Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Est-ce qu’il faut ouvrir une rubrique sur le caractère romanesque du malentendu en politique ? …

Connaissez-vous Liza Marklund ? Oui, certainement … Mais si par hasard ce nom ne vous dit rien, comme d’ailleurs celui de la plupart des gens que je cite, précipitez-vous sur son premier livre, ce sera un plaisir enviable … Cet article est une sorte de clin d’œil, une distraction, une parenthèse dans une actualité parfois fort lourde et des tensions… mais accessoirement, j’en parle aussi pour tenter de vous expliquer ce que c’est que d’être pris dans le maelström du malentendu et à quel point c’est difficilement évitable pour une catégorie d’individus… un privilège également que d’être de ce fait dans un kaléidoscope réjouissant de l’absurdité des étiquetages contemporains… Simplement parce qu’il y a l’ébranlement de certitudes et la tentative de se raccrocher à un morceau du puzzle alors qu’il faudrait les assembler pour découvrir ce qui est déjà là et réclame notre intervention…

Je dois dire qu’en ce moment, il y a dans l’absurde des situations un principe de consolation et l’occasion de fou rire amers, de ceux que provoquent les witz, ces blagues juives du désespoir… comme depuis des siècles nous savions les raconter… Nous, qui avons poussé le goût des non-dits et des double sens jusqu’à faire que le lieu industrieux de notre extermination se termine en witz. Quelque part, un autre juif avec lequel je ne suis d’accord sur rien sauf sur l’emploi de ce terme de goy et goyim a précisé ceci : employer ce terme est surtout, l’expression de la revanche et de la méfiance du persécuté, de l’humilié, de celui qui depuis la nuit des temps n’a cessé d’errer sur la terre à la recherche d’un havre que personne n’a jamais voulu lui accorder, le reprouvé, l’hérétique à qui on a fait payer le prix – et quel prix ! – de ne pas avoir consenti à reconnaître l’autorité d’un apôtre assez givré pour tendre l’autre joue afin de mieux goûter à la douleur, le déporté dont on a essayé par tous les moyens de se débarrasser et qui continue envers et contre tout à exister, celui qui a tout perdu sauf son sens de la dérision et de l’humour. Bref ce mec-là, n’en déplaise à l’auteur de ces lignes pathétiques, n’a pas la moindre ressemblance avec Israël, dont les pêchés ne sont pas les miens…Cette idée étant une des plus difficile à faire partager aux goyim. En particulier à ceux de la commission européenne. En effet, si je ne me reconnais en aucun groupe qu’il se définisse comme sioniste ou non sioniste, je trouve insupportable que certains organismes aient décidé d’exclure ceux que dans ma jeunesse Hitler rassemblait dans nuit et brouillard, Je ne m’y fait pas. Question de génération…

Donc je n’exclus pas du judaïsme, ceux qui ont choisi ou refusé le sionisme, qui m’en aurait donné mandat ? Pas plus à moi qu’au CRIF ou à la commission européenne… Il n’y a pas l’équivalent d’un pape pour excommunier dans le judaïsme, mais cela ne m’interdit pas de penser que celui qui s’est donné comme maitre Netanyahou appartient à un parti politique complètement barjo, dire qu’il n’a pas le sens de l’humour est un euphémisme. En fait, j’ai l’intime conviction que ces gens là rendent impossible l’existence même d’Israël et que ce sont des furieux qui étranglent la cause qu’ils embrassent… je plains tous ceux qui se sont laissés avoir et qui y croient encore mais je trouve également qu’à ce stade de cécité il y a mieux à faire que de les excuser… et surtout je me demande à quel titre je devrais les assumer…

Pour faire court disons que ces gens-là gâchent mon identité secrète, ils m’interdisent ces moments exquis de solitude dans lequel je m’adresse à la planète en désignant la foule d’un VOUS qui m’abstrait des humaines turpitudes. Mais pourquoi tu me dis VOUS, alors que je suis totalement d’accord avec toi ? … proteste Marianne et bien d’autres de mes amis qui ont été confrontés à cette interpellation… En fait, ce VOUS me situe exactement dans un lieu mythique où le capitaine Nemo de Jules Verne est le proscrit, le justicier se déplaçant dans 20.000 lieux sous les mers et Spinoza dans un réduit des Pays-Bas qui semble peint par Rembrandt…

A ce stade-là, peut-être serait-il temps de dire NOUS en ouvrant les portes à des gens qui n’appartenaient pas à la catégorie et en tentant d’assimiler quelques goyims qui mériteraient de l’être. Ce que je dis là est aussi vrai pour les communistes, il y a quelques rebelles que je tutoierais volontiers alors qu’ils n’ont pas leur carte et ne songent pas à la prendre.. D’autres qui l’ont et dont je me demande par quel hasard nous sommes dans le même train, même si globalement je trouve le chargement le moins pire qui soit.

