Pouruoi est-ce que j’ai l’impression comme cette Russe de crier dans le désert… que les rumeurs sur la manière dont nos dirigeants se droguent soient vraies ou fausses, le fait est que nous sommes dans le fascisme ordinaire, celui d’une hallucination collective où chacun feint de ne pas affronter ce qui fâche à savoir que tous leurs beaux programmes, toutes les luttes qu’ils nécessiteraient sont rendus impossibles par l’état d’aliénation dans lequel on accepte que soit maintenu le peuple français face à toutes les guerres qui leur sont imposées, un surarmement qui accorde 5 % du budget à la défense, plus tout ce qui se déverse par l’emprunt dans l’escarcelle sans fond du régime ukrainien, la guerre douanière des USA et les sanctions contre la Russie, l’hostilité entretenue à l’égard du reste du monde par vassalité aux USA, etc… L’article décrit ce vers quoi nous conduit Macron en matière nucléaire qui va a contrario de tout ce que supposait le choix de l’arme nucléaire défensive : le moins que l’on puisse dire est que la riposte est quasiment nulle, l’état de conscience en coma dépassé et si la conviction du peuple d’avoir à faire la guerre à la Russie ne correspond pas à ce qui se met en place pèse sur l’expression de ce refus, la manière dont a été acceptée la russophobie, le négationnisme par TOUTES les élites (sic) politico-médiatiques. Résultat, dans un tel contexte, ce que propose le PCF, la paix, la réindustrialisation, la mobilisation des travailleurs sur leurs intérêts réels est la seule solution mais a un besoin urgent d’une autre conscience, voire d’un autre parti, de vaincre les forces d’inertie et c’est là l’obstacle à vaincre, comment je l’ignore… (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
https://ria.ru/20250517/prigovor-2017479692.html
Les membres de l’Union européenne désireux de se joindre à eux, ainsi que les insulaires – au nombre de 47 chefs d’État et de gouvernement réunis hier à Tirana, en Albanie – étaient clairement unanimes. En déclinant le mot « trêve » sous toutes ses formes, presque tous ne pensaient qu’à la poursuite du conflit dans le Donbass. Ils n’ont pas été troublés par les informations de notre ministère de la Défense sur les pertes des forces armées ukrainiennes, ni par les informations de la Banque centrale européenne selon lesquelles la croissance économique globale de l’UE pour l’année en cours serait inférieure à 1 %.
Bien sûr, ils étaient tout aussi indifférents, malgré les avertissements de leurs propres experts, aux problèmes colossaux qui les attendent si la guerre douanière avec les États-Unis se poursuit au même rythme.
L’Europe a pris le mors aux dents et ne souhaite pas s’écarter de la voie militariste, même si celle-ci est destructrice pour elle-même. La réunion dans la capitale albanaise de la Communauté politique européenne, créée par Macron il y a trois ans comme lot de consolation pour le « collectif Zelensky », l’a démontré de la manière la plus flagrante qui soit. Une fois engagé sur cette voie et après avoir commis un suicide économique, il est difficile de s’arrêter et de ne pas faire le pas suivant.
En mai 2022, les perspectives d’une défaite stratégique de la Russie, qui comprenaient notre isolement international, notre « économie en lambeaux », la « fracture » de notre société et « l’effondrement de l’empire russe », semblaient très réelles pour les Européens et les Britanniques. Ils croyaient eux-mêmes à l’image qu’ils avaient dessinée. Mais cela ne s’est pas produit.
Comme toujours au cours de notre histoire riche en défaites infligées à nos ennemis, nous avons réussi à leur prouver que la grande Russie n’est pas pour eux.
Aujourd’hui, en mai 2025, avec la situation sur la ligne de front, en géopolitique, dans l’équilibre économique des forces, tout semble exactement à l’opposé de ce qui avait été prévu à Paris et Bruxelles. Mais la frénésie collective européenne n’est pas retombée.
