Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Pourquoi parler de “civilisation soviétique?” Théorie et pratique…

Il faut libérer la recherche des contraintes de la guerre froide et de l’appartenance à un camp. Voici quelques notes jetées qui expliquent bien des publications de notre blog, l’idée qu’il y a eu une rupture révolutionnaire aussi irréversible qu’a pu l’être la révolution française – le retour des rois n’a que temporairement paru en consacrer l’échec. Il s’agit de mesurer la portée d’un événement et en quoi continue-t-il à avoir une postérité. Tout cela n’obéissant pas à un modèle mais à une multiplicité d’expériences encore à l’œuvre et conditionnant l’avenir : socialisme ou barbarie ?…

Cette idée qui s’est peu à peu imposée au cours de nos pérégrinations en Russie et dans l’ex-union soviétique d’une civilisation soviétique confronte un projet volontaire et sa mise en œuvre par une société en mouvement. Il y a eu sans doute une norme officialisée mais même celle-ci est beaucoup plus le fruit d’interactions qu’on ne l’imagine ou plutôt qu’un faux concept comme celui de totalitarisme ne le laisse entrevoir. Interactions entre pouvoir et “intellectuels organiques” mais aussi et surtout l’appropriation par les citoyens, par ce que les idéologues s’évertuent à définir comme “l’intime” de la vie quotidienne et de la langue. Nous pensons que ce qui apparait aujourd’hui comme de la nostalgie mais qui va plus loin y compris sous des aspects caricaturaux de lutte contre “la soviétisation” mérite d’être étudié. L’analogie avec ce qui s’est passé en France, de la Révolution française avec la Terreur jusqu’à la IIIe République radicale est pertinente.

Il y a eu un projet tout aussi théorisé et construit que le projet républicain en France. Il a été officiellement proclamé par Nicolas Boukharine en 1925: “Nous procéderons à une standardisation des intellectuels, nous les fabriquerons comme à l’usine”. Il s’agissait non seulement des intellectuels mais de leur fonction dans la fabrication d’un homme nouveau.

Depuis la fin de l’URSS de nombreuses recherches, colloques se sont plongés dans la description de cet objet singulier : la fabrique des hommes nouveaux. Il faut trier dans ces publications tant nos sociétés occidentales, françaises en particulier ont été soumises à des contraintes de propagande, la nécessité de devoir démontrer “le totalitarisme” de l’URSS. De la fin de la deuxième guerre mondiale aux années soixante et dix, d’une manière très volontaire, très consciente a été mise en place depuis les Etats-Unis et en Europe une fabrique d’intellectuels qui en matière de standardisation intellectuelle ne le cédaient en rien au projet soviétique (1), a été créé avec une rapidité inouïe un contexte “savant” anti-soviétique, les financements en ce sens n’ont pas manqué, l’incitation et le filtre des publications jouant également un rôle. Nous avons désormais en France plus encore qu’aux États-Unis ou dans le monde anglo-saxon “standardisé” également une production de recherche face à l’objet singulier qu’avait été l’URSS, mais dont le projet a dû remonter jusqu’à la dénonciation de la Révolution française.

On mesure l’influence d’un tel biais sur les recherches, publications et colloques quand on voit à quel point a été surestimé le projet de faire “table rase”. On ne s’est pas interrogé sur la manière dont cette volonté de rupture était moins celle du pouvoir soviétique que rêve de poète: “Pour un grand ‘avenir’ brûlons les Raphaël” a dit le poète prolétarien Kirillov.

Cette fureur est plus proche du dadaïsme voire du surréalisme que des orientations de Lénine et même de Staline. Lénine est marqué par un certain classicisme et Staline qui est plus encore que lui réellement amateur d’art et de culture ont en commun de concevoir la rupture soviétique avec un fort héritage du passé, en particulier quand ils cherchent à rassembler au-delà des rangs bolcheviques pour impulser une résistance à la contre révolution, et à l’ennemi étranger. On ne comprend pas le dialogue entre Eisenstein et Staline à propos d’Ivan le terrible si on ne mesure pas cette relation au passé, ce souci de restitution autant que de rupture.

