Histoire et société

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Cuba: À qui profite le chaos et la violence aux États-Unis?

Transmettre une image apocalyptique et générer une terreur interne semble être la meilleure arme électorale de Donald Trump dit cet article en provenance de Cuba. Cette instauration du désordre pour apparaître comme le gardien de l’ordre est la même stratégie au plan international pour provoquer la guerre (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Auteur: Raúl Antonio Capote | internacional@granma.cu

27 juillet 2020 21:07:03

Les Etats-Unis apparaissent comme une nation plongée dans le chaos: manifestations dans les principales villes, répression des forces paramilitaires et policières, inefficacité à contrôler une pandémie, mépris de la Convention de Vienne qui impose de garantir la sécurité des ambassades et consulats étrangers …

Récemment, un grand jury fédéral a accusé Alexander Alazo, un terroriste qui a perpétré l’attaque du 30 avril contre le siège diplomatique cubain à Washington, de divers crimes, un fait sur lequel l’administration Trump reste silencieuse.

Malgré le fait que tous les faits connus caractérisent la criminalité de l’agression, d’autres signes venus “du plus haut niveau” sont clairement interprétés comme un soutien et même une complicité face au mitraillage de l’ambassade, ainsi en est-il de la visite du président à l’église Doral Jesús, Selon les enquêtes, cette église est lié à l’acte armé contre la mission diplomatique cubaine.

D’autre part, dans une démonstration conséquente de non-respect des normes internationales, le 21 juillet, les États-Unis ont exigé unilatéralement que le consulat général de Chine à Houston ferme ses portes; ce qui a été suivi du viol par des agents américains de la propriété appartenant à Pékin.

Le gouvernement chinois a dénoncé les menaces constantes à la bombe contre son siège à Washington et, “étrangement”, i n’a pas non plus reçu de réponse de la Maison Blanche.

Si l’on porte son regard sur l’intérieur de l’empire, un nombre indéterminé de forces fédérales est apparu il y a deux semaines dans les rues de Portland, Oregon, pour réprimer les manifestations. Ils n’ont pas de marque d’identité, il portent des uniformes de camouflage et ils détiennent des manifestants sans mandat; une action sans précédent, en provenance clairement de paramilitaire , soutenue par la déclaration menaçante du bureau ovale: «Après il y aura New York, Chicago, Philadelphie, Detroit et Baltimore et tout ce bordel d’Oakland, car nous n’allons pas laisser cela arriver notre pays”.

Transmettre une image apocalyptique et générer la terreur interne, à la manière de George W. Bush, semble être la meilleure arme électorale de Donald Trump contre l’avancée de ses rivaux électoraux, dans un effort pour se montrer «l’homme fort», tout en favorisant le chaos pour mieux donner corps à la tentative d’instaurer l’ordre.

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1 Commentaire

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Reportage du New York Times à Portland juillet 2020:
    https://youtu.be/WaLgQdGgS8I
    Quelques identifications des troupes fédérales déployées à Portland pour apporter la “liberté et les droits de l’homme”.

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