Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’affaire Sankara (15 octobre 2020)

L’assassinat de Sankara qui a été présenté comme le résultat d’une rivalité y compris amoureuse en fait a été provoqué par la France qui a éliminé, avec les occidentaux, tous les grands leaders africains pour installer ses marionnettes. Mais l’Afrique évolue et n’oublie rien. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)

19/10/202

ICJS- Campagne internationale justice pour Sankara

L’ICJS International Campaign Justice for Sankara commémore la 33ème année de la disparition tragique de Sankara avec 12 de ses camarades. Thomas Sankara a incarné la dernière révolution africaine, arrivant au pouvoir à l’âge de 33 ans. Depuis 23 ans, l’ICJS lutte contre l’impunité dans cette affaire et appelle à une mobilisation massive pour soutenir nos avocats.
Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du collectif d’avocats suivant l’ordonnance du juge.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COLLECTIF D’AVOCATS DES HÉRITIERS DU CAPITAINE THOMAS SANKARA

Le Collectif d’avocats aux côtés des héritiers du capitaine Thomas SANKARA, président du Conseil national révolutionnaire assassiné le 15 octobre 1987 avec une douzaine de ses camarades, informe le public que l’affaire a été déposée devant la Chambre de contrôle par le parquet.

L’affaire a beaucoup évolué. Il a été déposé de la part de Thomas Isidore Noël SANKARA et de ses héritiers un plainte contre X et celle-ci maintenant désigne :

– Blaise COMPAORÉ appelé Jubal, –

Hyacinth KAFANDO,

– Gilbert DIENDERE,

– Gabriel TAMINI, – DIEBRE Alidou et vingt (20) autres. Ils sont tous poursuivis pour diverses accusations criminelles, notamment contre la sécurité de l’État, meurtre, faux, dissimulation de corps et complicité de ces infractions.

Le Collectif souhaite informer le public que le juge d’instruction du dossier a rendu l’affaire devant la Chambre de contrôle du Tribunal militaire de Ouagadougou. Toutes les parties ont reçu la notification requise.

L’ordonnance de renvoi est soumise à la chambre de contrôle du juge d’instruction, car des éléments suffisants ont été rassemblés pour permettre un procès à venir afin d’examiner les circonstances dans lesquelles les événements tragiques du 15 octobre 1987 ont eu lieu

Le Collectif des avocats accordera une attention particulière au dossier qui a été transmis à la chambre de contrôle du Tribunal militaire de Ouagadougou.

A l’occasion de la commémoration de la tragédie du 15 octobre 1987, le collectif d’avocats souhaite réaffirmer son engagement indéfectible dans la lutte pour la vérité et la justice pour le peuple et les victimes du coup d’État et engager tous les efforts en faveur des procédures judiciaires en cours.

Publié à grila.org

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