Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La dignité n’est pas menacée d’extinction

Quand on sait le blocus et l’assaut constant mené par les USA contre le peuple cubain et le peuple vénézuélien, malgré cela protection offerte à ces peuples en matière de santé, d’éducation, de tentative collective pour faire face d’une manière égalitaire à la pénurie ainsi engendrée on apprécie encore mieux l’appel à la dignité et à la souveraineté de Cuba à propos des dirigeants vénézuéliens. L’amitié personnelle entre Chavez et Fidel s’est développée, approfondie et leur exemple demeure un point d’ancrage dans toute l’Amérique latine ravagée. Je sais sans qu’ils aient à le dire qu’à Cuba c’est presque la période spéciale, la faim, les fatigues quotidiennes accrues, mais Cuba a la dignité contagieuse (note et traduction de Danielle Bleitrach).

Alors que la République bolivarienne du Venezuela souffre du blocus le plus criminel qui affecte son peuple, au milieu de la confrontation avec la pandémie COVID-19, le magnat des États-Unis, Donald Trump, a assuré qu'”il serait disposé à rencontrer Nicolás Maduro “Et le lendemain, il a précisé que la seule chose qu’il ferait serait de “négocier son départ du pouvoir”

Auteur: Elson Concepción Pérez | internet@granma.cu

27 juin 2020 00:06:24

Donald Trump et Nicolás Maduro
Photo: nodal

Alors que la République bolivarienne du Venezuela souffre du blocus le plus criminel qui affecte son peuple, au milieu de la confrontation avec la pandémie COVID-19, le magnat des États-Unis, Donald Trump, a assuré qu'”il serait disposé à rencontrer Nicolás Maduro “Et le lendemain, il a précisé que la seule chose qu’il ferait serait de “négocier son départ du pouvoir”.

Il n’y avait là rien de nouveau, toujours vouloir montrer sa conviction d’être la police du monde et de décider du destin de tous.

Sortir Maduro du pouvoir est une obsession maladive pour Trump et son équipe, qui semblent ne pas comprendre qu’il y a des peuples et des présidents forts et dignes sur cette planète. La patrie bolivarienne et Nicolás Maduro appartiennent à cette espèce qui, malgré Trump, n’est pas éteinte. 

Dans le même temps, le secrétaire d’État, Mike Pompeo, serre les lèvres et livre la nouvelle – une de plus -: “Les États-Unis sanctionneront les capitaines des cinq navires iraniens qui ont transporté de l’essence au Venezuela”.

Le frustré Pompeo se met alors à accuser Caracas d’être le prétendu abri à des “branches” de l’Etat islamique (ei) et Al-Qaïda, d’organisations terroristes, ainsi qu’au groupe libanais du Hezbollah.

L’ancien chef de la CIA, devenu, grâce au travail et à la grâce de Trump, le dirigeant de la «diplomatie» de son pays, oublie que ce qui est prouvé, c’est qu’Al-Qaïda était une création américaine, et que l’État islamique a reçu – et reçoit même à ce jour – un soutien en armes et en argent de l’administration yankee.

Pour rapprocher la flamme d’une éventuelle guerre des terres vénézuéliennes, un destroyer de la marine américaine est entré dans les eaux juridictionnelles de la nation bolivarienne, dans ce que le général Vladimir Padrino a appelé un «acte de provocation».

Pendant ce temps, à partir de Caracas, un président clown autoproclamé – mais l’élu de personne-, Juan Guaidó, accuse l’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, d’être “un allié de l’usurpateur du pouvoir, Nicolás Maduro”.

L’autre côté de la médaille – le vrai – montre un pays serein, de plus en plus patriotique, qui soutient un gouvernement légitime, dirigé par un président démocratiquement élu et soutenu par l’union civico-militaire, comme une conception chaviste à affronter à toutes les menaces venant de Washington et à toutes les tentatives de déstabilisation.

À l’occasion de la célébration du 119e anniversaire de la bataille de Carabobo et du jour de l’armée bolivarienne, le président Maduro a réitéré que 2020 sera une année électorale dans le pays des Caraïbes, alors “nous sommes prêts, avec des votes, à défendre la volonté populaire.

“Au Venezuela, celui qui décide, celui qui désigne, celui qui retire, c’est son peuple souverain, par son vote, et personne d’autre, a-t-il dit.

Ce n’est pas Donald Trump, ni le groupe de putschistes soutenus par les Etats-Unis, qui décident”, a-t-il dit.

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