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NILS ANDERSSON – LA POLITIQUE DE DÉFENSE DE LA FRANCE : LOGIQUE DE GUERRE OU LOGIQUE DE PAIX ?

Nils Andersson - La politique de défense de la France : logique de guerre ou logique de paix ?

POSITIONSRÉPRESSION

Un article qui fait pendant à l’intervention de Poutine sur la manière dont les USA et l’occident se préparent à la guerre, le passage d’ingérence et opérations de police contre des puissances secondaires comme cela se passe depuis 1991 à un conflit y compris nucléaire avec des forces comme la Russie, la Chine. L’armement mais aussi la manière d’y habituer les peuples, qui ont tout à perdre, en inventant une attaque dont il faudrait se prémunir, le tout pour tenter de conserver une hégémonie capitaliste. A lire pour comprendre la politique de Macron et le discours de nos médias. D’où l’urgence d’introduire la question de la paix et de l’impérialisme dans la problématique de la candidature communiste. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

21 avril 2021

Nils Andersson – La politique de défense de la France : logique de guerre ou logique de paix ? – ACTA

Le Revue de défense nationale publie un numéro dont le titre peut surprendre sous cette couverture : « Sommes-nous entrés dans l’ère post-occidentale ? » Post, préfixe qui se décline depuis une quarantaine d’années, post-féminisme, post-modernisme, post-industriel, post-socialisme, post-colonialisme, post-révolutionnaire. La pertinence de post-occidental s’inscrit dans un processus dont les signes annonciateurs se constatent au sortir de 14-18 marquant la fin d’une Europe dominatrice, l’Europe sort encore plus affaiblie de la Seconde Guerre mondiale et les États-Unis deviennent le centre d’un monde occidental dominateur depuis le XVIe siècle.

Ce processus d’affaiblissement va être affirmé lors des guerres de libération nationale où les puissances coloniales européennes, malgré leur supériorité militaire, voient se défaire les empires. Au tournant des années 1990, l’échec du projet communiste permet de faire croire à une hégémonie millénariste du monde occidental. Si le système capitaliste mondialisé est devenu alors hégémonique, des bouleversements géopolitiques tectoniques s’opèrent et, dans un temps très court, une génération, l’hégémonisme occidental se voit contesté. Tendance historique qu’accélère le virus de la Covid-19, première pandémie de l’Histoire aux conséquences sanitaires et économiques sur les cinq continents. Ce processus fonde la pertinence du vocable post-occidental pour définir la période actuelle dans le domaine militaire et celui du système des relations internationales.

Dans ce bouleversement des équilibres mondiaux, quelles sont la politique et la stratégie de défense de la France ? Elle se trouve clairement définie par une contribution de Françoise Dumas, présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, dans la Revue de la défense nationale, contribution intitulée sans ambiguïté : « Éviter le déclassement stratégique en se préparant aux conflits qui viennent. »

Que signifie, en matière de défense, le passage de l’hégémonie occidentale à un monde post-occidental ?

D’emblée, se référant à l’Actualisation stratégique 2021, présentée le 21 janvier 2021 par le ministère des Armées, Françoise Dumas stipule que de toutes les menaces recensées dans ce document, elle retient un avertissement : « un affrontement direct entre grandes puissances ne peut plus être ignoré ». Sur quels faits, quels événements repose cette affirmation ? Françoise Dumas le précise : « Devant nos yeux, l’unilatéralisme américain, les guerres hybrides russes, l’interventionnisme turc et l’expansionnisme chinois ont clôturé une époque ; les promesses des années 1990, déjà fragilisées par le terrorisme islamique, se sont effondrées à trente ans, comme les illusions ont souvent tendance à le faire. » Le constat est lucide, les décisions prises sous la présidence d’Emmanuel Macron qui découlent de ce constat le sont-elles ?

