécu qu’en s’appuyant sur une infusion constante de “sang frais”, c’est-à-dire de nouveaux adhérents. Cependant, ils apprennent inévitablement de Li Hongzhi et de leurs autres professeurs – à flirter avec la politique, à collecter secrètement des dons interdits, à jongler avec les préceptes et les principes moraux. Ce qui signifie que de plus en plus de “traîtres et de partisans insincères” apparaîtront dans un avenir proche, et combien de fois encore Li Hongzhi sera-t-il amené à “exhorter et strictement avertir”.
Gregory Globa
Journal GOROZHANIN
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John V. Doe
Comme dans toute religion, les prêtres sont là pour enseigner les arrangements avec l’esprit de la lettre en faisant passer cette dernière avant la première. De la même manière que les avocats d’affaires deviennent des intermédiaires entre la loi et ceux qu’elle encombre, les prêtres expliquent comme comprendre mais aussi adapter puis contourner la loi sacrée ou qualifiée de telle, tout en en faisant leur moyen d’existence.