Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le débat sur le socialisme se poursuit…

Tous les jours, nous tentons Marianne et moi après une discussion téléphonique de construire l’ensemble des articles autour d’un thème et de chercher des textes qui se répondent. Puisque chacun y va de la sienne, j’ai décidé d’illustrer à ma manière (avec mon amour du cinéma) ce qu’est ma conception du communisme et du choix socialiste et les compagnonnages que ce choix engendra. Comment tout démarra, ce que la vie, sa puissance exige en nous… La Révolution ça part de ça, de cette vie qui coule en nous depuis l’aube de l’humanité, de ces mains dessinées sur la paroi, de ce que le vieux matérialiste Lucrèce décrit, ce besoin de nous mêler de nous unir comme l’ensemble de l’univers… Ce n’est pas un hasard si Marx et la plupart des théoriciens sont “matérialistes”, mais si cela revient à un hymne à la vie et à la puissance de l’être comme dans le poème dont je parlais de de natura rerum, des choses de la vie comme de la nature des choses…

Alors pour l’illustrer il y a ce vieux film “la rivière sans retour” qui dit assez bien ce que peut être une vie quand elle a la liberté pour idéal, et cette force de vie, c’est ce qui séduit mais est dévoyé dans la légende des Etats-Unis. Donc paradoxalement le communisme, le matérialisme, une vie d’engagement et de refus de ce qui opprime peut être illustré par cette descente des rapides, la vie comme une rivière sans retour, à cause de Mitchum qui ressemblait tant à mes deux compagnons de voyage, tout en retenue et en force animale. Mitchum qui invité au tribunal des activités anti-américaines déclara simplement : je cause pas avec des mecs avec qui je ne boirais pas un coup au bistrot et vous vous n’avez pas la gueule de gens avec qui j’ai envie de boire un coup. Je rentre chez moi!” Il était probablement bourré, mais avoir été arrêté à 13 ans pour vagabondage parce que votre père est mort d’un accident de poseur de rail de chemin de fer et que votre mère ne peut plus vous nourrir, être condamné enfant à être forçat, ça forge un caractère comme un héros de roman de Jack London.

Comment la société américaine qui a représenté et continue à avoir une certaine force d’attraction sur cette liberté du pionnier peut-elle s’être muée en son contraire ?

. Voilà ça c’est le premier stade de ce qui pousse vers le communisme mais qui ne peut pas rester en état… Le désir de vivre, la puissance de l’être pas si loin de Nietzsche qui n’était pas un nazi comme sa sœur mais ce n’est pas suffisant … Mais il ne faut pas non plus oublier cette dimension du matérialisme qui est la revendication à la vie. Peut-être que le révélateur de la pandémie a été simplement le fait que le capitalisme en veut à la vie, la détruit et le socialisme est apparu comme ce qui la préserve… Ce besoin vital est essentiel : Oui mais c’est comme la rivière où ça va?

Marianne nous a traduit aujourd’hui le texte d’un lituanien qui a fait trois ans de taule pour l’amour de l’URSS et du communisme et que l’UE a refusé de défendre parce qu’il n’y avait pas selon l’UE de prisonniers politiques dans ce pays. Il a réussi à s’enfuir et il vit en Russie. Et son texte d’un lyrisme époustouflant à la russe, Marianne l’a un peu traduit pour ça est en accord avec mes hypothèses, celle de mes mémoires: l’idée que la Révolution d’octobre est une sorte de déflagration qui se poursuit sous différentes formes jusqu’à aujourd’hui, impérialisme stade suprême du capitalisme, avec Lénine. Le génie de cette révolution parce qu’il sait tout à coup que c’est possible et il va, rien ne le décourage : là où il y a la volonté il y a un chemin… Oui il est possible que le prolétaire prenne le pouvoir, impose des relations internationales basées sur la paix, même s’il faut donner sa vie pour ça… Oui l’éducation et la santé sont des droits inaliénables de l’être humain quel que soit son pays, sa couleur, son sexe, … Avec cet acte fondateur des millions, des milliards désormais d’êtres humains se mettent en mouvement, à leur manière à partir de leur propre histoire… Le socialisme, mute, s’expérimente… il y a les années soixante dix, un nouveau développement des forces productives, le capital reprend force au sein de sa propre crise, c’est la contre-révolution, la débâcle, tout est désormais à nouveau permis au capital, et pourtant Cuba résiste, la Chine monte à l’horizon avec son incroyable optimisme, son appétit de vivre… La Chine mérite d’être étudiée dans sa complexité et c’est ce que nous faisons ici. Le brasier demeure et aujourd’hui le rendez-vous est là… C’est la flamme de la révolution d’octobre mais avec l’expérience y compris de l’échec…

