Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Colombie, tandis que nos médias pleurent sur un néo nazi… des corps sans vie…

L’artiste colombien Cizañero a fait ce dessin suite à la découverte, dans un sac, de la tête coupée d’un jeune homme qui avait été porté disparu par la police colombienne ces derniers jours.

Plusieurs corps de manifestants qui ont été arrêtés – disparus par la police colombienne, ont commencé à apparaître dans les fleuves de Colombie et dans des fosses clandestines.🔴

La Colombie souffre d’une répression brutale de l’État.

La police multiplie des centaines de captures pour tenter d’étouffer la contestation sociale. Les forces répressives capturent les manifestants et vont même dans les maisons pour kidnapper les jeunes : ou pour les juger sous les montages judiciaires répétés qu’emploie l’État colombien pour réprimer la contestation (il y a déjà plusieurs cas de montages judiciaires), ou pour les faire disparaître …

Il est très important que les personnes arrêtées tentent de crier leurs noms et prénoms et que le voisinage puisse filmer le fait, afin d’éviter que les kidnappés par la police ne soient victimes du crime d’État de la disparition forcée.

Déjà plus de 600 personnes disparues par la police en trois semaines de grève nationale. Parmi certaines de ces personnes enlevées et disparues par la police, les corps sans vie ont refait surface. Les corps de deux étudiants kidnappés par la police le 28 avril sont apparus le 5 mai flottant sur la rivière Cauca, il y a trois jours le corps sans vie d’un leader paysan et le corps avec des signes de torture de l’enseignante et syndicaliste Beatriz Moreno Mosquera.

D’autres corps de personnes torturées flottant dans les fleuves ont également refait surface, comme on peut le voir dans les vidéos et les photos, que la population enregistre horrifiée.

La disparition forcée est une pratique du Terrorisme d’État que les forces répressives de l’État colombien ont fortement employé contre la population, en particulier pendant cette grève: cette pratique injecte la terreur et dévaste les familles et les communautés.

Nous exigeons que l’État colombien renvoie les centaines de personnes disparues : ceux qui ont encore des vivants dans les commissariats, les bataillons militaires, entrepôts ou maisons clandestines de la police, les renvoie, et que la barbarie policière de la disparition forcée cesse.

Les personnes que la police a enterrées dans des fosses communes et jetées dans des rivières continueront à être recherchées et réclamées inlassablement par leur famille, leurs communautés, et par tout un pays qui ne permettra pas ′′ la disparition des disparus “. Ils nous les ont arrachés pour être des gens dignes qui se sont battus pour toutes et tous, nous ne laisserons pas leurs noms oublier, encore moins que leur combat s’éteigne. Le Terrorisme d’État ne parviendra pas à taire la lutte sociale d’un peuple marre d’exploitation, de précarité et de pillage capitaliste. La Colombie pleure, la Colombie souffre, mais elle ne lâche pas.__#SOScolombia#TerrorismoDeEstadoEnColombia#ColombiaLloraPeroNoSeRinde#ElParoSigue#CapitalismoEsBarbarie#Lucha____AIDE À SUIVRE pour contribuer à ouvrir une brèche dans la clôture désinformative qui couvre le génocide.

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1 Commentaire

  • Gérard
    Gérard

    Dieu ne pardonne pas ….il laisse du temps

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