Ce lien entre héritage historique et révolution, ne concerne pas que l’URSS et Aragon lui-même sera dénoncé comme un traître par ses amis surréalistes pour avoir osé reprendre le fil littéraire et artistique français, pour faire coïncider l’avant-garde intellectuelle et artistique avec celle politique de son parti en vue de la création de l’homme communiste.

Le terme de “civilisation soviétique qui s’est imposé à moi dans l’observation contemporaine de la Russie et des ex-pays de l’URSS après l’effondrement de l’URSS est aujourd’hui est un terme idéologisé dans ma propre société française. Celui qui l’a employé parmi les premiers est André Siniavski (Andreï Siniavski, La Civilisation soviétique, trad. A. Sabatier et C. Prokhoroff, Paris, 1988, Albi). Par là, il entend à la fois un régime politique, un mode de vie, une psychologie et aussi une métaphysique messianique. Ce à quoi dans un point de vue assez semblable, celui du “totalitarisme”, des historiens, linguistes apporteront leur contribution (Michel Heller, La Machine et les Rouages. La formation de l’homme soviétique, trad. A. Coldefy-Fauc) Il a été question d’une “langue soviétique” et là ce qui est souligné est moins la langue de bois officielle que les mutations- stylistiques, lexicales, syntaxiques- qui entraînèrent une “temporalité linguistique nouvelle”. Michel Heller déclare qu’une “nouvelle langue est née”. Jusqu’à quel point aurait-elle survécu à l’URSS ou serait-elle un objet fossilisé? – encore une interrogation qui n’est pas secondaire par rapport à notre réflexion. En effet je pense que si l’on prétend étudier les sociétés dans une démarche positiviste qui leur enlève la philosophie, celle-ci revient en force sous une forme idéologique. Nous sommes donc devant un paradoxe : ces recherches, ces réflexions de l’adversaire pointent certains aspects importants qu’il faut leur arracher, aller sur leur terrain pour en découvrir ce qui dans Marx est irréductible à la fois à la sentimentalité, au moralisme et à un matérialisme vulgaire.

Parce que si nous reprenons le terme de civilisation, tel que l’a défini un “dissident”, insistant sur le caractère “totalitaire” c’est-à-dire une identification au “mal” nazi, il y a une insistance sur le caractère métaphysique et le fait qu’à la place de la loi divine il y aurait la loi historique de Marx. On peut noter que le glissement ainsi décrit est de même nature que celui opéré par la révolution française qui fait passer le pouvoir d’une désignation divine du monarque au contrat social citoyen. En quoi de ce point de vue la révolution bolchévique prolonge-t-elle la révolution française, la “conserve-t-elle” et l’abolit-elle comme dans tout dépassement dialectique? C’est essentiellement sur deux points :

  1. Si nous célébrons la Commune de Paris c’est qu’elle marque cette abolition du contrat social formel qui aboutit à la dictature de la bourgeoisie renversant l’ordre féodal pour devenir dictature du prolétariat, de la majorité sur la minorité des possédants et l’instauration de la propriété collective mais surtout un État capable de tenir les intérêts particuliers. C’est la première société “libre”, libérée de ses chaînes, et même de la liberté du travailleur de se vendre aux propriétaires des Moyens de production, libérée de la superstition.
  2. Il y a un second aspect tout aussi important qui relève des forces productives et à laquelle renvoie la loi historique de Marx. L’art, la science, la magie, le symbolique est un mode d’appropriation symbolique des êtres humains, la religion nait de cette appropriation symbolique que l’être humain fétichise en dieux. Le pouvoir est ce qui tient le groupe dans cette appropriation symbolique de la nature. Si nous parlons de civilisation c’est que nous sommes confrontés à cette construction matérielle et imaginaire du collectif humain. Marx prolonge toute une réflexion matérialiste qui intègre une décentralisation de l’être humain et de son fétiche, dieu, par rapport aux diverses connaissances scientifiques. Au désespoir de l’homme dans sa solitude, qui découvre et refuse parfois la connaissance scientifique, lui préfère la quiétude des obscurantismes, il substitue un destin de l’humanité dans lequel la véritable éternité est celle de l’espèce consciente et pour reprendre le mot de Spinoza a la seule connaissance pour prière. Ce qui change totalement la nature et la vocation du pouvoir y compris par rapport à l’individu citoyen, en partant de la base matérielle dont nul ne peut s’abstraire sauf en imagination.. Marx et les marxistes ne sont jamais des économistes vulgaires, ils donnent au matérialisme une dimension philosophique.

