La Chine arrêtera toutes les importations de déchets solides à partir de 2021, ce qui renforcera encore les restrictions imposées par le pays aux « déchets étrangers » pour protéger l’environnement.
Dans cette annonce on voit à la fois l’évolution environnementale de la Chine, mais aussi poindre un problème dont le gouvernement chinois commence à prendre conscience. La suppression de certaines filières de capitalistes chinois et leur déplacement à l’étranger où ils poursuivent leurs activités avec âpreté et sans tenir compte de l’environnement. Récemment, il y a eu plusieurs articles sur le fait que les Indiens, qui se conduisent moins bien avec leur peuple, ont une diaspora mieux intégrée à la vie politique en Occident, l’exemple étant la nouvelle vice présidente aux USA. Les Chinois de la diaspora, aux Etats-Unis en particulier cherchant surtout le développement économique en profitant sans état d’âme de ce que permet l’occident ou les pays en voie de développement, ce qui les fait haïr et avec eux tout à fait injustement une communauté chinoise laborieuse, ils soufrent d’une sorte de syndrome d’être les “juifs” d’Asie, mais participant peu à la vie politique ou alors sont très conservateurs. En fait, les articles montraient la présence d’une élite chinoise relativement impliquée à gauche, mais formée surtout à la recherche scientifique. (note et traduction de daielle Bleitrach)
Le ministère de l’Ecologie et de l’Environnement, ainsi que trois autres organismes gouvernementaux, ont déclaré mercredi qu’à partir du 1er janvier, aucun « dumping intérieur, accumulation ou traitement des déchets à l’étranger » ne serait autorisé.
Du Huanzheng, un expert en économie circulaire à l’Université Tongji à Shanghai, a déclaré à Sixth Tone que cette dernière annonce marque l’achèvement de la réforme de la Chine de ses politiques d’importation de déchets étrangers.
Le pays a commencé à importer des déchets de l’étranger dans les années 1980, quand un secteur manufacturier en plein essor a augmenté la demande de ressources. Le recyclage des ordures étrangères s’est avéré moins cher que l’utilisation de matériaux vierges. Certaines estimations suggèrent que, dans les années passées, environ 95 % du plastique en provenance de l’Union européenne et 70 % des États-Unis sont arrivés en Chine chaque année pour être recyclés. Toutefois, des machines et comportements d’une qualité inférieure dans les petites installations de recyclage ont entraîné d’importants problèmes environnementaux, comme des émissions élevées de carbone et la pollution de l’eau.
Pour protéger son environnement intérieur, la Chine a décidé de limiter les importations de déchets étrangers en 2017. Dans un premier temps, les autorités ont interdit l’importation de 24 types de déchets solides, y compris les plastiques et le papier de rebut, et ont ajouté des dizaines d’autres matériaux tels que la sciure de bois et les pièces automobiles de rebut à la liste dans les années suivantes. Les entreprises pouvaient encore demander une autorisation spéciale pour importer des déchets au cours de ces années.
La dernière interdiction signifie que les autorités n’accorderont plus ces exceptions, a dit M. Du. Toutefois, de nouvelles réglementations introduites parallèlement aux interdictions d’importation ont permis aux fabricants d’importer des matériaux recyclés qui ont été transformés en dehors de la Chine. Par exemple, bien que la ferraille ne puisse pas être importée, le papier pour la pâte reste le bienvenu.
« L’objectif (de la réforme) est de résoudre les problèmes environnementaux au lieu de fermer la porte du pays aux ressources », a déclaré M. Du. « Pour le papier, nous importons soit de la pâte, soit nous utilisons nos propres arbres. Nous comptons également beaucoup sur les matériaux métalliques importés pour répondre à notre demande, parce que la Chine n’a pas de ressources minérales abondantes. La production de métal recyclable est plus propre que le traitement du minerai de fer.
Depuis que la Chine a interdit les déchets étrangers en 2017, les producteurs de déchets à l’étranger ont commencé à exporter leurs ordures vers d’autres pays. Alors que l’Asie du Sud-Est est une destination majeure, de nombreuses installations de recyclage y appartiennent à des Chinois. Un rapport de nouvelles nationales l’année dernière a déclaré qu’environ un tiers des entreprises chinoises qui avaient l’habitude de recycler les déchets plastiques importés ont déplacé leurs opérations à l’étranger, beaucoup vers des pays comme la Malaisie et le Vietnam.
Editeur: Kevin Schoenmakers.
(Image de tête : Les douaniers inspectent les « déchets étrangers » à un poste de contrôle à Qingdao, province du Shandong, le 15 octobre 2013. Personnes visuelles)
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