Françoise Dumas inscrit la politique de défense de la France dans un cours inexorable vers la guerre quand elle écrit : « Dans ce contexte, l’hypothèse d’un affrontement direct de haute intensité, sous le seuil nucléaire, mais hybridé par de multiples approches indirectes, ne peut plus être ignorée. Il convient de s’y préparer. » C’est là fixer à la France une mission qui relève d’une logique de Puissance, celle d’un pays membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, membre du Traité de l’Atlantique Nord (l’OTAN), doté de l’arme de dissuasion nucléaire, qui dispose de la première armée européenne engagée dans plus de 100 opérations extérieures depuis 1990. Pour Françoise Dumas, il s’agit là « d’actifs stratégiques » pour que la France soit entendue « dans le tumulte du monde », mais ces « actifs stratégiques » sont lourds d’engagements et de risques de se voir entraîné dans des conflits contraires aux intérêts des peuples.

L’engrenage des politiques de Puissance

Ce rôle de puissance militaire de la France servirait, est-il ajouté, une mission de paix « car la paix, cœur du projet européen, ne peut s’épanouir qu’à l’ombre d’une puissance qui s’affirme et d’épées qui la confortent. » Une affirmation qui appelle des réserves, « la paix au cœur du projet européen », est une paix dans ses limes, une paix pour soi et entre soi, car après 1945, l’Europe s’est opposée par la guerre aux peuples du tiers-monde voulant se libérer du colonialisme et, depuis les années 1990, les interventions militaires, avec la participation des puissances européennes, dans ou hors le cadre de l’OTAN, se sont succédées, en Afrique, au Moyen-Orient et dans l’Asie centrale. Le constat est là, depuis soixante-dix ans, l’épée a prévalu sur la paix, et les puissances européennes n’ont cessé de mener la guerre sur d’autres continents.

De ces opérations extérieures, des enseignements sont à tirer. À l’exception du Vietnam, les puissances coloniales ont gagné militairement les guerres contre les mouvements de libération nationale, mais elles les ont perdues politiquement et depuis trente ans, les puissances occidentales ont gagné militairement les guerres menées au nom du « droit d’ingérence humanitaire » et du « droit de protéger », mais ces « victoires » débouchent sur des impasses politiques. Ne faut-il donc pas, en lieu et place d’affirmer le concept de Puissance, repenser l’idée de puissance ?

Ainsi, appeler les armées à « penser une guerre qui n’est pas celle qu’elles font aujourd’hui », s’inscrit-il dans l’objectif premier des armées d’assurer la défense du territoire national ? Ou, obéissant au concept de puissance, s’inscrit-il dans la planification d’opérations contre des puissances adverses désignées, dotées d’un dispositif de défense aérienne, maritime, terrestre et spatial ? Ceci en référence aux études stratégiques, qui ont cours dans des armées, sur les capacités de puissances antagonistes à s’opposer par des systèmes Anti-access (interdiction de zone) ou Access-denial (déni d’accès) à des « interventions expéditionnaires ». Une telle logique de guerre conduit à un conflit dont aucune partie ne peut sortir vainqueur et aucun peuple indemne.

Penser une guerre qui n’est pas celle d’aujourd’hui implique nécessairement un conditionnement de la société, des citoyens. La contribution de Françoise Dumas en affirme la possibilité « par la préservation d’un état militaire singulier pour garantir à la République des forces disponibles, réactives et disciplinées, jusque dans les extrémités de la guerre. » Oublions le réalisme brutal du langage, s’agissant d’une disponibilité « jusque dans les extrémités de la guerre », l’Histoire montre que si leur sol est attaqué ou envahi, dans les peuples naît et se manifeste, « jusque dans les extrémités de la guerre » une résistance à l’agresseur ou à l’occupant. Mais les oppositions sont fortes dans le peuple à être disponible « jusque dans les extrémités de la guerre », à être engagé dans des opérations expéditionnaires au titre de « Puissance » lors desquelles il devient occupant.