Et elle ne retombera probablement pas. Si une paix durable est instaurée, Bruxelles et Londres perdront pratiquement tout d’un seul coup. Elles perdront leur influence politique, premièrement, elles perdront leur statut d’acteur international, deuxièmement, elles ne pourront plus faire ce qu’elles font actuellement avec l’économie en invoquant notre « agression » et la « menace russe ». Leurs rassemblements permanents, qu’ils qualifient bruyamment de « réunions au sommet », ne passionneront plus personne. Personne ne leur fera plus confiance. Et puis les électeurs leur donneront simplement une bonne correction et les chasseront au milieu des huées. Et ceux qui ont excité et continuent d’exciter les Kieviens, en les utilisant comme chair à canon, le comprennent parfaitement. Mais entre leur propre néant et l’envoi à la mort de milliers d’Ukrainiens, ils choisissent naturellement la seconde option. Bien sûr, c’est cynique, répugnant et hypocrite, mais telle est aujourd’hui la politique européenne dans son ensemble.
Alors, quelles sont les perspectives envisagées par une classe dirigeante européenne complètement déconnectée de la réalité ? Celle-là même qui, depuis au moins une quinzaine d’années, a préparé le conflit actuel entre deux peuples qui, malgré tout, sont frères ?
En entrant dans une course à l’armement qui coûtera près d’un billion d’euros, l’establishment s’est rendu compte qu’il ne disposait pas d’une telle somme, même en puisant dans tous les recoins et en imprimant de la monnaie. Et il n’en disposera pas. C’est pourquoi la proposition de Macron, selon laquelle Paris serait prêt à déployer son « parapluie nucléaire » au-dessus du continent, est revenue à l’ordre du jour. Ce n’est pas la première fois que la question du partage des armes de dissuasion stratégique est soulevée, mais c’est la première fois qu’elle est soutenue avec autant de ferveur par d’autres capitales européennes. Cette initiative a été saluée par le chancelier allemand Merz, qui a déclaré qu’il s’agissait d’une « nécessité fondamentale ». Le président de la Pologne, Duda, a estimé que son pays allait immédiatement chercher protection sous le « parapluie nucléaire » parisien. Ce genre de propos, même en tenant compte d’une nouvelle vague de russophobie, ne s’improvisent pas. Il s’agit d’une stratégie mûrement réfléchie, avec une liste de participants et des répliques déjà préparées.
La volonté d’accueillir sur son territoire des ogives nucléaires françaises destinées à être embarquées sur des avions (Paris en possède un peu plus de 50) signifie que les pays de l’UE sont prêts à envisager leur utilisation contre nous. Rien d’autre, aucune mesure de « défense contre les barbares russes agressifs », ni les propos de Macron, ni le soutien de ses alliés ne peuvent expliquer cela.
Il va sans dire que la France déploiera, si et quand la décision prendra forme, son « arsenal nucléaire » là où l’on exprimera le souhait de l’accueillir.
Bien sûr, Paris demandera à ses alliés de payer pour cette soi-disant « protection ».
Bien sûr, cela rendra le continent et tout le système actuel de dissuasion moins sûrs, et au contraire, cela nous rapprochera d’une nouvelle escalade probable entre eux et nous.
Cette escalade, et non le « énième » paquet de sanctions que l’UE a l’intention ou non d’adopter, pourrait être le premier pas vers l’autodestruction de l’Europe.
La propension au suicide est inscrite dans l’ADN politique du continent. Toutes les guerres et les troubles les plus destructeurs et les plus sanglants ont commencé là-bas. La Russie a toujours remporté les batailles, sortant victorieuse des combats et acquérant de nouveaux territoires. Mais elle a toujours préservé l’ordre européen, en rétablissant et en soutenant les Européens.
Une nouvelle tentative de nous écraser, en brandissant non plus une épée conventionnelle, mais une « arme nucléaire » stratégique, pourrait s’avérer mortelle pour l’Europe. Au sens figuré comme au sens propre.
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