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Le premier vice-président du Comité central du KPRF, Youri Afonine, est intervenu dans l’émission « 60 minutes » diffusée sur la chaîne « Russie-1 ».
Au début de son intervention, Youri Afonine a commenté un reportage sur la préparation massive de la population civile ukrainienne aux combats. Des « cours pour jeunes combattants » sont dispensés à des hommes et des femmes adultes, ainsi qu’à des jeunes sans aucune expérience. L’hystérie anti-russe constamment attisée par le régime nazi oblige les civils à se préparer à une guerre sans fin. Cela profite également aux responsables occidentaux : certains Ukrainiens donneront leur vie pour leurs intérêts, d’autres seront formés et pourront être utilisés comme mercenaires dans des conflits armés à travers le monde. Car cette guerre permet d’acquérir une nouvelle expérience importante : les drones et d’autres technologies modernes.
Mais tous les Ukrainiens ne se laissent pas influencer par cette propagande. Il existe une autre Ukraine, qui ne veut pas faire la guerre, a déclaré Youri Vyacheslavovitch. Le gouverneur de Zaporijia, Balitsky, a déclaré que de nombreux Ukrainiens transmettent aux militaires russes, via une chaîne spéciale, les coordonnées des TCC (commissariats militaires) afin qu’ils puissent les bombarder. La plupart des Ukrainiens considèrent les TCC comme des organes punitifs qui arrêtent les civils dans les rues et les envoient de force au front. Les gens ne veulent pas mourir pour les intérêts anti-russes de l’Occident, les ambitions folles de Zelensky, les actifs des oligarques américains et ukrainiens. Ils veulent la paix.
Et qu’en est-il de Trump, qui a promis depuis longtemps de mettre fin au conflit russo-ukrainien ? Il reçoit entre-temps les remerciements d’Israël pour son soutien militaire. Netanyahou lui a fait un cadeau : proposer au comité Nobel d’attribuer le prix Nobel de la paix à Trump. Le président américain a naturellement pris cela pour acquis, tout comme il a accepté les flatteries similaires du Pakistan.
Si Trump reçoit le prix Nobel de la paix, il surpassera même son collègue Barack Obama, a fait remarquer Youri Afonine. Obama a au moins reçu le prix avant de participer activement au déclenchement de la guerre en Libye et à la plongée de ce pays dans le chaos pour des décennies.
Trump est allé plus loin. Il a d’abord autorisé (secrètement, bien sûr) l’attaque d’Israël contre l’Iran. Il a ensuite utilisé contre l’Iran les plus grosses bombes du monde pour tenter de détruire ses usines souterraines. Et ce n’est qu’après cela qu’il a contribué à l’apaisement des tensions entre les parties.
Le « savoir-faire » de Trump est tout à fait digne d’une nouvelle technologie pour obtenir le prix Nobel de la paix : d’abord, inciter son partenaire à attaquer un autre pays, puis entrer soi-même en guerre, bombarder l’ennemi avec des bombes lourdes et contraindre tout le monde à la paix. En fait, il a commencé et terminé tout seul. Nous verrons si le comité Nobel appréciera cette technique, a déclaré Youri Vyacheslavovitch.
Trump n’oublie pas non plus la guerre commerciale. Cette fois-ci, il a sévèrement averti les pays du BRICS qu’il considérait les intentions de l’alliance de créer son propre système de paiement et de s’engager sur la voie de la « dédollarisation » comme une politique anti-américaine, et a menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires de 10 % à leur encontre.
Il est clair que le BRICS suscite depuis longtemps le mécontentement des cercles dirigeants américains, a déclaré le premier vice-président du Comité central du KPRF. Mais les Américains sont-ils capables d’empêcher le développement du BRICS ? Examinons la dynamique. Lors de sa création en 2009, cette union comprenait quatre pays. Leur part dans l’économie mondiale était de 23 %, contre 18 % pour les États-Unis. Aujourd’hui, le BRICS compte dix pays membres et représente 40 % de l’économie mondiale. Mais il y a encore 11 pays partenaires du BRICS, avec lesquels la part dans l’économie mondiale atteint déjà environ 46 %. La part des États-Unis dans l’économie mondiale a diminué à 15 %.
Autrement dit, lorsque le BRICS a été créé, sa part dans l’économie mondiale était comparable à celle des États-Unis. Aujourd’hui, elle est TROIS FOIS plus importante que celle des États-Unis. Et elle représente déjà près de la moitié de l’économie mondiale. Voilà les changements colossaux qui se sont produits dans l’équilibre mondial des forces en seulement 16 ans. Ces chiffres montrent clairement que les États-Unis ne peuvent pas arrêter le renforcement du BRICS.
Le développement du BRICS mettra fin à l’hégémonie occidentale et déterminera la politique économique mondiale au XXIe siècle. La coopération entre les pays de l’union se renforce et contribue à la formation d’un monde multipolaire. C’est dans cet esprit que le président Poutine (dans son message de bienvenue au sommet des BRICS) et le ministre des Affaires étrangères Lavrov se sont exprimés lors du sommet des BRICS qui s’est tenu au Brésil. Leurs discours ont été chaleureusement accueillis par les participants au forum.
Le KPRF voit également de grandes perspectives dans le rapprochement futur de la Russie avec les pays non occidentaux – la Chine socialiste, le Vietnam, la RPDC, a souligné Youri Afonine. Les dirigeants de ces pays et de nombreux autres ont accueilli chaleureusement les délégués du XIXe congrès du parti qui s’est tenu ce week-end. Dans son message de félicitations au congrès, le président russe Vladimir Poutine a souligné, parmi les contributions importantes du KPRF, « l’établissement de relations de partenariat avec nos amis dans le monde » et a particulièrement mis en avant le rôle positif du IIe Forum international antifasciste.
Nous, communistes, continuerons à renforcer l’amitié et la coopération avec toutes les forces de bonne volonté, tous les États du monde qui s’opposent à l’impérialisme occidental, a conclu Youri Afonine.
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