Défendre le droit humanitaire, premier acte de défense de la Paix

S’inscrivant dans cette logique de guerre, il est troublant de lire Françoise Dumas quand elle écrit : « il importe également de veiller à ce que l’évolution des jurisprudences de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour de justice de l’Union européenne ne vienne pas entraver la capacité des armées à se préparer ou à s’engager en opérations, par méconnaissance des exigences de la guerre… des interprétations juridiques peuvent méconnaître les exigences qui s’attachent à la préservation de notre souveraineté et de notre politique de défense. » L’idée ne peut lui être prêtée d’un Patriot Act, à l’exemple de l’US Patriot Act de George W. Bush, adopté en 2001, avant le déclanchement des guerres projetées d’Irak et d’Afghanistan, qui accorde l’immunité aux soldats étatsuniens pour les crimes de guerre commis dans des « opérations de paix », mais le principe premier devant imprimer l’action du gouvernement doit être de renforcer les juridictions européennes et les Conventions de Genève sur le droit international humanitaire et non pas de les affaiblir avec des « aménagements », ce qui ouvre inéluctablement sur des violations des droits de la guerre et participe à libérer la violence armée.

S’il est justement rappelé dans l’article l’évidence que « les armées ne feront pas la guerre sans les citoyens », ils sont cependant réduits à un rôle de « vivier indispensable si des effectifs massifs devaient être rapidement reconstitués », un rôle qui nécessite un endoctrinement, et Françoise Dumas d’ajouter : « Pour le dire crûment, l’opinion publique doit être prête aux pertes qu’un conflit de haute intensité engendrerait et aux débats que la guerre des perceptions avive jusqu’à la déraison. » Cela demande de définir ce qu’est un « conflit de haute intensité » dans lequel les citoyens doivent être prêts à être enrôlés.

Un conflit de haute intensité se distingue des guerres dites asymétriques, à l’exemple de celles d’Irak, du Kosovo ou d’Afghanistan où s’opposaient des armées et des puissances de feu inégales. Un conflit de haute intensité est une guerre interétatique comme les deux Guerres mondiales, mais les temps ont changé et Françoise Dumas en précise les nouvelles formes avec « l’usage de stratégies hybrides, le recours à des proxies, l’emploi du chantage géopolitique, la guerre informationnelle, les agressions numériques, l’arsenalisation de l’espace et la dronisation sont autant de nouveaux visages de la guerre au XXIe siècle. » Moyens, et d’autres encore, qui n’excluent pas le recours aux armes nucléaires tactiques et stratégiques. Aujourd’hui, une guerre de haute intensité est une guerre qui se mène au sol, sur les mers, dans les airs, jusqu’à l’exoatmosphère, démultipliant les souffrances des peuples et rendant irrémédiable la crise écologique. Le titre de la contribution de Françoise Dumas : « Éviter le déclassement stratégique en se préparant aux conflits qui viennent » prend là toute sa signification, car, de fait, le déclassement militaire de la France et de l’Europe avec les superpuissances est une réalité.

Dans le domaine militaire, la hiérarchie des rapports de force conflictuels entre puissances est définie avec les super puissances que sont les États-Unis, la Russie et la Chine, vient ensuite, « déclassée », l’Union européenne, au sein de laquelle la France est la principale puissance militaire et l’Inde, puis interfèrent des puissances régionales comme, à la périphérie de l’Europe, Israël, la Turquie, l’Iran, l’Arabie saoudite. Thierry Goumart, directeur de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales), explicite dans une interview ces logiques conflictuelles : « La mondialisation, à rebours d’une conception largement enseignée, ce n’est pas seulement la coopération, mais aussi la compétition et la confrontation auxquelles se livrent les puissances de jour comme de nuit. » Les contradictions et les antagonismes politiques, économiques, commerciaux, financiers, territoriaux, idéologiques qui se manifestent entre Puissances aux intérêts fortement concurrentiels sont évidents. Si, aujourd’hui le risque de conflit de haute intensité existe, c’est en raison de ces contradictions entre les principales puissances et que celles-ci se préparent à les résoudre par la guerre, ce qui entraîne le monde dans une spirale de surarmement et de militarisation de la société avec la réalité aggravante que les détenteurs politiques et économiques du pouvoir décident seuls de l’évolution de ces contradictions.

