Ce diagnostic sur la chute de l’empire étasunien qui ne peut plus assumer le leadership mondial et qui comme un vieillard épuisé et capricieux ne sait plus qu’accumuler les problèmes devant les défis de l’humanité est celui de la Chine. Elle propose à la dite humanité la coopération ou alors ce sera un drame pour tous (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Par Mu Lu Source: Global Times Publié: 2020/4/29 21:23:4011
En raison de leur puissance, les États-Unis ont été un chef de file de l’Occident, la police du monde et un moteur de l’économie mondiale, mais ils ont également accumulé divers problèmes, qu’ils ne peuvent plus affronter.
Il s’avère que les États-Unis n’ont plus la force de jouer le rôle d’un leader. Depuis que la politique “America First” est devenue la ligne directrice de l’administration Trump, Washington s’est retiré des traités internationaux et a soutenu l’unilatéralisme ainsi que le protectionnisme, ce qui a eu un impact énorme sur l’ordre mondial actuel.
Les États-Unis sont toujours le pays le plus puissant du monde qui sème la discorde sur la scène internationale. Pourtant, plus elle se perd dans la rivalité stratégique auto-infligée contre la Chine et la concurrence avec l’Europe, plus elle se montre impuissante en tant que leader. Certains chercheurs occidentaux ont soulevé la question: “L’Amérique est-elle devenue le mauvais type de pouvoir avec le mauvais type de priorités?” Les États-Unis ne peuvent même pas gérer correctement les problèmes intérieurs tels que la réduction de la propagation rampante du COVID-19 dans le pays. Les États-Unis ne peuvent en aucun cas être un exemple pour le monde car ils sont confrontés à la crise économique la plus grave depuis la Grande Dépression dans les années 1930 alors que divers problèmes intérieurs attendent des solutions.
Les États-Unis sont épuisés et mettent le monde entier en danger.
Actuellement, cela peut être la plus grande crise de l’Occident, et aussi le défi le plus important auquel le monde entier est confronté. Que devons-nous faire dans un monde sans leadership américain? La réponse est simple sur le papier mais pas si facile à mettre en œuvre – la coopération.
Le développement rapide de la société humaine au cours des dernières décennies, l’approfondissement de la mondialisation et l’interdépendance et les liens croissants entre les pays ont montré l’importance de la coopération. La pandémie qui fait rage a également souligné la nécessité de la coopération – Aucun pays ne peut vaincre le virus à lui seul, pas même un aussi fort que les États-Unis.
Après avoir optimisé l’allocation des ressources au fil des décennies, tous les pays ont conjointement formé une chaîne d’approvisionnement relativement mature, qui a favorisé le développement du monde. Beaucoup en ont bénéficié et sont devenus plus robustes et jouent un rôle plus important dans ce mécanisme.
La coopération peut renforcer l’ordre mondial actuel et c’est une garantie de bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement. Mais ce que les États-Unis ont fait a, sciemment ou non, ébranlé le fondement d’une telle norme. Le monde entier en sera affecté et cela ne profite à personne.
La clé pour revitaliser le déclin des États-Unis réside dans la volonté du pays de promouvoir la coopération mondiale. Néanmoins, les États-Unis veulent toujours poursuivre davantage leur campagne anti-coopération et anti-mondialisation. Heureusement, cependant, de plus en plus de pays prennent conscience qu’une telle intention des États-Unis n’est pas en leur faveur.
En termes d’opérations mondiales, les États-Unis créent une faille, qui devrait être bouchée à temps. Sinon, elle va s’agrandir et cela déclenchera un effet papillon (1) qui ferait payer au monde entier l’égoïsme des États-Unis.
La coopération est la solution la plus efficace pour remédier à cette lacune. Mais si le monde se montre incapable de garder la tête froide devant cette nécessité il y aura alors probablement une crise plus profonde qui attend l’humanité après la fin de la pandémie.
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Daniel Arias
Optimiser l’allocation des ressources ?
Cette phrase me pose problème.
La solidité des nations passera d’une part par leur souveraineté et pour cela la bonne allocation des ressources est de produire au plus près des lieux de consommations ce que l’on peu produire.
Et d’autre part par une coopération internationale en particulier sur les sciences et techniques où nous serions gagnants à partager entre pays socialistes et dans le commerce pour ce que nous ne savons ou ne pouvons produire.
Je suis autant méfiant quand les postes stratégiques dépendent des USA comme de la Chine, sur ce point je rejoins le point de vue des coréens du nord pour qui l’indépendance est une question de survie. Ils avaient refusé la dépendance au réseau d’énergie soviétique, avec la chute de l’URSS cela leur à sauvé leur économie.
Cela n’empêche pas la RPDC de vouloir établir des partenariats avec des entreprises étrangères en particulier dans le tourisme. Ce qu’ils auraient fait sans embargo des USA.