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L’OMS prévient que le SRAS-Cov2 a le potentiel de devenir un virus endémique et de ne jamais nous quitter

En provenance de Cuba qui relaie l’annonce de l’OMS et prévient que cette situation s’est déjà produite avec d’autres maladies telles que le paludisme, la dengue hémorragique, la maladie de Chagas, la coqueluche, la fièvre jaune, la rougeole et le virus de l’immunodéficience acquise (VIH). Actuellement d’ailleurs il y a des situations où coexistent les deux épidémies.

Auteur: Digital Writing | internet@granma.cu

15 mai 2020 12:05:07

L’OMS a averti qu’aujourd’hui, il est très difficile de prédire combien de temps le nouveau coronavirus SARS-Cov2 circulera, car les recherches de plusieurs pays montrent que seul un faible pourcentage de la population mondiale a été infecté.

Sur le nombre de personnes infectées dans le monde, un pourcentage élevé est asymptomatique (infecté sans symptômes ou très léger), mais avec la capacité de le transmettre à d’autres personnes.

Une telle observation a été soulevée par le directeur des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Mike Ryan, qui estime que ce pathogène peut suivre le cours d’autres virus actifs dans le monde. Le SRAS-Cov2, qui cause COVID-19, a le potentiel de devenir un virus endémique et de ne jamais disparaître, comme cela s’est produit avec d’autres maladies telles que le paludisme, la dengue hémorragique, la maladie de Chagas, la coqueluche, la fièvre jaune, la rougeole et le virus de l’immunodéficience acquise (VIH), a déclaré le responsable de l’OMS.

Selon la littérature scientifique, une maladie est dite endémique lorsqu’elle est présente en permanence dans une zone, à tout moment et pendant de nombreuses années.

Ryan a illustré comment le VIH n’a pas disparu, mais l’humanité s’est adaptée pour vivre avec, ce qui signifie que même si un virus est endémique, il peut être contrôlé.

Sur cette base, Ryan estime qu’il n’est pas prudent de créer des attentes ou de prédire une date possible pour la fin de la transmission du nouveau coronavirus et de la maladie qu’il génère, détectée en Chine à la fin de l’année dernière.

En ce sens, le chef des urgences sanitaires de l’OMS a également souligné que si un vaccin apparaît, pour être efficace, il doit être très efficace, accessible à tous et appliqué de manière massive.

Pour le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, il est toujours possible de contrôler Sars-Cov2, ce qui nécessite un effort extraordinaire et coordonné à l’échelle mondiale pour mettre fin à la pandémie.

Le nombre de cas confirmés a dépassé quatre millions 250 000 jeudi, tandis que le défunt s’élevait à plus de 300 000, un scénario dans lequel l’Amérique a dépassé l’Europe dans les dernières heures comme la région la plus touchée.

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