Conscient que dans la « hiérarchie » actuelle des Puissances, face à un risque de conflit majeur, l’Europe, la France, n’ont aucun contrôle de la situation, il est important de poser la question : quel est pour la France le centre décisionnel ? L’OTAN, organisation sous l’autorité des États-Unis, dont l’article 5 stipule que « les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties » ? L’Union européenne, structure interétatique sans autonomie stratégique ni convergences des politiques étrangères ? Ou la prise de décision relève-t-elle d’une souveraineté étatique ? Il faut avoir conscience des conséquences de décisions faisant prévaloir des intérêts de Puissances prises par des alliances idéologiques ou militaires.

Une telle dépendance peut conduire à des engrenages de guerre totale ignorant le cri des peuples au sortir des deux guerres mondiales et lors de toutes les guerres : « Plus jamais ça ! »

Pour l’utopie de paix

Pour s’opposer à la logique de guerre et faire prévaloir la paix, Françoise Dumas fait référence à Jean Jaurès et à son ouvrage L’armée nouvelle, publié en 1911 comme partie d’un programme d’une France socialiste. Jaurès y écrit : « Comment porter au plus haut, pour la France et pour le monde incertain dont elle est enveloppée, les chances de paix ? Et si, malgré son effort et sa volonté de paix, elle est attaquée, comment porter au plus haut les chances de salut, les moyens de victoire ? »  

Pour Françoise Dumas, « c’est bien de cela qu’il s’agit : le contexte nous astreint à préparer les moyens de la victoire, en conjuguant des moyens militaires à hauteur des menaces et une force morale, sûre d’elle-même, unissant nos concitoyens et permettant à la France d’assumer le coût de ses libertés, de supporter les épreuves qu’elle ne pourrait éviter et de faire face à l’adversité. » Sauf que Jaurès répond à la question qu’il pose dans L’armée nouvelle et, affirmant la volonté de défendre le sol, s’il écrit, « qu’assurer la paix » passe « par la constitution d’un appareil défensif si formidable que toute pensée d’agression soit découragée chez les plus insolents et les plus rapaces », concernant la volonté « d’imposer une volonté de paix », sa réponse diffère et Françoise Dumas arrête de citer Jaurès là où elle devrait commencer. Pour Jaurès : « Il serait enfantin et dérisoire de proposer un vaste programme de travail, un long et grand effort systématique de réforme à un pays qui ne disposerait pas de lui-même, qui serait sans cesse à la merci ou des aventuriers du dedans en quête de conflits, ou des agresseurs du dehors, et toujours sous la menace ou dans le déchaînement de la guerre. Assurer la paix par une politique évidente de sagesse, de modération et de droiture, par la répudiation définitive des entreprises de force, par l’acceptation loyale et la pratique des moyens juridiques nouveaux qui peuvent résoudre les conflits sans violence. »

Voix de son maître, dans son rôle de présidente de la Commission de la défense nationale, Françoise Dumas, avec sa contribution : « Éviter le déclassement stratégique en se préparant aux conflits qui viennent », situe très clairement le cadre de la politique de défense d’Emmanuel Macron, une politique qui se décline par l’importance accordée à une stratégie spatiale, avec les projets d’une armée européenne, la poursuite des opérations dans le Sahel même surdimensionnées au vu des capacités humaines et militaires de la France, la présence de forces navales en Mer de Chine, la dissuasion nucléaire, clé de voûte de la France comme grande Puissance, l’organisation du Service National Universel pour l’encadrement de la jeunesse. Une politique qui s’inscrit « dans l’hypothèse d’un affrontement direct de haute intensité » auquel « il convient de s’y préparer », tournant ainsi le dos à une politique des « chances de paix », multilatéraliste, qui constitue l’aspiration du peuple français, de tous les peuples.