je l’ai écrit sur le commentaire que je faisais du livre de Xi jinping “construisons ensemble une communauté de destin”, la Chine dans son projet de paix internationale, a le gagnant-gagnant, a des manifestations essentielles comme celles qui consiste aujourd’hui à suspendre la dette de 77 pays mais elle a besoin du petit Cuba pour être vraiment crédible en particulier auprès des pays africains qui n’ont cessé d’être pillés, déchirés par la querelle sino-soviétique, parce que CUba n’a fait que donner. Cela peut paraître du romantisme mais nous ne devons pas oublier la force révolutionnaire de Cuba, le choix de la vie avec ses médecins.

Tenir les deux bouts, répondre aux besoins de sécurité, de travail, de soins, d’éducation, vaincre la misère oui sans ça le discours est creux… Mais ne pas oublier la force des idées, de ce qui provoque le refus de l’humiliation…

Nous appartenons aux forces productives… à leur élan pour s’approprier le monde… et les rapports sociaux nous entravent comme elles et le désir de révolution est là dans notre être, rien ne peut demeurer en état… Mais toujours et plus que jamais ce “messieurs les capitaliste allez vous rhabiller, vous n’avez plus le pouvoir…” le symbole en est cette colère si juste du personnel hospitalier : la vie encore la vie… contre la mort…

Il y a aussi le texte du cinéaste écrivain et témoin de ce qui se passe dans le monde, André Vltchek, que nous publions aujourd’hui, qui nous incite à dépasser nos méfiances face à cette rébellion que les USA, l’occident tentent de transformer en “révolution de couleur”, en dévoyant la révolte des peuples… Il y a ceux qui ont tenu bon… comme hier nous avons publié ce très beau texte sur l’influence de Che Guevara sur la médecine cubaine. André Vltchek c’est aussi notre expérience à Marianne et moi, ces voyages, à la recherche de civilisations, d’êtres humains, d’échange au quotidien pour mieux retrouver l’archipel communiste, toutes ces îles de résistance sur la planète que nos médias nous ont cachées… ce feu qui couve… témoigner seul s’il faut de ce monde qui ne se résigne pas…

Tout cela a un sens, oui je suis pour une formation au marxisme léninisme, y compris à la source matérialiste du marxisme, à la poésie… mais je pense aussi comme l’affirmait un texte cubain publié récemment être révolutionnaire c’est encore autre chose, il faut pousser plus loin l’analyse. La théorie doit être utile parce qu’on a un désir de Révolution, on n’a pas un désir de Révolution à cause de la théorie et qu’est-ce que ce désir de Révolution? C’est la contraire de l’individualisme, de l’égoïsme. Pas tout le monde est capable de tout sacrifier à ses idées, il y a des gens qui ont envie d’être simplement heureux. C’est tout à fait légitime, le révolutionnaire est celui qui arrive à rallier ces gens-là et à n’exclure que ceux qui sont irrémédiablement réactionnaires. C’est pour cela qu’une avant-garde est nécessaire à la fois pour faire ce que d’autres ne voudront pas faire mais aussi pour rassembler un maximum autour du combat, bien plonger ses racines dans l’ensemble du peuple, en traduire les aspirations. Cela demande beaucoup de travail et moins de spontanéité. Mais il y a beaucoup de pistes sur cette question de l’avant-garde qui est héritée de Saint Simon et j’ai suivi un peu les analyse d’Aragon quand il s’interroge sur l’art et ses avant-garde et l’avant-garde politique, il retrouve le surréalisme et même Fourrier.

