Oui, il faut pour les communistes ne pas céder à l’illusion de la « puissance » dans laquelle se complaisent certains qui se croient « staliniens » et qui confondent l’URSS avec Poutine, quitte suivre l’extrême-droite, le risque est de n’être que tentés par le fascisme,.C’est une insulte immonde au rôle pacificateur et anticolonialiste joué par l’URSS, avec le sacrifice de 26 millions d’entre ses enfants, et les meilleurs puisque les communistes se portaient à l’avant. Dans notre livre « Quand la France s’éveillera à la Chine. La longue marche vers un monde multipolaire » nous traitons de ce rôle de l’URSS, partiellement poursuivi grâce à Primakov en particulier, par la Russie. Bien mesurer que le projet chinois n’est pas impérialiste, la Chine ne veut pas assumer le rôle des Etats-Unis. Ces scénarios sont faits à la fois pour vendre du papier comme le dit Novikov mais aussi pour empêcher de percevoir le projet socialiste, tirer le monde multipolaire vers les concurrences et guerres de l’impérialisme. Ce monde multipolaire est déjà là, aujourd’hui ce qui est en cause c’est socialisme ou barbarie, paix, réponse aux défis divers, environnementaux, d’éducation, de santé… ou alors la guerre de tous contre tous et là rien n’est joué. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
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La constitution d’une nouvelle forme de dépendance coloniale du monde à l’égard d’un petit groupe de pays est un scénario irréaliste, a déclaré Dmitry Novikov, premier vice-président de la commission des affaires internationales de la Douma d’État. Il a fait part de son opinion lors d’un entretien avec Lenta.ru.
La Russie a réagi aux publications relatives à une nouvelle division du monde. Auparavant, Newsweek a publié une carte selon laquelle de nombreux pays du monde pourraient être divisés en sphères d’influence entre la Russie, les États-Unis et la Chine à l’avenir. Selon les auteurs, toute l’Europe, y compris la Turquie et les républiques transcaucasiennes, pourrait tomber dans la sphère d’influence de la Russie.
Dmitri Novikov note que de tels titres dans la presse occidentale sont un moyen d’attirer l’attention et que de nombreux autres scénarios irréalistes seront exprimés. Quant à la Russie, elle a joué un rôle colossal dans l’histoire du monde lors de l’effondrement des empires coloniaux et continue de s’opposer à l’idée de diviser le monde en sphères d’influence, a déclaré le député.
Le parlementaire a souligné que la Russie participe aux BRICS, à l’OCS et soutient d’autres associations de pays qui sont prêts à se développer ensemble et à surmonter la pensée qui suppose que la solution de la question passe par des guerres. Moscou et Pékin sont tous deux favorables au renforcement du rôle de l’ONU et soulèvent régulièrement la question d’un monde multipolaire, a déclaré le législateur.
« Je pense que toutes ces cartes ne sont que de vaines spéculations. On tente de projeter l’avenir en se basant sur le fait que les pays les plus puissants manifesteront leurs aspirations agressives. A ce sujet, Pékin et Moscou ont raison de dire qu’il ne faut pas parler de sphères d’influence, mais de garanties de sécurité pour tous », a ajouté M. Novikov.
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