Nils Andersson est un éditeur né à Lausanne et expulsé du territoire suisse par les autorités helvétiques en 1966 à la suite de la publication de divers écrits, principalement favorables aux combattants algériens puis vietnamiens et des textes communistes, dont ceux de Mao Zedong qu’il est le premier à publier en français, jugés subversifs par le conseil fédéral de l’époque. Il est actuellement toujours analyste politique.

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4 Commentaires

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Ces idiots au pouvoir n’ont aucune connaissance des réalités militaires.
    Fin des années 80, dans les forces nucléaires tactiques nous étions 3500 soldats pour une quarantaine de chasseurs et une dizaine de bombardiers nucléaires mirages 2000N.
    Chaque appareil avait une charge tactique, plus faible que les charges stratégiques.
    Chaque charge tactique portée par un missile ASMP avait une puissance estimée à 30 fois hiroshima.
    En cas de conflit avec le pacte de Varsovie notre espérance de vie et celle des 10 000 habitants était de 20 minutes, le temps de parcours des SS20 stationnés en RDA.
    Nos mirages 2000N selon les pilotes, les meilleurs de France à cette époque, avaient 100% de chance de frapper l’ennemi et moins de 1% de chances de revenir vivants. Lors du largage de l’ASMP la défense aérienne soviétique aurait abattu tous les bombardiers et les chasseurs.
    C’était l’anéantissement mutuel assuré.
    Sans compter que la plus grande vulnérabilité des installations nucléaires était due à une possible attaque par des commandos et non pas une attaque aérienne.
    L’armée Russe actuelle n’a plus la capacité de production de l’URSS, mais elle possède les meilleurs systèmes de combats du monde.
    La France est déjà complètement dépassée, dans tous les domaines, guerre électronique, missiles, pour les chars et les avions la France ne peut plus suivre le développement russe, (armata et pak-50).
    Dans l’espace depuis les années 60 les russes sont le seul pays au monde à avoir fait fonctionner un canon dans l’espace. Et sur le territoire russe les MIG31 qui datent des années 70 sont encore les meilleurs intercepteurs au monde, capable d’abattre satellites ou plusieurs missiles de croisières pour chaque appareil.
    La guerre des drones est déjà une réalité dans l’armée russe, avec des blindés autonomes, des drones de combats et de reconnaissance aérienne, terrestres et sous marins.
    Ils ont développé une torpille autonome, qui surveille une zone et prend en chasse les intru si nécessaire et éventuellement automatiquement.
    Pour la défense anti-drone tous les nouveaux blindés russes peuvent détecter et détruire tout objet volant même en plastique. En particulier le système Panzir.
    Le système d’alerte avancée qui protège la Russie peut détecter et traquer tout objet volant de la taille d’une pomme dans un rayon de 1000km, il vont installer ce système en Chine.
    Les USA avaient un système anti missile Patriot efficace contre les missiles balistiques.
    Les Russes ont modernisé le lanceur de missile oka développé dans l’URSS et abandonné par le traître Gorbatchov, le missile Oka était indétectable aux radars, son successeur opérationnel l’Iskander-M vole à Mach 6, et sa descente sur la cible, le vol n’est pas balistique mais complexe et de plus il trompe les defenses ennemies avec des leurres, portée 500km et puissance équivalente à une frappe nucléaire de très grande précision.
    Pour compléter la défense proche, les Russes et Chinois disposent de missiles hypersoniques impossible à intercepter, les tueurs de porte avions, et dans les sous marins les torpilles à cavitation shkval, capables de vitesses de 500km/h, aucun navire ne peut y échapper.
    Quand le koursk fut coulé en 2000 les généraux chinois étaient venu assister à une démonstration du shkval.
    L’armée Russe bénéficie d’une certaine sympathie et respect parmi les soldats français, dont certaines opérations étrangères agacent. Au Kosovo certains soldats m’ont confié que la gachete leur a démangé face aux trafficants d’être humains, d’arme et de drogue que la France est venue défendre.
    Quand au sacrifice du peuple ? Il faudrait rétablir le service militaire, donc apprendre au peuple à se servir d’armes et à combattre. Ce qui ne peut être utile qu’en défense avec l’armement moderne. Et surtout très utile au peuple en cas de Révolution.