Le révolutionnaire peut agir ainsi, être une avant-garde et un facteur de rassemblement, d’expression du collectif, parce qu’il est peut-être un aventurier mais jamais il n’est l’objectif de sa révolte, c’est la justice qui l’anime et pour tout cela il a besoin du marxisme-léninisme, de beaucoup étudier, de dompter sa fougue, de la mettre au service de. C’est ce mélange de romantisme et de sens des réalités qui fait le communiste. Si nous avons Marianne et moi un projet dans ce blog, c’est de redonner “le désir” d’être communiste… Nous sommes toutes les deux d’accord avec ce projet, rassembler tous les désirs de révolution, tous les romantismes, mais aussi toutes les expériences, toutes les analyses au service de ce profond désir d’émancipation humaine… (note de Danielle Bleitrach)

Voilà la suite du débat avec deux textes autour de “l’outil” pour le socialisme, ce qui est indispensable au Que faire? :

Jonathan En réponse à Danielle Bleitrach.


Tout d’abord merci pour la considération de mon propos et son ajout dans cet article, j’en suis très touché.

Je suis d’accord, on ne peut limiter la situation à une modification de la composition sociale du Parti.

Il semble, et je tiens cela de camarades plus anciens que moi, que la ou les mutations de société qui ont suivi la chute de l’Union Soviétique, mêlées à tout un tas d’autres choses ont fait que les communistes ont eu du mal à se situer, à analyser et agir en fonction des changements brutaux et de la violence de la société capitaliste.

Cependant, j’appuyais sur ce point, car il me semble qu’il faille attraper le drap par un bout. Or, ce levier me paraît aujourd’hui le levier majeur que les communistes aient entré les mains.

Comme vous le précisez, je suis menuisier.
Pour travailler j’ai besoin d’outils spécifiques.
Une scie sert à scier. Et le savoir-faire sert à utiliser cette scie dans de bonnes conditions afin de parvenir à la pièce désirée, afin de réaliser un ouvrage.

Si un individu prend une scie sans avoir appris à l’utiliser, il va couper de biais, courbe, gauche.
Rajoutons à cela qu’il n’a pas de mesure préétablie, la pièce produite sera gauche et faussée et aura compromis l’ouvrage.

Il en est de même pour la construction du socialisme.
Le Parti, c’est l’outil.
Le savoir-faire, c’est le marxisme.
La pièce, le socialisme.
L’ouvrage, le communisme.

Si les militants n’ont pas les moyens théoriques nécessaires à utiliser le bon outil pour produire la pièce de façon correcte, alors l’œuvre du communisme est compromise.

C’est pour cela que j’insiste sur la formation:

Former la base militante au matérialisme, ce à quoi elle n’est pas formée peut permettre de trouver collectivement les moyens de reconquérir la classe ouvrière.
Recoller avec le prolétariat d’aujourd’hui, sans oublier la petite-bourgeoisie, allié indispensable au renversement du capitalisme, c’est un des leviers majeurs pour la bonne tenue de l’outil qu’est le Parti.

Car si ma scie est mal affûtée, rouillée, tordue, comment puis-je couper, même avec la meilleure volonté mon bois droit ?!
Et plus ma scie aura de bonnes dents, bien tranchantes, unies dans un effort de même direction, plus ma pièce sera droite et juste et mon ouvrage abouti.

Certes, c’est une réflexion limitée.
Mais éparpillées dans tous les sens dans des groupuscules divers, les petites dents de la scie ne sont plus ensemble et séparées elles ne peuvent pas couper.

Mon outil est alors hors d’usage.
Mais pas de par sa faute, ni de par sa nature. Non, c’est par la faute de mon usage.
Moi qui n’ai pas utilisé le savoir-faire de la menuiserie, moi qui ait laissé ma scie rouiller, les brasures se détacher.

N’ai-je pas honte ? La scie forgée par mes aïeuls, qui a coupé si bien, tant de fois depuis déjà cent ans !

Alors ma conviction est qu’il nous faut la reprendre. Réapprendre collectivement à se servir de l’outil matérialiste afin de retrouver toutes les dents nécessaires pour que notre outil commun qu’est le Parti Communiste Français, nous permette de construire ensemble l’ouvrage que nos aïeuls ont entrepris et dont nous avons le devoir de prolonger la tâche.