Il s’agit d’une simple esquisse, mais le passage du citoyen, individu libre base d’un contrat social à la loi historique liée à l’industrialisation, le développement scientifique et technique, la mondialisation et l’impérialisme consacre la fin de ce capitalisme dans sa forme bourgeoise qui a consacré la mort de dieu et la naissance d’une humanité nouvelle qui correspond à la découverte de Kepler du mouvement des étoiles ; la nécessité d’un pouvoir de transition. L’aspect religieux, métaphysique demeurant dans le mouvement mais devant être aboli. C’est pourquoi il reste beaucoup à étudier et à comprendre de ce projet y compris en analysant les relations tempétueuses entre les dirigeants soviétiques et plus généralement communistes qui demeurent des théoriciens et cet imaginaire messianique des poètes, des artistes, des intellectuels dont quelques aspects caricaturaux se sont rejoués en mai 68 entre le PCF, le mouvement ouvrier et les amphis enfiévrés.

Lénine désavouera le Proletkult, mais les intellectuels et artistes ne renoncent pas à s’opposer à partir d’enjeux qui leur sont propres. Quelques exemples d’interrogations: l’intellectuel doit-il devenir un travailleur manuel pour se faire accepter (sous-entendu imposer son projet de rupture) du prolétariat. L’établi de Robert Linhardt, la figure la plus sincère et la plus profonde de ce mouvement de 68 aura des fortune diverses de la délinquance à l’intégration réformiste. Cette interrogation face à la crise d’hégémonie du capital intervient très tôt non seulement avec Simone Veil mais chez la romancière soviétique Marietta Chaguinian qui devient tisseuse. Et le débat fait rage sur des enjeux qui ne sont pas ceux dont le pouvoir politique soviétique ne souhaiterait pas nécessairement qu’ils soient débattus. Comme celui de l’origine prolétarienne ou non des artistes et la pureté ou l’impureté que cela apporte à l’œuvre. Déjà surgit la figure de celui qui s’affirme dans sa dissidence Boulgakov qui dans le cadre des enjeux esthétiques, ce que Bourdieu définit comme un “champ” avec ses propres antagonismes qui traduisent les combats de classe, affirme que l’art n’a pas à voir avec le projet politique. N’y a-t-il pas quelque chose à souligner dans le fait qu’il soit défendu par Staline? Celui-ci dit qu’il n’est pas soviétique mais que tant qu’il n’y a pas d’art soviétique ou du moins pas suffisamment il est absurde d’appliquer à une création de qualité comme celle-là des catégories politiques de droite et de gauche.

Nous aurions intérêt à mieux comprendre ce dialogue et le rôle nouveau qu’il donne à la création, à la science et à ce que Gramsci définit comme les “intellectuels organiques” d’une classe sociale et que Boukharine a proposé de produire standardisés, quasiment à la chaîne ce qui marque pas seulement leur robotisation mais le besoin massif que la société soviétique (les soviets plus l’électrification) a de leur intervention partout.

La nécessité de cette production de masse correspond à celle d’une production de masse de l’avant-garde révolutionnaire dans le parti. Notons que les saignées imposées à la jeune union soviétique par la guerre dite civile mais qui en fait est soutenue par quatorze pays du côté des blancs, puis dans la deuxième guerre mondiale accroit la perte de ce “capital humain’ si précieux pour créer cette nouvelle civilisation.

