Là aussi il ne s’agit pas d’une position de principe mais de choix « existentiels » pour la Russie. Comme nous l’analysions dans notre livre de manière trop succincte la Russie pour rester une grande puissance s’est inscrite dans l’héritage international de l’URSS. Mais il y a également un très ancien compagnonnage entre Poutine et Chavez à propos de l’autonomie des pays producteurs de pétrole et d’énergie, l’OPEP+ (1). La Russie comme la Chine ne sous-estiment pas les dangers de guerre qui sont en train de s’accumuler, et le personnel estimé le plus vulnérable en cas de déclenchement des hostilités que préfigure le blocus est évacué de l’ambassade à Caracas.(note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
(1)https://histoireetsociete.com/chavez-et-poutine-ou-lorigine-des-brics-par-danielle-bleitrach/
22 décembre 2025
La Russie a averti que l’agression américaine contre le Venezuela ne pouvait être tolérée et a assuré qu’elle soutenait ce pays sud-américain dans la défense de la zone de paix de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).
Cette position a été exprimée après un entretien téléphonique entre le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, et le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, portant sur la situation sécuritaire dans la mer des Caraïbes.
Au cours de cet échange, les deux diplomates ont analysé les actions unilatérales imputées à l’administration de Donald Trump, notamment les attaques contre des navires et les exécutions extrajudiciaires.
Ces pratiques ont été qualifiées d’« actes illicites de piraterie », car elles constituent une violation directe et grave du droit international et des principes de la coexistence pacifique entre les États.
Poutine réaffirme sa solidarité avec le Venezuela
Dans ce contexte, le ministre russe des Affaires étrangères a exprimé la solidarité du gouvernement du président Vladimir Poutine avec le peuple vénézuélien et avec le président Nicolás Maduro.
Moscou a réaffirmé son soutien politique face à ce qu’elle a qualifié d’hostilités impériales dirigées contre le Venezuela et d’autres pays de la région.
Un autre point clé de la conversation concernait le soutien russe aux initiatives promues par Caracas au Conseil de sécurité des Nations Unies.
À cet égard, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que son pays apporterait son soutien pour contrer les mesures coercitives imposées à cette nation sud-américaine et défendre sa légalité internationale.
Cette position a été récemment réaffirmée par le Kremlin dans une déclaration officielle, qui a souligné le soutien du président Poutine à la politique du président vénézuélien. Moscou a précisé que ce soutien visait à « défendre les intérêts nationaux et la souveraineté du Venezuela » face à la pression extérieure croissante.
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