Vous avez raison, il faut regarder à l’international, se tourner vers ceux qui chaque jour participent à la construction de cet ouvrage, car il concerne l’ensemble de l’humanité et ce devoir, pour nous, commence par le renforcement de notre base, reconstruire une avant-garde qui, un pas en avant, engage nos efforts vers le socialisme.

Ça semble bien minime, au regard de l’action menée jadis par les soviétiques et le camarade Lénine… C’est cependant la condition qui me semble primordiale pour la construction révolutionnaire vers le socialisme. C’est donc notre devoir, et je le dis, avec fermeté mais en toute sympathie à nos camarades éparpillés, revenez au Parti !

Et je le dis à tous les camarades de bonne intention, notre avenir est dans la classe prolétaire, formons les camarades au matérialisme, afin de retourner avec un discours touchant aux intérêts de classe des travailleurs ; c’est un des leviers du renforcement du Parti et du recouvrement de sa nature révolutionnaire.

Je ne vois pas d’autre façon de reconstruire les conditions matérielles nécessaires à la construction d’une classe prolétaire, consciente de ses propres intérêts de classe et agissant dans la réalisation révolutionnaire du socialisme.

Intervention de Philippe le Belge

Philippe est architecte, nous avons fait connaissance un jour où il est venu à une de mes conférences à Bruxelles sur Cuba. C’était un beau jeune homme blond qui respirait un besoin d’idéal, il y a une vingtaine d’années, depuis nous ne nous sommes plus perdus de vue à travers ce blog…

Bonjour,

Je rebondis sur l’excellente métaphore de Jonathan que je comprends d’autant mieux qu’hier, moi qui ne suis pas menuisier, j’ai complètement foiré une latte en bois en utilisant ma scie sauteuse comme un béotien.
Par ailleurs, un point de vue extérieur (belge dans le cas présent) ne fait jamais de mal. Je ne cherche ci-dessous ni à juger, ni à donner de leçon de morale, je n’en ai certainement pas la légitimité. Chacun en fait ce qu’il veut.

Le Parti, c’est l’outil! Lecteur assidu du blog de Danièle depuis 13 ans, c’est une des nombreuses choses que j’ai commencé à comprendre!
J’ai aussi compris que chez vous, l’outil était mal en point! “Mal affûté, rouillé, tordu”. Est-il seulement récupérable?
Certains de ses utilisateurs vont en magasin en “acheter” un nouveau, reviennent parfois avec un modèle plus moderne mais, comme souvent aujourd’hui, de moins bonne qualité, moins solide, moins endurant. Ici un groupuscule, là un mouvement. Puis ils regardent avec nostalgie en direction de leur vieil outil pendu au crochet au-dessus de l’établi et se disent que le mieux est peut-être de le restaurer!
C’est ce que les communistes français ont peut-être commencés à faire à leurs 38ème congrès!

Malheureusement, l’outil abîmé est aussi utilisé avec la main droite du gaucher, celle qui n’a pas bien acquis le savoir-faire! … et elle ne veut pas lâcher le manche!
Avant de pouvoir entamer un vrai travail de restauration, il faudra donc l’y résoudre!

Au 38ème congrès, cette ancienne direction a été désavouée par la majorité des militants, le signe que quelque chose se passe, que les bruits stridents que fait l’outil mal réglé commencent à taper sur les nerfs!
Certes! Mais est-ce que cette majorité a assez de savoir-faire (qualitatif et quantitatif) pour comprendre comment le réparer?

Et d’ailleurs, c’est quoi le savoir-faire communiste? Est-ce juste le marxisme comme le propose Jonathan? Les menchéviques, anciens ou modernes, pour la plupart se revendiquent de Marx!
N’est ce pas plutôt le marxisme-léninisme? La combinaison théorie/pratique qui a permis la création des seuls gouvernements communistes ayant réellement apporté quelque chose à l’humanité et/ou ayant survécu jusqu’à aujourd’hui dans le monde?
Les anciens menchéviques ont été débarqués du parti par Lénine! N’est-il pas temps de faire de même, au PCF, avec les modernes? De transformer l’essai réalisé au congrès? De bouter hors du parti les non-communistes qui le dénaturent*?
Pour ce faire, il est probable qu’un maximum de voix doivent se faire entendre à l’intérieur du parti, des voix avant-gardistes ayant acquis un savoir-faire marxiste-léniniste!
Probablement, comme le demande Jonathan, est-ce le bon moment pour ceux ayant quitté le navire (PRCF et autres) d’y revenir, de préférence ensemble, de manière concertée et stratégique!