Odessa, vous l’ignorez, est un des creusets dans lequel on fabrique ces gens inclassables…

d’ailleurs c’est si vrai qu’Odessa reste le creuset dans lequel on fabrique ces gens inclassable que voici ce que m’envoie cet ami juif d’Odessa… aujourd’hui… Qui fête le 9 mai comme un ukrainien qui n’a renoncé à être ni russe, ni juif… cosmopolite et patriote entêté…

C’est vrai parce que l’humour de la dignité du désespoir, de l’art de se maintenir debout en feignant d’ignorer la brutalité imbécile, je l’ai retrouvé chez des tas de gens qui n’étaient pas juifs mais étaient friands de la cocasserie humaine, des gourmets des mille une manières de survivre dans le gigantesque malentendu de toutes les formes de guerre. Quand personne ne voit plus ce qui est évident tant il est occupé à conforter le mensonge qui le fait, croit-il, encore se tenir debout… Alors que c’est justement le chant du styrène qui va le transformer en flaque, comme dans la nouvelle de Ray Bradbury dans laquelle un homme trouve un joueur de flute qui le débarrasse de son squelette douloureux grâce à une musique diabolique qui le soulage..

Il y a des gens dont je fais partie qui ne peuvent vraiment être au sommet de l’empathie que quand ils ont mis une distance maximale entre l’objet de leur fraternisation et eux-mêmes, en retournant la lunette astronomique comme s’il se fut agi d’intéressants extra-terrestres… Être comblée à l’idée qu’ils le soient et surtout qu’ils se passent de moi en ayant abandonné définitivement l’idée que je puisse participer à leurs divertissements…

Il y a au contraire ceux qui pour des raisons obscures me haïssent et dont au contraire je m’estime une des rares à partager les goûts.

Ainsi en est-il de l’individu, dont je ne connais que son prénom, Bruno qui a décidé d’interdire tous les ouvrages que je publie (et d’ailleurs bizarrement ceux de Fabien Roussel, bizarrement puisqu’il est le responsable de la librairie Renaissance à Toulouse et que c’est donc lui qui établit les listes d’auteur pour les fêtes de l’Humanité). C’est parait-il un spécialiste du roman policier. Si tel est le cas, il a tort de me bannir, puisque Je crois faire partie des individus capables de mesurer à quel point les films, les romans, portent leur charge politique indispensable. Comment ils exercent leur pouvoir dans un autre langage que ceux des tracts et des analyses qui indiquent une ligne.

Et si le malentendu, l’humour qui l’assume, n’étaient simplement que le reflet de la nécessité de poser les questions inconfortables sans lesquelles on disparait, on devient une flaque qu’on enjambe ?

Je récupère des livres dans les dépôts mis à la disposition des usagers ci et là dans la ville et je les dévore rapidement. Ces boîtes à livre sont des trouvailles géniales, des antidotes à la fin de la civilisation qui fut la mienne, l’ère Gutenberg…

Je vous en recommande deux récupérés au passage : le premier est hilarant corrosif, impitoyable. Il s’agit d’un auteur anglais publié dans la collection 10/18 : Tom Sharpe Wilt 2. publié il y a des siècles, en 1979, mais qui vous venge de tous vos proches perdus dans la boboïsation actuelle… Il terrasse joyeusement à coup de hache le dragon de la crise économique, politique et sociale telle qu’on jouait en ce temps à l’imaginer…Tom Sharpe, le 30 mars 1928 est né à Londres et mort le 6 juin 2013 à Palafrugell en Espagne. Encore un qui n’est pas mort là où il est né. On comprend pourquoi au vu de son milieu familial : un père pasteur rigoriste aux sympathies d’extrême droite. Tom Sharpe est un écrivain satirique britannique. Depuis son roman Wilt (1976), il est reconnu comme l’un des plus grands humoristes anglais de son époque. Il a reçu le Grand prix de l’humour noir en 1986, pour l’ensemble de son œuvre. Ses romans ont été traduits en de nombreuses langues (principalement en français). Après des études secondaires dans une école privée, Lancing College, il entre à l’université de Cambridge comme résident de Pembroke College, une pépinière d’esprits dissidents. Il fait son service militaire dans les fusiliers marins où il côtoie des jeunes britanniques de milieux défavorisés, ce qui élargit considérablement son vocabulaire et selon lui, le « purge » de tout snobisme. En 1951, il décide de s’installer en Afrique du Sud d’où sa mère est originaire.Il découvrira plus tard que ses sympathies pour les townships l’ont fait étiqueter comme communiste par la CIA. Comment cet individu qui ne s’intéresse qu’à ce que les forces populaires apportent d’innovation linguistique devient-il un « rouge » aux yeux des censeurs macarthystes, ce serait hilarant si cela ne s’était répété et continue de l’être en tous temps et en tous lieux?L’apport de ce livre est également de nous ramener aux origines de la crise, les années soixante et dix où s’acculent les problèmes non résolus et les compromis monétaires (le dollar et le petrof=dollar), le néolibéralise, etc… qui aujourd’hui font de sa caricature une vérité saisissante. Franchement, ce type là mérite de faire partie de je ne sais quelle tribu en tous les cas ce sera la mienne parce que son héros est bien celui qui est confronté à la stagnation des salaires, à la crise des services publics d’aujourd’hui… Le réalisme presque socialiste… .

