22 décembre 2025. Dans son Message publié le 18 décembre 2025, pour la 49ème Journée mondiale de la paix qui aura lieu le 1er janvier 2026, le Pape Léon XIV déplore la remilitarisation en cours et les campagnes diffusant une perception de menaces. Nous devons avoir conscience des possibles de la période, c’est le sens que l’on doit donner à histoireetsociete, pas celui d’un combat étroit et partisan mais celui qui en affrontant la propagande qui nous conduit en France vers la guerre permet de prendre conscience du mouvement dans le monde qui va dans le bon sens. Ce combat-là ne saurait suivre les lignes politiciennes de la division et des compromis mais ne soit pas non plus ignorer tous les pas qui vont dans le bon sens. C’est le fond du petit livre que je viens d’écrire en tentant de réveiller la mémoire historique française pour infléchir notre travail collectif dans le sens de ce monde multipolaire auquel s’oppose frontalement Macron, l’UE alors qu’ils acceptent ce faisant de détruire la France tout en jouant les « patriotes » pour nous écraser. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
L’éditeur et journaliste italien, Rocco Femia qui vit en France depuis vingt ans revient sur ce discours :
« Je le dis franchement : cette prise de parole du pape m’a surpris. Et soulagé. Parce qu’elle ne rompt pas une ligne, elle la prolonge. Parce qu’elle s’inscrit clairement dans le sillage de François, sans détour ni affadissement.
Quand il parle de paix désarmée et de désarmement intégral, il ne plane pas au-dessus du réel. Il fait exactement l’inverse : il le regarde en face. Il rappelle une chose que les gouvernements européens font semblant d’avoir oubliée : on ne prépare pas la paix en préparant la guerre. Jamais. Tout le reste est littérature.
Le pape ne mâche pas ses mots. Il parle de blasphème politique. Il parle de peur fabriquée. Il parle de cette mécanique bien huilée qui transforme la menace en argument, l’angoisse en budget, la guerre en horizon raisonnable. Et il ose rappeler ce que beaucoup préféreraient laisser sous le tapis : le XXᵉ siècle n’est pas un souvenir, c’est un avertissement. Un avertissement payé en millions de morts.
Pendant ce temps, l’Europe fait exactement l’inverse. Elle ne réfléchit plus. Elle additionne. Elle empile des milliards comme on empile des certitudes creuses. Toujours plus d’armes, toujours plus vite, toujours au nom de la paix. Le tour de passe-passe est connu : quand on n’a plus de diplomatie, on appelle ça de la défense ».
En savoir plus sur le commentaire intégral de Rocco Femia :
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Le discours du Pape (source le Vatican) :
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