Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Vaccination : une publicité inadaptée, du simple bon sens suffirait pourtant …

En ce qui concerne la campagne de vaccination, il m’arrive de me demander ‘où sortent ceux que l’on rétribue sans doute pour la mener… et sur quelle planète vivent-ils ?

Avant d’idéologiser les comportements peut-être conviendrait-il de s’interroger sur le phénomène de ceux qui refusent la vaccination, le plus simple est tout de même de se dire que vu le nombre de douillets (en particulier chez les hommes et ce n’est pas une plaisanterie, non seulement il y a très peu de Jean Moulin dans l’ensemble de la population mais les hommes sont particulierement sensibles au moindre désagément corporel) je pense que les films publicitaires officiels destinés à être une incitation au vaccin – et qui représentent le gras du bras dans lequel s’enfonce lentement une aiguille – sont totalement improductifs…

Alors que je sais par expérience que l’innoculation du vaccin est incroyablement indolore et que les effets secondaires sont inexistants dès que je vois cette publicité je détourne les yeux tant m’est insupportable la vision de cette longue aiguille s’enfonçant dans les chairs. Qui a conçu une telle invite? Et qui peut imaginer que l’adhésion autour d’Olivier Véran est telle que le spectacle du ministre de la santé en train d’enfoncer lui-même l’aiguille va susciter un fol enthousiasme chez les réfractaires ? (1)

le plus simple ne serait-il pas de se dire qu’Il y a un nombre énorme de trouillards qui tremblent devant n’importe quel acte médical et ils théorisent après sur les profits des sociétés pharmaceutiques et leur origine yankee, sur la libertéindividuelle… mais simplement ils ont peur et cette image est redoutable. Qui le dira à nos grands communicateurs ?

Donc je vous jure que ça ne fait pas mal on ne le sent pas… Mais vous au gouvernement et dans les chaînes de télévision arrêtez ces images…

Remarquez dans le genre il y a mieux que nous : les Mexicains qui semblent avoir eu quelques difficultés à accepter la vaccination malgré la proximité bien connue de leur culture avec la mort.. C’est ainsi que l’on découvre une mise en garde contre l’effroi éprouvé par le personnel de santé (avec photo à l’appui toujours avec en gros plan l’aiguille pénétrant dans la chair tatouée) dans des centres s’occupant d’adultes matures (de30 à49 ans)Voici le commentaire : À la mairie Alvaro Obregon, en quelques minutes, des dessins d’un guerrier aztèque, d’une Sainte Mort, d’un serpent ou d’équipements sportifs ont été vus sur la peau.Ces dessins ne doivent pas être stigmatisés et ne sont plus un signe que leur porteur est malveillant, affirme le taouteur Deirt, qui ajoute que cette année, il a été recherché par de nombreux clients qui disaient : « Si le coronavirus nous mènera à la fin du monde, je ne peux pas rester avec sur le coeur l’ envie de me faire tatouer. » C’est comme ça que des gens n’appartenant pas à des gangs se sont retrouvés avec les dessins les plus impressionants, des classiques et archétypes aux concepts.

danielle Bleitrach

(1) je ne parle même pas du personnel de santé que l’on a envoyé pendant des mois sans autre équipement que parfois des sac poubelles recyclés et tous les autres par exemple les gens qui relèvent les poubelles, les caissières de grands magasins, travaillant sans protection, les aides-soignantes d’EPAD qui n’ont pas 10 minutes à consacrer à la toilette de leurs patients… Non je parle de l’abstentionniste ordinaire, celui qui n’éprouve pas le moindre frémissement à la vue de Macron, ni de qui se soit d’autredu monde politique…

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