Mais le livre qui m’a littéralement scotchée a été écrit par une femme du nom de Liza Marklund, il s’agit de son premier Studio Sex. Une série venue de Suède (dans le livre de poche) sous le titre les enquêtes d’Annika Bengtzon. 1999. On avance. C’est un été à Stockholm, dévoré par une canicule qui annonce le changement climatique. Annika est une jeune stagiaire dans un journal, une remplaçante de l’été hypersensible, qui est confrontée à la découverte d’un cadavre de jeune femme. Elle va par une empathie excessive, mais qui s’avère la seule attitude qui interdit la dérive de la presse telle qu’elle est, se poser en défenseur de ce cadavre qui avait le tort d’être danseuse dans une boîte de sex porno. Avec sa copine photographe, qui elle aussi refuse les mœurs journalistiques, elles vont poursuivre une enquête dans des milieux de plus en plus louches mais qui nous font remonter jusqu’aux années 1945 Quand explique Berit la photographe : les sociaux démocrates ont tenu un fichier d’opinions pour le bien du parti social démocrate. Ils ont trahi leurs propres règles, ils ont menti, travesti la vérité. D’ailleurs, ils continuent à mentir. j’ai parlé avec le porte-parole du gouvernement aujourd’hui... (p.142) Berit ferma les yeux . En gros, nos chers sociaux-démocrates étaient presque des espions américains. Selon notre vision actuelle, toutes les entorses à la neutralité que peuvent révéler ces documents sont pires que le fichage des opinions. Les sociaux démocrates ne se sont pas contentés de mentir au pays, ils se sont alliés sous le manteau avec une superpuissance. Ce n’est pas évidemment dénué de risques. Les Soviétiques connaissaient la position de la Suède, notamment grâce à wennerströem. Les Russes en tenaient compte dans leur préparatif de guerre. Tout porte à penser que la Suède aurait été une des premières en cas de nouveaux conflits »p.144.

Je me suis quelquefois trouvée malgré moi dans des situations «  »historiques » où se découvraient des faits de ce type. Mon expertise estime que ce qui rend le roman policier irremplaçable c’est la manière dont ce qui peut déboucher sur une guerre mondiale (comme l’affaire des fusées de Cuba) est inextricablement mêlé dans mes souvenirs à des sensations, des pensées incongrues qui vous traversent l’esprit, des détails qui envahissent dieu sait pourquoi le champ et toujours le ridicule de toute posture… C’est une des choses que j’apprécie le plus à Cuba, l’art de plaisanter dans le vrai héroïsme… Quand ils acceptent l’humilité du défi les individus ont alors quelque chose de magique dans leur dépouillement comme Pepe Mujica le cher président uruguayen qui a rejoint dans quelque enfer Fidel, Marx, Lénine et tant d’autres qui y ont fait la révolution…

Donc il s’avère que paradoxalement je suis plus apte à comprendre ce que le dit Bruno cherche à retrouver dans son intérêt pour les « policiers » une manière d’ancrer l’engagement dans une nouvelle vérité, celle du no man’s land de l’après séisme des certitudes… Il y a aussi quelque chose de très important : comment dépasser ce cloisonnement insupportable entre ce qui relève de la culture d’élite et le divertissement populaire… Qui ne souscrirait pas à cela ?

Est-ce que cela exige mon excommunication et celle … de Fabien Roussel? Dans ce dernier cas n’y a-t-il pas rupture de contrat avec l’employeur, se croit-il dans l’anarchie du communisme de ses rêves… je vous assure que s’il se trouvait dans un vrai patron du monde des médias et de la culture, il serait viré dans l’heure… C’est pas bien de jouer le double jeu…

Je le comprends néanmoins dans ses aspirations, dans ses goûts mais là aussi il retarde, nous sommes dans une autre ère, il y a autre chose désormais et si tout ce passe comme je le crois, il apparaîtra, il apparait déjà autre chose… je suis très intéressée par ce qui se passe autour des frontières et des flux, du lien entre tradition et avant garde, il serait dommage là encore de rater ce que ce monde multipolaire dit déjà…

