En fait, sans les Etats-Unis, ni l’Ukraine, ni même l’UE (divisée malgré quelques boutefeux dont la France) ne sont en situation de gagner une guerre que les nations européennes (en particulier la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne et la Pologne) ont accepté lors du maidan, fomenté par madame Victoria Nuland, représentants des USA, démocrate avec des intérêts personnels. Elle et le couple Clinton, le fils Biden avaient fomenté ce coup d’État avec des groupes d’extrême-droite dans le cadre d’une de ces « révolutions de couleur » dont la CIA avait le secret. Notez que les sondages dont il est fait question ici et qui sont passés de 19% à 38% ne concernent pas les zones qui sont actuellement sous contrôle russe et qui ont refusé le coup d’Etat. Des zones dans lesquelles le nouveau régime créé par les USA a mené une guerre sans pitié contre sa propre population avec des milliers de blessés et de morts y compris dans la population civile. C’est sur ces zones là que Zelenski et son régime aux abois accepterait une reconnaissance temporaire. Le vrai problème est la garantie d’une telle reconnaissance, si on continue à armer l’Ukraine, voire d’autres zones comme les pays baltes en encourageant une extrême-droite russophobe à provoquer un conflit avec l’OTAN. Ce qui est la voie manifeste de la France ? Mais la bataille qui se mène au niveau international et la concertation avec la Chine et les BRICS sont également essentielles. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
1 mai 2025
L’Ukraine accepte de céder des territoires sans reconnaissance légale permanente à la Russie
L’accord proposé comprend 22 conditions posées par Washington, bien qu’elles n’aient pas été détaillées publiquement jusqu’à présent.
L’acceptation par l’Ukraine de céder des territoires, même temporairement, répond à la pression des États-Unis et à l’attrition après plus de trois ans de guerre. Photo : EFE.
1 mai 2025 Heure : 01:4
Le gouvernement ukrainien a accepté de céder un territoire sous contrôle russe dans le cadre d’un accord de paix négocié par les États-Unis, mais pas de manière permanente ou légale, a déclaré Keith Kellogg, envoyé spécial du président américain Donald Trump.
La décision, annoncée dans la capitale britannique, Londres, comporte 22 conditions spécifiques qui visent à garantir la paix.
Les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie ont progressé sous la médiation américaine, une étape qui marque un changement dans la position de Kiev, qui a historiquement refusé de reconnaître la souveraineté russe sur les régions occupées, comme la Crimée, annexée en 2014, et certaines parties de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, partiellement contrôlées depuis 2022.
L’accord proposé comprend 22 conditions posées par Washington, bien qu’elles n’aient pas été détaillées publiquement jusqu’à présent.
Kellogg a déclaré que les responsables ukrainiens avaient confirmé la volonté de Kiev de céder du territoire sous contrôle russe, mais avec des nuances.
Selon l’envoyé, cité par RT, l’Ukraine accepte que ces territoires restent sous administration russe « de facto », bien qu’elle ne reconnaisse pas leur souveraineté « de jure » à perpétuité, reflétant une approche pragmatique pour parvenir à un cessez-le-feu.
Pour sa part, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a réitéré que les territoires annexés, y compris la Crimée et les quatre régions partiellement occupées, sont une « partie inaliénable » de la Russie, selon la Constitution de cette nation eurasienne.
L’acceptation par l’Ukraine de céder des territoires, même temporairement, répond à la pression des États-Unis et à l’attrition après plus de trois ans de guerre.
Une étude de l’Institut de sociologie de Kiev indique que 38 % des Ukrainiens sont prêts à accepter des concessions territoriales pour parvenir à la paix, un nombre qui dépasse celui enregistré l’année dernière (19 %), ce qui dénote la volonté des Ukrainiens de consolider la paix.
Les négociations entre Kiev et Moscou avec la médiation des États-Unis se poursuivront dans les semaines à venir, avec des réunions prévues dans la capitale américaine Washington et d’éventuelles réunions au Moyen-Orient.
Auteur : teleSUR – ahf – SH
Source : RT – Sputnik
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