Mais il doit y avoir un autre niveau d’analyse qui est esquissé à propos de la langue y compris par les “détracteurs” à la recherche du totalitarisme, ce ne sont pas seulement les poètes et les artistes, ni mêmes les linguistes qui vont dans les républiques d’Asie centrale recréer des alphabets, des langues.

Dans leur effort pour faire cadrer leurs analyses avec le totalitarisme, bien des “linguistes” sans jamais produire réellement autre chose que des “essais” opposent une langue officielle, une sorte de mensonge à une parole de résistance baptisée langue intime, populaire, privée, naturelle, humaine, etc… Le cas extrême est de considérer que la “langue soviétique” est un langage monochromatique, qui n’exprimerait que la teinte de la ligne générale, et viserait l’hégémonie, un idéal de langue unique, comme le serait la vérité, la pensée. Dans cette optique, le moindre écart par rapport au langage standard pourrait être considéré comme une erreur politique (c’est ce qu’affirme Siniavski) et toute parole non conforme serait à neutraliser, à la fois symboliquement et dans le réel – par la censure, l’emprisonnement, le meurtre ou encore l’autodafé mais un tel “radicalisme” a plus ou moins été battu en brèche, par exemple pour  Andreï Platonov, la complexité de la « langue soviétique » prend tout son sens, entre langue de l’intime et langue du pouvoir s’instaure non pas une dichotomie étanche, mais un tissu complexe qui participe à la formation d’un troisième espace discursif, profondément polyphonique, dans lequel les fondements mêmes de cette langue sont repensés comme entre-deux d’un incommunicable. Ce qui est présenté comme une résistance au “totalitarisme” apparait de ce fait aussi une action soviétique à la base avec ses initiatives, ses actes spécifiques.

Est-ce un hasard si dans toutes ces “analyses” nous ne décollons pas de références peu scientifiques, en tous les cas politiquement engagées avec la CIA que sont Hannah Arendt et Orwell. Pour marquer le “totalitarisme”, la confusion entre nazisme et communisme, la langue devient le lien intrinsèque entre façonnement de la langue et conditionnement de la pensée ce qui est développé par Orwell dans son appendice à 1984 intitulé « Les principes du novlangue » : il y explique que celui-ci est conçu « non seulement pour fournir un mode d’expression », mais aussi pour limiter les horizons conceptuels de l’individu en empêchant la formulation (et par conséquent la naissance même) de pensées alternatives, hétérodoxes et personne ne craint de telles citations non étayées de recherches sinon de renvois à d’autres “essais” du même tonneau dans des publications financées par les deniers publics mais ayant joui pour l’organisation des colloques de financements type les fondations allemandes ou d’autres organismes.

Le moins que l’on puisse dire que c’est là une vision idéologisée à l’extrême et qui relève plus d’un affrontement qui se poursuit au-delà de la fin de l’URSS. Ce qu’a très bien vu Moshe Lewin qui refuse une vision “totalitaire” de la société soviétique mais insiste de fait sur un mouvement général et beaucoup plus complexe comme le méritent la plupart des analyses de formations sociales. Si l’on daignait sortir de cette gangue de la guerre froide il serait intéressant de voir les différentes étapes de cette relation entre le pouvoir politique et les initiatives locales et on s’apercevrait alors que la créativité de la base ne connait pas ses freins sous le stalinisme mais ultérieurement.

On verrait mieux ce en quoi consiste la rupture révolutionnaire et la société qui en surgit.

Avoir vécu dans le PCF avant sa désagrégation de la mutation de Robert Hue nous a alerté sur un certain nombre de phénomènes liés à cet impact d’une civilisation communiste dans son mode “marxiste-léniniste”, tant sur les conflits entre intellectuels et pouvoir politique, – le caractère pourtant totalement nouveau de cette relation- que dans la capacité d’interprétation de la base en fonction du milieu dans lequel les soviets de base, les cellules, diffusaient la “ligne”, la relation masse-avant-garde créant un mode politique et au-delà entièrement nouveau, une intervention de la classe ouvrière, des couches populaires mais aussi des fantassins des services publics novateur, mais qui sous bien des aspects font songer aux hussards de la république, de l’œuvre d’un Lavisse qui reconstitue toute l’histoire de France sous le prisme du triomphe républicain jacobin et bourgeois à la promotion du premier du canton, en passant par les saint simoniens, l’exaltation de l’ingénieur. C’est-à-dire l’installation de la République, la mise à mort de la féodalité mais aussi l’œuvre civilisatrice colonialiste de la France de la IIIe république.