Bref c’est à Fabien Roussel et au secrétaire fédéral de régler le problème, moi comme en ce qui concerne l’humour juif et la marque d’origine, je n’ai pas le moindre pouvoir en la matière, pas plus qu’avec le CRIF ou la Commission européenne ou ceux qui au contraire considèrent que quelque part tuer un juif civil est un châtiment mérité, tout cela est trop religieux pour moi…

Si je suis restée communiste indépendamment de tous les Bruno et autres spécialistes de la mise au pilori et l’autodafé de mes œuvres c’est à cause de la manière dont la littérature, le cinéma, le théâtre m’ont appris à aimer les êtres humains en les regardant pas le large bout de la lorgnette quitte à les repousser un peu plus loin…

Dans notre livre, nous nous interrogeons avec Marx sur ce qui fait la différence entre la Chine et l’Inde… C’est la capacité de la première à faire face à la nécessité d’affronter ce qui est le plus inconfortable par rapport à la tradition sur laquelle elle ne cesse pourtant de s’appuyer, c’est la racine de l’humour juif et qui fort heureusement n’est le monopole de personne…

Alors voyez-vous le malentendu dans lequel le dit Bruno prétend m’excommunier, part d’une sensibilité légitime, précieuse, mais Il retarde à la manière de ceux qui s’obstinent à s’enfermer dans toutes les orthodoxies en croyant puiser à la racine au lieu de jouir pleinement du malentendu comme nous avons su le faire, enfin une poignée d’entre nous, pendant deux millénaires…

Comme Cholem Alekhem… Cholem Aleikhem (en yiddish et hébreu : שלום עליכם, en russe : Шолом-Алейхем) nom de plume de Cholem Naoumovitch Rabinovitch, né le 2 mars 1859 à Pereïaslav (gouvernement de Poltava, Empire russe) et mort le 13 mai 1916 à New York, d’ailleurs c’est si vrai qu’un juif et un goy peuvent partager le même sens joyeux du désespoir qu’on l’a baptisé le mark Twain russe et Mark Twain lui même a confirmé. je vous recommande entre autre La Peste soit de l’Amérique (et de quelques autres lieux…), traduit du yiddish, introduit et annoté par Nadia Déhan-Rotschild, Paris, Liana Levi, 2006, rééd. 2013 . Il suffit de mesurer que jamais un juif séfarade n’aura ce sarcastique désespoir alors qu’il semble attaché au monde russe et à son fatalisme, sa résignation et ses colères… Rien que le choix du pseudonyme , celui du salut juif dont la ressemblance avec le Salam aleykoum devrait frapper n’importe quel individu sensé … nous dit à quel point non seulement on meurt pour les marchands de canon mais sans s’être compris dans la tranchée où ont été entassées des armées pleines d’a-priori sur les « frères d’arme »…

Le monde a rétréci et mon voisin m’est totalement étranger donc hostile quel que soit le ghetto dans lequel je suis de plus en plus parqué…c’est de là que je dois partir pour inventer notre communauté de destin…

Pourquoi ce long prologue parce que je me demande toujours si je ne vais pas ouvrir une rubrique sur le malentendu son aspect désespérant et cocasse… A ce titre voici ce que je reçois aujourd’hui d’amis allemands qui n’ont toujours pas avalé la fin de la RDA. C’est une proposition de compromis pour les discussions qui se déroulent à Istanbul.

L’Ukraine reste neutre et ne rejoint pas l’OTAN et l’Union européenne, et ce qui est russe reste russe.

En retour, Zelensky remplace Ursula von der Leyen comme présidente de la Commission européenne avec effet immédiat.

Ce serait une solution gagnant-gagnant pour tous ceux qui sont impliqués, chacun obtient ce qu’il mérite, mais surtout les Européens pourraient prouver qu’ils sont restés durs dans les négociations et qu’ils ont fait passer Poutine pour un mauvais perdant.

Imaginez un roman dont le héros serait un pauvre type embringué malgré lui dans la domesticité de de la Commission européenne … tentant de rendre compte du désordre ambiant…Un type très trivial très accroché aux réalités qui n’en démordrait pas , le double de Cholem Aleikhem, du brave soldat Schweick, vitupérant que soit maudite l’Amérique et bien d’autres lieux …Et bien cet être repu de réalisme prendrait des proportions inattendues, parce que sans Figaro devenu sans culotte dit Aragon, « Beaumarchais ne serait que l’auteur baroques de comédie inintelligibles à notre coeur »…

Apprendre à maitriser le temps et à penser sur le long terme, celui de la stratégie…

Vive le réalisme socialiste parce qu’il est réalisme avec quelque chose de plus, un je ne sais quoi qui retrouve le magique de l’humilité dans l’héroisme… le principe espérance peut-être…

Danielle Bleitrach

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