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    • etoilerouge commune
      etoilerouge commune

      bien d’accord avec vs quant au peuple. De plus il est dangereux de laisser le peuple sans armes et sans souci de la défense de la République.
      Cependant pour la Russie ce que vs expliquez montre que des opérations peuvent avoir lieu ds la partie européenne et ds l’extrême orient mais que les USA en tant que tels peuvent échapper un certain temps aux tirs nucléaires et autres alors que les peuples européens et particulièrement le peuple français serait sacrifié. De plus la RDA n’existant plus des bases militaires US s’y trouvent, en pologne et chez les baltes. Donc des tirs US mettant encore moins d e temps à parcourir la très faible distance vers moscou Leningrad.

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      • Daniel Arias
        Daniel Arias

        Les USA ne sont pas à l’abri dans leur territoire, depuis 2019 la Russie dispose du missile Avangard, qui est un planeur hypersonique, volant à mach-27 soit 33 000km/h et ayant une trajectoire non balistique, il change de cap et d’altitude facilement, et pouvant porter une charge conventionnelle ou nucléaire de 2 mégatonnes, little boy à Hiroshima disposait de 15kt. Aucun système de défense ne peut aujourd’hui l’intercepter.
        Le missile Kinjal a été développé en parallèle, il est transporté par un MIG31k, l’avion le plus rapide au monde, capable de voler aux limites de l’atmosphère, ce missile est plus lent 12 000 km/h, il peut aussi avoir une charge nucléaire ou conventionnelle.
        Ces missiles ne sont qu’une partie de la triade nucléaire Russe, terrestre, aérienne, et navale, en particulier leurs sous marins, capables de briser la glace pour faire feu.
        La Russie dispose également de bombardiers stratégiques, utilisés en Syrie, l’un deux détient le record mondial de durée de vol 34 heures de mémoire, tour du monde sans escale, un autre supersonique est capable de semer les chasseurs modernes. Ces deux bombardiers ont été conçus par l’URSS puis modernisés, ils sont capables de transporter plusieurs missiles de croisière.
        La suprématie de la défense Russe est complète et très bien planifiée, de l’équipement du fantassin à maîtrise technologique et industrielle. Michelin a perdu le marché des pneus pare balles pour les véhicules légers blindés russes, 5 000 euros le pneu, maintenant les russes font des économies et ont développé un pneu encore meilleurs 100% russe.
        Axée essentiellement sur la défense, comme du temps de l’URSS, l’armée Russe reste capable de porter un coup fatal n’importe où dans le monde.
        Ils n’ont pas de forces “d’invasion” un seul porte avion, le kusnetzov, par contre ils peuvent envoyer des parachutistes très loin, ou déployer des commandos depuis les sous-marins, de quoi provoquer de très sérieux dégâts.
        L’Europe comme pendant la guerre froide sera potentiellement détruite mais les USA ne seront pas épargnés.

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        • smiley
          smiley

          La Russie et les USA ont une frontière commune . Je ne sais pas quel degré de militarisation existe en Siberie et en Alaska mais l on peut imaginer un conflit localisé et de faible intensité autour du detroit de Behring et de l océan arctique. Une façon de montrer ses muscles avant l’ Apocalypse

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