Pour l’URSS, il y a bien sûr tout un matériel qui a été plus ou moins étudié, depuis la littérature y compris enfantine, spécialisée et d’une très grande qualité mais aussi le rôle du cinéma (les Russes aujourd’hui ont une véritable passion pour les films soviétiques) et celui de l’omniprésente radio (comme aux USA et la campagne de Roosvelt). Mais il y a également aujourd’hui désormais tout le matériel des réseaux sociaux dans lequel s’exprime cette adhésion à une civilisation, même si l’on n’est pas communiste, et les enjeux de la mémoire.

Pour le moment le constat que nous avons opéré sur les routes de l’ex-Union soviétique est que ce qui est considéré comme de la nostalgie est insuffisant pour décrire l’ampleur du phénomène par lequel ceux qui ont vécu le socialisme sont de plus en plus enclins à considérer qu’il y avait là non seulement une sécurité mais un épanouissement que le capitalisme et la “démocratie” à l’occidentale n’apportent en rien et qui considèrent avec la même suspicion nos propres sociétés que ce que pouvait le faire un français face à la monarchie et la réaction féodale de droit divin. Le cas est d’autant plus intéressant que l’héritage de cette révolution a connu une ampleur encore plus étendue que celui de la révolution française et que soient apparus d’autres expériences, dont celle que notre monde contemporain ne puisse ignorer, la Chine…

Il est réellement regrettable mais compréhensible que ni le milieu de la recherche, ni les forces politiques ne laissent la possibilité de s’abstraire des stéréotypes qui leurs sont imposés. Mais il y a déjà pourtant pas mal d’observations accumulées.

Danielle Bleitrach

PS. Le débat avec les cadres du PCF s’avérant impossible… en revanche ces questions suscitent des passions hors PCF et à la base. Voici un témoignage reçu hier parmi d’autres mais celui-là me touche particulièrement…

En accord avec ton excellent interview de la Pravda, en pièce jointe, l’affichage du jour devant l’école des Floralies à Aix, tout fait maison, papier et feutre “Made in France”
C’est en train de faire le tour du Web, je crois même que c’est monté à ” FABIEN” au cas où ça pourrait inspirer certains.

C’est bizarre, on a des encouragements de partout à part celle qui dit que ce n’est plus les orientations du PCF.

Cet envoi est un témoignage de l’état théorique et politique dans lequel se trouve le PCF en 2021. Que des camarades militants du PCF en soient réduits à faire passer en contrebande le mot socialisme dit assez le séisme anti-théorique et j’oserais même anticommuniste, par censure et conformisme auquel ont été soumis les adhérents de ce parti.

(1) Le livre de référence est bien sûr Frances Stonor Saunders (Auteur) La CIA et la guerre froide culturelle. Paru en juin 2003 chez Denoël et malheureusement épuisé. L’autre référence incontournable également traduit de l’anglais est Michael-Scott Christofferson, Les intellectuels contre la gauche. L’idéologie antitotalitaire en France (1968-1981), Marseille, Agone, coll. « Contre-feux », 2009, 446 p.

Print Friendly, PDF & Email

Vues : 298

Suite de l'article

1 Commentaire

  • Michel Dechamps
    Michel Dechamps

    Je crois que ce n’est pas juste d’utiliser le terme d’effondrement de L’URSS ! L’URSS à été dementele par des salopards aux ordres du Capital. Le terme d’effondrement apporte de l’eau au moulin de ceux qui dénigre le socialisme !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.