Du Mexique, aujourd’hui l’éditorial du journal de centre gauche la Jornada a le grand mérite de dire ce que l’on peut penser de l’attitude non seulement de Trump mais ce qu’il advient des médiocres aventuriers sans envergure comme Macron qui ressemble comme un frère à Zelenski et qui risque d’entraîner la France et son arme nucléaire dans la plus abominable des aventures. Aujourd’hui il feint de s’opposer à Trump mais c’est pour mieux obéir à son invite à payer, à entrer dans une économie de guerre sous un prétexte qu’il s’est inventé. Le seul homme politique qui aujourd’hui à le courage d’alerter notre peuple c’est Fabien Roussel, celui qui n’a jamais cessé de défendre les intérêts populaires, de refuser qu’on sacrifie la souveraineté française. Ces réalités sont incontournables et chacun doit aujourd’hui savoir dans quel camp il se range. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
https://www.jornada.com.mx/noticia/2025/02/20/editorial/zelensky-subordinado-en-desgracia-6167
Le président ukrainien Volodymir Zelensky a accusé son homologue américain, Donald Trump, d’être pris dans une toile d’araignée de désinformation russe pour avoir poussé à des pourparlers directs entre la Maison Blanche et le Kremlin en vue de mettre fin à la guerre en Europe de l’Est. Le magnat a publié une réponse viscérale dans laquelle il a qualifié son homologue de dictateur sans élections
et a remis en question l’absurdité d’un comédien au succès modeste persuadant les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars pour une guerre qui n’a pas pu être gagnée, qui n’aurait jamais dû commencer et qu’il ne peut pas terminer sans lui
. Dans le même post sur le réseau social qu’il possède, le républicain a menacé Zelensky qu’il devait agir rapidement pour assurer la paix ou il ne resterait plus rien de son pays.
Le message violent de Trump est une violation de toutes les conventions diplomatiques et une grossièreté que l’Occident réserve habituellement aux dirigeants qui s’opposent à ses intérêts politiques et économiques. De même, les récriminations de déficit démocratique (qu’elles soient vraies ou non) sont grotesques lorsqu’elles sont énoncées par la même personne qui a incité ses partisans à prendre d’assaut le siège du pouvoir législatif et a demandé à un coreligionnaire de lui trouver
les votes nécessaires pour renverser une élection.
Cependant, les manières de Trump sont la seule nouveauté dans cette tournure des événements qui a conduit Zelensky à passer du statut de dirigeant étranger le plus applaudi lors de ses visites aux États-Unis à celui de persona non grata dans le Bureau ovale. Ce qui est plus inquiétant pour Zelensky, c’est le précédent selon lequel l’utilisation de ce ton contre les dirigeants étrangers par les dirigeants américains précède ou accompagne les tentatives de renversement, qu’elles soient ratées – comme les nombreuses perpétrées à Cuba et au Venezuela – ou réussies, comme celles qui ont mis fin aux gouvernements et à la vie de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein.
Washington a une longue histoire d’abandon et même de persécution de ceux qui l’ont servi dans le passé, et le dirigeant ukrainien aurait dû en être conscient avant de se prêter au jeu dangereux de provoquer son puissant voisin pour précipiter l’invasion qui aura trois ans dans quelques jours. Car, malgré la propagande occidentale déversée en abondance dans le but d’enterrer l’information, il n’en reste pas moins que Zelensky et ses conseillers ont délibérément franchi toutes les lignes rouges tracées par Moscou dans ses dénonciations des flirts de Kiev avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord comme une menace existentielle, une affirmation qui a été corroborée par la facilité avec laquelle les drones, des missiles et autres engins lancés depuis le territoire ukrainien atteignent la capitale russe et ses installations stratégiques.
La fin apparente de l’aventure guerrière américaine en Ukraine laisse derrière elle la leçon que les intérêts nationaux ne devraient jamais être subordonnés à Washington, peu importe à quel point ses offres sont attrayantes pour les oligarchies locales. Cette morale, qui aurait pu et dû être apprise en regardant le passé, a déjà coûté au pays slave des centaines de milliers de morts et de blessés, la perte de millions d’habitants qui ont fui pour ne jamais revenir, un cinquième de son territoire, ainsi qu’une croissance exponentielle de la corruption et un appauvrissement de la majorité, ces derniers phénomènes restant enfouis sous le bruit de la guerre. Mais cela émergera dès que les citoyens tenteront de revenir à la normale.
Pour Bruxelles et Londres, sans représenter le désastre humain que connaît Kiev, la trahison de Trump est une humiliation politique et un échec diplomatique rarement vu qui les place une fois de plus dans le dilemme de rompre avec le pouvoir qu’ils ont vu comme un grand frère au cours du siècle dernier, ou de jeter par-dessus bord l’argent et l’encre investis dans l’escalade d’une confrontation avec Moscou qui aurait bien pu être résolue à la table des négociations.
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