Début 2014, l’État ukrainien est proche de la faillite, et de plus, de nombreux soldats prorusses de l’armée nationale ont déserté. L’armée ukrainienne est désorganisée et peu motivée, les appelés du Donbass ne sont plus envoyés combattre la rébellion dans l’Est du pays par crainte qu’ils ne changent de bord. Face à cela, le 13 avril 2014, au lendemain des référendums de Lougansk et de Donetsk, le ministre de l’Intérieur du gouvernement Iatseniouk I, Arsen Avakov, décide de former des milices armées spéciales, afin de lutter contre l’insurrection séparatiste à l’Est. Les actions de combat qui sont menées sont dénommées « opérations antiterroristes » (ATO), afin de souligner l’illégalité de ces référendums. Le bataillon Azov a été formé à la fin des manifestations Euromaïdan le 5 mai 2014 par Biletsky, leader de l’organisation ultranationaliste ainsi que du groupe politique Assemblée sociale-nationale. (Biletsky quitte ensuite le régiment pour devenir président du parti politique d’extrême droite Corps national (1). En fait ces bataillons sont financés par des oligarques qui pillent le pays et en sont la garde prétorienne. Plus tard ils seront intégrés à l’armée régulière pour mieux noyauter le gouvernement et constituer une minorité qui impose sa politique comme dans Minsk 2 où le seul négociateur qui voulait respecter les accords a été assassiné par les autres. L’hypothèse fréquente est que Zelenski qui avait été élu pour faire la paix est l’otage de ces gens-là qui comme tous les « terroristes » restent liés à la CIA et autres services de renseignement occidentaux, ils le tiendraient par la peur, la corruption et l’abus de drogue. C’est du moins ce qu’affirment officiellement les Russes mais leurs sympathies nazies elles ne sont niées par personne. L’apparition d’un tel groupe et de sa production « nationale » dit ce qui couve dans la politique de Macron et d’autres européens, ne pas mener de guerre réelle mais entretenir ici comme en Syrie, comme partout des groupes terroristes ayant plus ou moins le label officiel de combattants de la liberté. Il peut même à côté des terroristes officiels mais comme disait Fabius qui font du « bon boulot », les vrais héros de l’occident type le FDS, Front démocratique de Syrie… Ce sont désormais des scénarios éprouvés et qui posent effectivement la question du « cessez-le-feu » (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Photos : Reproduction YouTube Karna La Vera X @phinic037972599
Le Bataillon Azov a partagé des images des nouveaux drones d’attaque UAS SETH fabriqués directement en Ukraine. Ce véhicule aérien sans pilote est réputé pour sa facilité d’utilisation et son système de visée automatisé.
Similaires au drone iranien Shahed, les drones d’attaque UAS SETH font désormais partie de l’arsenal du bataillon Azov. Fabriqué en Ukraine, le véhicule aérien sans pilote est entièrement automatisé.
Les drones sont déjà utilisés pour attaquer les troupes, les armements et les équipements russes dans le secteur de Toretsk.
Le bataillon Azov a publié une vidéo montrant l’un des UAS SETH identifiant une cible puis frappant de façon autonome un camion ennemi.
Photos : Reproduction YouTube Karna La Vera X @phinic037972599
Les véhicules aériens sans pilote ont été acquis par la fondation Come Back Alive et fabriqués par des entreprises ukrainiennes. Les drones ont été conçus sans queue pour assurer une meilleure aérodynamique en vol.
Contrairement au Shahed-136 iranien, l’UAS SETH est propulsé par un moteur électrique qui entraîne un rotor arrière et il est probablement lancé à partir d’un système de lancement conventionnel.
Les informations exactes sur la portée et la taille de l’explosif n’ont pas été divulguées, mais il est supposé qu’il transporte une charge utile de 3 à 5 kg et dispose d’une portée minimale de 50 km.

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