La période est cruciale et, vu de l’extérieur, la célébration du centenaire du parti pourrait être une bonne occasion de faire de l’agit-prop marxiste-léniniste!
Je ne connais pas trop le fonctionnement du PCF et comment pourraient être éjectés les parasites (convocation d’un nouveau congrès extraordinaire d’urgence nationale? putsch? révocation pure et simple pour non conformité à l’idéal communiste?) mais dénoncer à l’occasion de cette célébration certains faits avec force, précision, voire éclat, d’en rappeler d’autres avec ferveur et admiration, serait un bon début de tentative de reprise en main de l’outil. Une occasion aussi de première sélection entre le bon grain et l’ivraie!

Revenir au parti, n’empêche pas pour autant dans un premier temps de pouvoir conserver des accessoires de formation en dehors! Étant donné l’apparente carence en formation au sein du parti, ce serait même une obligation, en tant qu’auxiliaire indépendant, pour permettre au bon grain “sélectionné” de développer son savoir-faire en dehors de l’emprise de la main droite! Le présent blog en est un formidable qui a, j’en suis sûr, déjà joué en partie ce rôle! Le PRCF en est sans doute un autre.

Les temps changent! De plus en plus de gens se mettent à questionner le système capitaliste mais comme le répète souvent Danièle, aujourd’hui ce sont trop souvent les fascistes (bien aidés par la démocratie bourgeoise, ses Mouvements et sa pensée “fast food”) qui leurs donnent les réponses! Celles-ci sont simplistes, réactionnaires et souvent haineuses, communautaristes, racistes, toujours anti-communistes!
L’avancée économique actuelle de la Chine et son rôle dans la lutte contre le coronavirus peut faire fortement évoluer la conscience politique des masses. Mais aujourd’hui encore, dans l’esprit de la majorité des gens, ce n’est toujours qu’une sale dictature communo-capitaliste (on sait pas trop comment l’appeler) polluante et liberticide! Tout sauf un modèle! Ne parlons même pas de l’URSS de Staline!

L’exigence communiste est sa force idéologique mais aussi sa faiblesse pratique dans une société décérébrée! Faire comprendre à un social-démocrate honnête et sincère qu’il faudra passer par une dictature (du prolétariat) démocratique avec un parti probablement unique exerçant un pouvoir fort, se disant communiste mais acceptant, éventuellement à forte dose, le (grand) capitalisme, etc, etc… n’est pas une chose simple et requiert une forte capacité de persuasion, basée sur une grande connaissance, peu courante aujourd’hui.

Reprendre en main l’outil et en éjecter ses traitres anti-communistes est, il me semble, votre première tâche à accomplir!
Le restaurer en qualité (savoir-faire) et quantité (nouveaux membres prolétaires) et en faire une machine de guerre indépendante, sûre de sa puissance et de son efficacité, est l’étape suivante.
Seulement alors, à moins de circonstances extraordinaires à ne jamais négliger, l’éducation à grande échelle des masses hors parti (prolétaires, petites bourgeoises) pourra être envisagée et les grands capitalistes interpellés !

Rebond de Philippe le Belge (qui est architecte) et dont j’ai fait connaissance un jour où je donnais une conférence sur Cuba à Bruxelles, il était jeune moi je n’étais pas encore une vieille dame et nous ne nous sommes plus quittés comme bien des lecteurs de ce blog.

*(je me suis d’ailleurs toujours demandé comment des non socialistes ou des non communistes pouvaient statutairement diriger des partis socialistes ou communistes! Pensez-vous qu’un communiste resterait longtemps à la tête d’un parti socialiste? Pourrait-il même y accéder?)

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