Pour mesurer le rôle réel que ces deux présidents narcissiques et irresponsables jouent grâce à un petit monde médiatico-politique complice, il faut mettre en perspective le sommet de jeudi, la rencontre dès aujourd’hui avec ce qui s’est passé à Ryad. Théoriquement au sommet de Paris va être discuté le soutien financier et militaire que nous allons apporter nous contribuables français à la poursuite de la guerre. Mais ce qui intéresse surtout Zelenski et Macron c’est de s’imposer à la table des négociations et pour Macron dans le contingent chargé de « surveiller la paix ». Si les Français ont vraiment envie de la paix il serait utile qu’ils s’en prennent à leur propre président et classe politique complice au lieu de s’exciter sur les deux méchants que seraient Poutine et Trump. Par parenthèse vous savez le coût de l’organisation de ces « sommets » sans parler de la note des décisions qui y sont prises sans la moindre consultation des représentants du peuple qui il est vrai ont signé un chèque en blanc y compris Le Pen qui s’est abstenue, le PS et les verts ont ratifié avec enthousiasme.
DÉMONSTRATION : Pourquoi malgré les annonces n’y a-t-il pas eu de déclarations commune de la Russie et des Etats-Unis sur le résultat de la réunion du 24 mars à Ryad ?
Parce que comme nous l’avions annoncé au vu des négociateurs russes, il s’agissait de consultations « techniques » qui ne donnent pas lieu à des déclarations politiques. Pourtant dans la durée de la réunion (12 heures) entre russes et américains il semble être apparu la possibilité d’une ouverture politique sur la levée des sanctions frappant le commerce des céréales par Moscou. Ce qui a été bloqué par l’Ukraine qui refuse toute levée des sanctions sur Moscou. Notez que cela a été la base de la rupture de Minsk alors que les accords avaient été déjà signés sous l’influence de la Grande Bretagne de Boris Jonhson. On peut légitiment s’interroger sur le fait que si Zelenski refuse il subit les mêmes influences de « l’Europe » en l’occurrence le coule Starmer Macron. Stamer lui étant déjà en train de négocier pour son compte avec Trump un accord commercial, notre crétin national et Zelenski sont des marionnettes. Lisez attentivement la présentation officielle, l’interprétation que je viens de faire est la plus vraisemblable. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
COMPTE RENDU DE RYAD QUI NE VOUS SERA JAMAIS FAIT :
Le 24 mars, des négociations entre les délégations de la Russie et des États-Unis sur le règlement en Ukraine ont eu lieu à Riyad. Malgré le fait que la réunion ait été appelée « consultations techniques », et en tant que telle devait simplement étudier les points annoncés dans la précédente négociation, la conversation a finalement été la plus longue depuis le début du conflit – la réunion a duré 12 heures. L’enjeu principal de la conversation avait été annoncée il s’agissait d’ assurer la sécurité de la navigation en mer Noire.
Notons que c’est un des sujets sur lesquels la Russie avait été dupée lors des négociations de Minsk 2 et qui implique d’autres protagonistes en particulier la Turquie qui garde le détroit de la mer noire à la mer méditerranée.
Grigory Karasin, porte-parole de la délégation russe et chef de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération, a déclaré mardi que les parties avaient réussi à discuter de « nombreux problèmes », mais il n’a pas nommé de sujets spécifiques. Le sénateur a noté qu’il y avait eu un « dialogue difficile mais utile ».
CBS News, citant des sources, a rapporté qu’une déclaration conjointe de la Fédération de Russie et des États-Unis sur les négociations pourrait être publiée à 11h00, heure de Moscou, mais aucune des deux parties n’a encore publié le texte du document.
Lors des entretiens entre les délégations russe et américaine à Riyad, ils ont tout d’abord discuté de la sécurité de la navigation en mer Noire. C’est ce qu’a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, écrit Kommersant.
« Ils ont discuté là-bas, comme convenu par Poutine et Trump, tout d’abord, des questions de la sécurité de la navigation en mer Noire », a déclaré Lavrov dans une interview accordée à Channel One.
La déclaration conjointe de la Russie et des États-Unis à l’issue des consultations techniques tenues à Riyad le 24 mars n’a pas été adoptée. C’est ce qu’a annoncé lundi le premier vice-président de la commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération, Vladimir Chizhov et ce qui a bloqué c’est la position de l’Ukraine. Si l’on se réfère à la déclaration de Zelenski celui-ci s’est opposé à la fin des sanctions concernant la possibilité pour la Russie de commercer son blé en disant que l’Ukraine y avait été opposée et cela ne faisait pas partie de son agenda. Et dès le début on savait que la Russie qui avait été dupée dans Minsk 2 à ce propos exigeait que ce soit un préalable.(1)
Donc on peut dire qu’à cause de ce blocage le résultat ne débouche pas sur une avancée politique, nous en sommes toujours aux détails « techniques ».
Des négociations au plus haut niveau ne sont pas encore prévues, pas plus que des réunions dans un format trilatéral – avec l’Ukraine, a déclaré le porte-parole de la présidence, Peskov, écrit RBC.
« Il est entendu que les contacts se poursuivront, mais il n’y a pas encore de détails, et cela sera convenu », a déclaré Peskov. Il a précisé que les négociations au plus haut niveau ne sont pas encore prévues. Selon lui, il n’est pas non plus question d’une réunion dans un format trilatéral (avec la participation de l’Ukraine).
Le porte-parole a expliqué que jusqu’à présent, nous parlons de négociations techniques en Arabie saoudite, de sorte que leur contenu ne sera pas publié. « Les négociations techniques sont des négociations avec une immersion dans les détails, donc, bien sûr, le contenu des négociations ne sera certainement pas publié, il ne faut pas s’y attendre. Les rapports faits [par les délégations] dans les capitales sont analysés, et ce n’est qu’alors qu’il sera possible de parler d’une forme de compréhension », a-t-il expliqué.
Le chef de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération, l’un des membres de la délégation russe, Grigori Karassine, a déclaré le 25 mars que l’ONU et d’autres pays seraient impliqués dans les négociations entre la Russie et les États-Unis. Peskov, répondant à la question de savoir s’il pourrait s’agir de la Chine ou d’États africains, a déclaré : « Jusqu’à présent, je n’ai rien à ajouter à ce que j’ai dit sur ce sujet. »
« Ils sont restés assis pendant 12 heures et semblaient être d’accord sur une déclaration commune, qui n’a toutefois pas été adoptée en raison de la position de l’Ukraine, c’est aussi très caractéristique et symptomatique », a déclaré Chizhov à la chaîne de télévision Russia 24.
(1) pour bien marquer que le blocage ne venait pas d’eux les USA ont fait la déclaration suivante :Les États-Unis ont annoncé ce mardi qu’ils soutiendraient les exportations de produits agricoles et d’engrais russes, un grief de Moscou après les sanctions radicales imposées à la suite de l’invasion de l’Ukraine. « Les États-Unis aideront à rétablir l’accès de la Russie au marché mondial pour les exportations de produits agricoles et d’engrais, à réduire les coûts d’assurance maritime et à améliorer l’accès aux ports et aux systèmes de paiement pour ces transactions », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué rendant compte des discussions avec les Russes sur le conflit.
sans les excuser ni surtout masquer le moment où Vance dit qu’il hait les profiteurs européens à savoir quand les Etats-Unis lancent un nouveau foyer de guerre chez les Houtis sur fond de soutien aux massacres de Gaza, on ne peut qu’être d’accord avec le mépris que les « Européens », le président français et sa basse cour inspirent.
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