Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

BraZil: pas de vaccin, pas d’oxygène, pas de gouvernement!

Voici le cri d’un biologiste brésilien face à celui qu’il appelle Bolsanazi, qui tue avec ses politiques libérales et son négationnisme imbécile. Notons qu’il dénonce la propagande de Bolsanazi en faveur de la chloroquine qui s’accompagne du refus des bouteilles d’oxygène autant que des vaccins. Alors que Manaus et sa région sont en train d’étouffer faute de bouteilles d’oxygène, Maduro, le président vénézuélien à qui Bolsanazi a envoyé des hommes de main pour le déstabiliser apporte des bouteilles d’oxygène. Un cri de colère qui en dit long sur ceux qui à travers le complotisme, bel et bien venu d’en haut, du fascisme néo-libéral, sont en train de priver les populations les plus démunies de tout. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

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BraZil: sem vacina, sem oxigênio, sem governo! – Patria Latina

Par Luiz Fernando Leal Padulla*

Les bouteilles d’oxygène sont exonérées d’impôt depuis le début de l’année 2020. En décembre de la même année, malgré la demande croissante, le gouvernement néolibéral de Bolsonazi, dans le cadre de la politique sanguinaire du Chicago boy, Paulo Guedes, a augmenté sa fiscalité – après avoir dénoncé une telle atrocité, face au cataclysme dont Manaus est victime.

Le génocidaire a été alerté de l’urgence de l’oxygène, mais n’a rien fait.

La nécropolitique est à l’oeuvre.

Il est clair que la politique favorise les plus riches. Le même bon citoyen qui s’élève contre l’avortement, ignore que les nouveau-nés, dépendant de l’oxygénation, sont littéralement étouffés dans le placenta.

Compte tenu des intérêts de l’industrie pharmaceutique, le fasciste insiste pour vanter la prévention fallacieuse de la chloroquine et de l’ivermectine.

(Rappelons ici que les rejets de pesticides continuent au BraZil à pleine vapeur en pleine pandémie : après une diffusion record en 2019, 395 pesticides ont été utilisés en pleine pandémie ! En se souvenant que près de 90% d’entre eux sont produits à l’extérieur du pays, c’est-à-dire que nous régressons vers une nation agricole – avec la fuite d’entreprises comme Ford, et les fermetures de Forever 21 et les usines de General Mills (de la marque Yoki) – qui imposent la concentration des terres, générant des dommages pour la santé des travailleurs et pour l’environnement. Le « mariage de l’enfer » entre Monsanto et Bayer, comme toujours, merci!)

Encore une fois, ceux qui souffrent le plus – et qui sont condamnés à la peine de mort – sont les plus pauvres. Après tout, la bourgeoisie aura son espace dans les hôpitaux privés et son oxygène garanti; Mesdames et leurs playboys continueront à avorter dans des cliniques chics, cachées à la société et ils étaleront leur pseudo-moralité « en faveur de la vie ».

Le débat politique sur les vaccins est inhumain. Alors même que la science avance et nous donne des alternatives et une solution à la fin de la pandémie, la crapule qui assure la présidence balance des « Fake News » pour embrouiller la société. Il retarde de plus en plus leur utilisation, mettant en place des barrières bureaucratiques pour maintenir le chaos.

(A propos) nous vivons dans un pays à la dérive. Où le savoir mène une bataille inégale avec le négationnisme. Un pays qui ignore les protocoles mondiaux au nom de l’économie et des intérêts capitalistes. Encore une fois, il est nécessaire de dire que la préoccupation est axée sur les CNPJ et non sur les FCP.

Un pays dont les autorités (sic) ont recours à des décisions qui concernent la protection de la vie des Brésiliennes et des Brésiliens. Un pays autrefois souverain et respecté dans le monde entier, mais qui n’est aujourd’hui rien de plus qu’une nouvelle colonie servile.

Un pays paria, qui dans le même temps prétend être grand et a offert des soldats pour l’invasion du Venezuela en soutien aux États-Unis, et en échange Nicolás Maduro – « le dictateur », selon la presse acheté – offre l’approvisionnement en bouteilles d’oxygène, refusé par Bolsonazi.

(Le Venezuela montre son humanisme et, surtout, la différence entre le fascisme et le bolivarisme!)

Combien de temps pouvons-nous accepter tout cela? Nous n’avons plus le temps d’attendre ! Soit Rodrigo Maia prend la tête des 60 demandes de destitution et appelle le Congrès national, soit nous allons toucher le fond du puits – dans lequel il doit encore y avoir une pelle rétrocaveuse!

Nous ne pouvons pas descendre dans les rues, nous ne pouvons pas marcher, mais notre devoir est d’en appeler non seulement aux militants, mais aux gens qui ont vraiment réalisé que, toute idéologie de Parti mise de côté, il est clair que Bolsozani n’est pas préparé et est incapable de commander le pays. C’est un être incompétent et soumis au capital qui atteint son objectif : exterminer la population, soit par suffocation, soit par ses politiques néolibérales.

*Professeur, biologiste, Ph.D. en éthologie, maîtrise en sciences, spécialiste en bioécologie et conservation

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Prof. Luiz

Fernando Leal Padulla *Biologiste*

Doctorat en

éthologie Master

en sciences spécialiste en bioécologie et conservation

Blog: https://biologosocialista.wordpress.com/

Instagram: @ProfPadulla

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1 Commentaire

  • etoilerouge6
    etoilerouge6

    Pouvant difficilement mener une guerre pour détruire des capitaux et une masse humaine que le capital ne peut utiliser feraitil , ce capital, le choix de la mort par implosion des nations,des classes populaires pauvres de ces nations étant démunies de tout donc vouée à la mort? Ainsi la destruction du capital pour permettre à celui ci de poursuivre se ferait ds une guerre de classes intérieure aux nations? Mauvais sommeil?

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